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samedi 27 septembre 2014 à 06:34

C’est arrivé un 27 septembre…

En 1822 que Champollion déchiffra les hiéroglyphes !



Herodote nous apprend que c’est le  27 septembre 1822 que Champollion déchiffra les hiéroglyphes.

 

Leur site :

 

http://www.herodote.net/27_septembre_1822-evenement-18220927.php

 

« Le 27 septembre 1822, Jean-François Champollion (32 ans) découvre le secret des hiéroglyphes, l’écriture des anciens Égyptiens au terme de recherches harassantes qui auront vite raison de sa santé.

 

Rivalité franco-britannique

 

Né à Figeac, dans le département du Lot, ce surdoué apprend très tôt de nombreuses langues anciennes et, poussé par la nécessité, devient professeur d’histoire.

 

Il se passionne bientôt pour la civilisation des pharaons, mise à la mode par l’expédition en Égypte de Bonaparte, en 1798-1799.

 

En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l’un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes.

 

Jean-François Champollion (1790-1832)La pierre est embarquée sur un navire à destination de la France mais les Anglais l’interceptent et la transportent à Londres, au BritishMuseum.

 

Elle va dès lors exciter la curiosité des savants, en particulier du jeune Champollion et d’un Anglais de quinze ans son aîné, Thomas Young. Young déchiffre la version démotique et découvre que les cartouches en hiéroglyphes contiennent les noms de divers pharaons.

 

Jean-François va plus loin. Il observe que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Il en déduit que les hiéroglyphes (on en recense environ 5.000) ne sont pas seulement des idéogrammes, contrairement aux préjugés ambiants. Ils peuvent aussi dans un même texte servir de signe phonétique comme nos lettres de l’alphabet.

 

C’est ainsi qu’il déchiffre les noms de Cléopâtre, Ramsès et Thoutmosis. L’émotion le fait alors sombrer dans un état d’inconscience. C’est seulement cinq jours plus tard qu’il révèle sa découverte dans une lettre à l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres.

 

Jean-François Champollion meurt de surmenage à 42 ans, au milieu des honneurs, après avoir enfin visité l’Égypte, le pays de ses rêves. »

 

Nous avons complété sa biographie avec Wikipédia (L’encyclopédie libre) qui écrit :

 

« Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune (né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Lot et mort le 4 mars 1832 à Paris), est un égyptologue français. Il fut le premier à déchiffrer les hiéroglyphes, il est considéré comme le père de l’égyptologie.

 

Il disait de lui-même : « Je suis tout à l’Égypte, elle est tout pour moi ».

 

Naissance et enfance

Origine

« Du côté paternel, Jean-François, dit le JeuneNote, appartenait à une famille du Valbonnais1 originaire de Valjouffrey (Isère), village habité par des paysans qui parcouraient la région comme colporteurs durant l’hiver. Ses grands-parents, Barthélemy Champollion, né en 1694 à Valjouffrey, qui ne savait pas signer, et Marie Géréoud ou Géroux, née en 1709 à Valbonnais, se marièrent à Valbonnais en 17272,4. Ils eurent cinq enfants dont Jacques, né le 10 février 1744 à La-Roche-des-Engelas (aujourd’hui hameau de Valbonnais), qui fut expulsé de son hameau natal pour des causes peut-être politiquesNote et dut sillonner la France comme colporteur avant de s’installer à Figeac6 sans doute invité par un cousin chanoine de la basilique Saint-Sauveur. Il y épousa le 23 janvier 1773 Jeanne-Françoise GualieuNote, d’une famille de bourgeois de cette ville ; il put acheter en 1772 une maison et en 1779 une boutique de libraire sur la place Basse ainsi qu’une nouvelle maison qui deviendra le musée Champollion. Il eut huit enfants de sa femme : Guillaume, mort à la naissance (octobre 1773), Thérèse née un an après, Pétronille en 1776, Jacques-Joseph le 8 octobre 1778, Jean-Baptiste mort à trois ans et Marie-Jeanne en 1782. »

 

Naissance et petite enfance

« Une étrange histoire qui court sur la naissance de Champollion nous raconte que sa mère, affectée de rhumatisme au point de l’empêcher de se mouvoir, fut guérie par un paysan qui lui promit, alors qu’elle avait 48 ans, la naissance d’un fils. En effet, Champollion naît un an après ces faits, le 23 décembre 1790 à Figeac et est baptisé le soir même. La Révolution fait alors rage à Figeac et le père de Champollion est plutôt dans la mouvance jacobine même s’il est douteux qu’il soit secrétaire de police.

 

Il apprit tout seul à lire dans un missel dès l’âge de 5 ans. Il est élevé principalement par son frère, mais celui-ci part à Grenoble en juillet 1798. Il entre à l’école en novembre de la même année. Il a de très grandes difficultés en mathématiques et en orthographe (elle ne se corrigera que bien plus tard…) ; son très mauvais caractère lui donne beaucoup de difficultés. Il a un précepteur, l’abbé Jean-Joseph Calmels, qui l’ouvre à la culture et lui enseigne des rudiments de latin, de grec ancien et d’histoire naturelle et son grand frère s’occupe encore de lui malgré les distances par une abondante correspondance. »

 

Une éducation dirigée par son frère

« Fin mars 1801, il part de Figeac pour arriver à Grenoble le 27 mars 1801, quittant sa famille pour rejoindre son frère Jacques-Joseph qui dirige son éducation. En effet, son grand frère commence par lui donner lui-même des cours.

 

La tâche étant beaucoup trop lourde, il décide de confier son élève à l’abbé Dussert, pédagogue réputé de Grenoble. Champollion est son élève de novembre 1802 aux vacances d’été de 1804. Ses cours se passent alors pour les lettres auprès de l’abbé et pour le reste à l’école centrale de Grenoble où son professeur de dessin est Louis-Joseph Jay. L’abbé lui enseigne le latin et le grec, et il peut aborder l’étude de l’hébreu et acquérir des rudiments d’arabe, de syriaque et de chaldéen, encouragé en cela par l’abbé et son frère, grand admirateur de l’Orient et qui lui transmet son goût pour l’archéologie. Il est en effet très motivé pour ces études. »

 

Les études

 

« Le 13 septembre 1807, après soixante-dix heures de voyage en diligence, il arrive enfin dans la capitale pour étudier, entre autres, le copte et l’amharique. Il obtient une bourse, mais vit chichement. En effet, la bourse n’est pas suffisante pour subvenir à ses besoins, et son frère doit lui payer sa chambre et sa nourriture. Il suit les cours de langues orientales au Collège de France, et plus particulièrement ceux d’arabe par Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, de persan par Louis Langlès et d’hébreu par Prosper Audran32. Il assiste aussi à ceux de l’École des langues orientales dans les mêmes matières32 et fréquente la Bibliothèque impériale32. Il se lie avec Aubin-Louis Millin, conservateur du cabinet des antiques qui lui enseigne la numismatique32, avec Prosper Audran qui ira même jusqu’à lui confier son cours au Collège de France lors de ses absences, et avec Dom Raphaël de Monachis qui lui fait connaître un prêtre égyptien, Geha Cheftitchi, qui lui apprend le copte33. Il est si doué qu’en décembre, un homme nommé Id Saouda le prend pour un Arabe. Voici son emploi du temps tel qu’il l’explique à son frère le 27 décembre 1807… »

 

Professeur

 

« En juillet 1809, il est nommé, à 18 ans, professeur-adjoint d’histoire à l’université de Grenoble, grâce à l’influence de Jean-Pierre Louis de Fontanes, Grand Maître de l’Université impériale, et son frère professeur de grec et bibliothécaire-adjoint de la ville. Il rentre à Grenoble le 15 octobre 1809 pour prendre possession de son poste. L’année suivante, ils sont tous deux nommés docteurs ès lettres par décret impérial, ce diplôme correspondant à la charge de professeur. Le 30 mai 1810, il prononce la leçon inaugurale de son cours où il dénonce la complaisance des historiens face à l’autorité :

 

« la tendance naturelle qui vient à l’esprit de l’homme est de juger les événements d’après leurs résultats [menant] à faire l’éloge d’une coupable entreprise […] couronnée par le succès. […] Cette manière d’apprécier les faits est une suite naturelle de cette lâche et criminelle complaisance née de l’oubli des principes, qui trouvent la justice là où elle voit le triomphe. Cette servilité est de tous les temps et de tous les lieux… »

 

Déchiffrement des hiéroglyphes

 

« À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d’un obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot, lui ayant envoyé des reproductions de détails issus des temples d’Abou Simbel qui venaient d’être découverts, Champollion y repère dans un cartouche le signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu’il savait être M et deux S : RâMSS, donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem pour ThôtMS, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms égyptiens, s’exclamer « je tiens mon affaire » puis selon la légende familiale (hagiographie du fils de Jacques-Joseph Champollion, Aimé-Louis (1812–1894) tomber dans un coma quelques jours. Ce déchiffrement signe l’acte de naissance d’une nouvelle science, l’égyptologie. Le 27 septembre 1822, il écrit la lettre à M. Dacier relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il fait part de sa découverte d’un système de déchiffrement des hiéroglyphes :

 

« C’est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot. »

 

Il faudra encore deux ans à Champollion pour publier aux frais de l’État son Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens et ouvrir les portes de l’égyptologie scientifique. Ses découvertes suscitent cependant controverses et critiques de la part de ses contemporains, notamment de son ancien maître Silvestre de Sacy, pour qui les Hieroglyphica d’Horapollon étaient la bible en la matière et qui le décourage en communiquant des informations à son collègue concurrent Thomas Young. Il obtient aussi de nombreux soutiens, comme Wilhelm von Humboldt ou des proches du roi (duc de Blacas, vicomte de La Rochefoucauld)… »

 

Consultez cet excellent et fort documenté (annexes) article en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Champollion

 

Signé : un passionné de l’Egypte ancienne 

 

champollion 26 09 14

 

 

 

 

 




 




 



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