Autres journaux :


jeudi 2 juin 2022 à 05:59

Blanzy : FDSEA 71 (Agriculture)



 



 

Dans la visée des élections législatives de juin prochain, la FDSEA en lien avec le Conseil de l’Agriculture de Saône et Loire a renouvelé l’expérience de 2017, à savoir, inviter les candidats des principales organisations politiques à participer à des temps d’échanges autour de l’agriculture et de la ruralité, à l’E.V.A de Blanzy.

Le CASL a décidé de retenir les partis qui étaient déjà représentés à l’assemblée nationale et ceux dont le candidat à l’élection présidentielle avaient réalisé un score supérieur à 4 % :

→ Ensemble : Benjamin Dirx, Laurence Gauthier, Jacky Comte, Rémy Rebeyrotte et Marie-Claude Jarrot
→ la NUPES : Patrick Monin et Richard Benninger
→ les Républicains : Charles Landre, Christophe Juvanon et Lionel Duparay
→ le Rassemblement National : Olivier Damien et Valérie Deloge
→ Reconquête : Jean-Philippe Raffa

 

Ce mardi matin, les candidats et/ou suppléants des candidats des différentes circonscriptions étaient présents pour entamer le dialogue avec le monde paysan.

 

L’idée est de donner l’occasion à chaque organisation de présenter ses propositions pour la ruralité et l’agriculture, puis d’échanger avec les membres du CASL et du manifeste pour des ruralités vivantes : maintenir le dialogue avec les futurs élus pour défendre le territoire, son économie et les forces vives.

 

Christian Bajard, président du CASL, dans un premier temps a dressé un rapide portrait et donné quelques chiffres de l’agriculture en Saône et Loire.

Quels sont les enjeux ? La souveraineté alimentaire, le défi climatique, le défi de l’emploi, les attentes sociétales : le bien-être animal, les énergies renouvelables, …
Le département compte 6 000 exploitations et constate -20 % en 10 ans.
Un grand département sur 500 000 hectares. 55 % exploitations en allaitant, 14 000 ha en viticulture, les exploitations caprines et transformation au 1er rang français. Polyculture, élevage, brebis, la problématique du loup, …
Le décor est planté : il faut garder les agriculteurs. Il faut qu’ils puissent gagner leur vie, vivre de leur travail.

Chaque parti disposait de 30 minutes : tout d’abord 10mn de présentation des propositions du parti, sous forme d’une introduction.

Puis réponse aux questions des membres du CASL :

→ Comment l’agriculture et le milieu rural peuvent contribuer à répondre au double objectif : atteindre le zéro artificialisation des sols et décarboner l’énergie : surtout axé sur l’agrivoltaïsme
→ comment rémunérer les agriculteurs dans un univers mouvant : Egalim, mesures miroirs, accords de libre échange, …
→ Comment allez-vous contribuer à créer une dynamique entrepreneuriale et à maintenir l’attractivité du milieu rural ?

 

Puis, question d’un représentant du manifeste pour des ruralités vivantes pour terminer par des questions de la salle.

Globalement, les différents orateurs, s’accordent sur le besoin impérieux de réagir, de reprendre la main collectivement et de répondre à tous les niveaux aux problématiques qui s’abattent depuis un certain temps sur l’agriculture, la ruralité et ses acteurs.

On note sans être pointilleux, une certaine convergence dans les constats, les analyses et les propositions. Tous les partis parlent de circuits courts, de bio, de bien-être animal, … et selon son penchant, certains invoquent plutôt la lourdeur administrative, d’autres la grande distribution, les intermédiaires, …

Les intervenants parlent de volonté politique, de porter les doléances : rompre avec l’esprit jacobin, ou au contraire demander à l’État une présence plus forte et une intervention notable,…

On navigue entre le pragmatisme, le protectionnisme et le libéral… avec les traités européen et la libre circulation des biens et des marchandises. Il est vrai que la situation est compliquée et le mille feuille pas toujours aisé à saisir.

Le renouvellement des générations, l’installation de nouveaux paysans, l’amélioration des retraites, attirer les jeunes, les formations …

de nombreux thèmes abordés qui demanderont à être approfondis : les élus auront du pain sur la planche !

Les agriculteurs entendent bien faire entendre leurs voix et poursuivre le dialogue pour préserver leur profession et travailler avec les élus et les collectivités afin de faire avancer les dossiers et préparer l’avenir.

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Le commentaires sont fermés.