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jeudi 16 août 2012 à 02:07

Carnet de voyage

Lebesby - Kinnarodden : un défi relevé !



 

La traversée à pied de l’arctique européen

réussie en quarante-quatre jours

 

 

Florian Gomet a quitté la Saône-et-Loire mi-juin. Direction le Kinnarodden et la Norvège, soit une traversée du pays de deux mois à pied et en vélo (plus d’explications ici) ! Jusqu’à la mi-août, nous vous faisons partager le périple de ce globe-trotter originaire du bassin minier, de Saint-Vallier, et domicilié à Montmelard, avec des photos et quelques mots de cet aventurier qui n’en est pas à son coup d’essai. L’occasion de voyager avec lui et découvrir des paysages magnifiques.

 

 

 

 

« Cette fin de parcours s’est déroulée dans la convivialité car j’ai été accueilli par trois familles pour manger. Ces rencontres sont le plus souvent dues au manque de précision de mes cartes au 1/400000 alors qu’il est d’usage, dans ces régions, de randonner avec celles au 1/100000. Cela m’oblige à glaner des renseignements auprès des autochtones, d’où la richesse des contacts. 

Sur la péninsule bordée par l’océan arctique où je me trouve, le hors piste est praticable car les marais y sont moins importants et les moustiques absents. Malheureusement, les cartes sont introuvables. Le paysage est essentiellement constitué de rochers et de lacs.

Excepté le rivage qui est verdoyant, l’intérieur des terres situé dans la montagne (200-300 m d’altitude) ressemble à la lune.

 

 

Des dangers jusqu’au bout

 

 

 

Arrivé dans la dernière ville de mon périple, j’apprends que le chemin qui mène au Kinnarodden n’est pas fléché et qu’il est très difficile. Je me procure alors une carte précise à l’office du tourisme, qui en profite pour prendre mes coordonnées. Si dans les trois jours je n’ai pas donné signe de vie, ils feront des recherches. Les accidents sont fréquents dans le secteur à cause des rochers omniprésents sur lesquels il faut marcher en conservant l’équilibre et du brouillard qui arrive sans crier gare.

Aller-retour depuis l’office, cela représente 50 km de hors piste ardu, un dernier coup de collier pour finir.

 

 

Et finalement la paix intérieure…

 

 

Après douze heures de marche (depuis le matin), j’atteins mon but le 8 août. J’achève ainsi la traversée à pied de l’arctique européen en quarante-quatre jours. Outre la joie et la fierté, c’est surtout un sentiment de paix intérieure qui m’inonde. Seuls les voyages m’apportent cet apaisement qui justifie à lui seul tous les moments difficiles endurés depuis deux mois.

Il me faut désormais retourner Mo i Rana en stop pour y récupérer mon vélo, avant de prendre le train jusqu’à Oslo. Tout un programme… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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