« L’ambiance autour des derbys n’est plus la même, mais la motivation est là ! »

Ce soir, le FCG recevra Montceau, au stade Jean Laville, pour le 5e tour de Coupe de France. Quelques heures avant ce match, Éric Boniface, qui se remet doucement de sa grave blessure, revient sur le contexte et l’ambiance autour de ce match. S’il avoue que son club aurait préféré disputer cette affiche plus tard dans la compétition, les joueurs entendent bien jouer crânement leurs chances, même s’ils ne partent pas favoris.

Charolais news : Dans quel état d’esprit êtes-vous avant cette rencontre ?

Éric Boniface : Sincèrement, alors qu’il y a beaucoup d’engouement autour de cette rencontre de la part des supporters, je dois avouer que, de mon côté, je ne ressens rien de particulier. Cela vient peut-être du fait que je suis blessé et donc un peu plus éloigné des terrains. Mais je pense aussi que le fait que Montceau évolue aujourd’hui à un niveau supérieur que le FCG change la donne. L’ambiance des derbys d’autrefois s’est un peu estompée, il faut dire aussi qu’il y a aussi beaucoup d’anciens gueugnonnais au FCMB !

C. N. : Et vos joueurs ?

É. B. : La rivalité n’est bien sûr plus la même sur le terrain qu’il y a encore quelques années. Mais les joueurs savent qu’il y a un gros challenge à relever contre une équipe de Montceau qui part logiquement favorite. Après, je peux vous assurer que nos joueurs vont jouer le coup à fond. Philippe et moi, tout comme Yannick et Lionel, allons de toute façon motiver nos équipes pour gagner cette rencontre. Un match reste un match et on se doit de le gagner !

C. N. : S’il s’agit bien sûr d’une belle affiche, ne trouvez-vous pas qu’elle arrive un peu tôt dans la compétition ?

É. B. : J’aurai effectivement préféré que ce match ait lieu plus tard. Mais en Coupe, si on veut aller le plus loin possible, on sait qu’on va devoir, à un moment ou un autre, jouer des équipes potentiellement plus fortes et mieux classées. Après, avec la Coupe, tout peut arriver. Avec Paray, par exemple, il y a deux saisons, nous étions tombés sur Saint-Marcel, un club de CFA2, et nous nous étions qualifiés ! Tout est donc possible, même si cela va être très compliqué face à une équipe qui a davantage l’habitude des grands rendez-vous que nous.

Mais on a vu aussi que les gars, le week-end dernier contre le SNID, une équipe plus huppée, étaient plus solides défensivement. À eux de montrer qu’ils sont capables de réaliser la même performance face à une équipe encore plus forte.

C. N. : Le message que vous allez passer à votre groupe ?

É. B. : On va leur demandé d’être conquérants, d’oser et de se faire plaisir. C’est une occasion pour eux de se montrer, alors qu’ils en profitent ! Il faudra aussi qu’ils soient plus réalistes devant le but pour gagner. C’est ce qu’il nous manque depuis le début de saison : l’efficacité.

Propos recueillis par Delphine CRESSON