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dimanche 24 août 2014 à 17:16

43ème rallye d’Autun/3ème rallye d’Autun VHC (Sports mécaniques)

Premières pour Romain Guillerot (Peugeot 207 S2000)et Christophe Vaison (Lancia 037)



 

 

Premières pour Romain Guillerot

 

(Peugeot 207 S2000)

 

et Christophe Vaison (Lancia 037)

 

Leader quasiment incontesté depuis les premières encablures de l’épreuve, Gilles Nantet, mal en point après une touchette à l’avant de sa Porsche, a laissé filer un troisième succès autunois au passage d’une chicane à Larochemillay…

 

 

Après Régis Martin en 2013, un nouveau visage entre dans le cercle fermé des vainqueurs de rallye : Romain Guillerot, 38 ans et originaire de la région d’Autun. Pour sa deuxième course au volant de la Peugeot 207 S2000, le brillant licencié de l’ASA Morvan devance le Savoyard Sylvain Michel, impressionnant pour ses débuts à bord d’une Porsche 997 GT2, et l’expérimenté Varois, Guy Mottard, sur une 306 Maxi enfin devenue fiable. Auteur d’un douze sur douze, Christophe Vaison n’a quant à lui pas connu la moindre alerte avec sa démoniaque Lancia 037. Pilote le plus capé du rallye avec cinq victoires en National à son actif, le Creusotin ouvre son palmarès en Historique !

 

Les faits marquants

 

Rallye national

 Avec 97 partants (contre 81 en 2013), le rallye d’Autun se porte bien ! Le passage de l’automne à l’hiver semble déjà bien ancré dans l’esprit des adeptes de la discipline.

Les années se suivent et ne ressemblent pas pour Régis Martin. Vainqueur en titre, le pilote de la Renault Clio R3, s’éclipse à la fin de la première spéciale.

. Gilles Nantet ne déjoue pas, quant à lui, les pronostics. Avec six meilleurs temps sur huit au soir de la première étape, le pilote de la Porsche 997 GT3 domine outrageusement la situation. Seules les deux spéciales nocturnes stoppent sa marche en avant. Fautifs : le brouillard dans Uchon (ES7) et un faux rythme dans Larochemillay.

.Nantet et son monstre, intouchables (à priori), l’attention se focalise sur les accessits que se disputent tout au long du samedi : Bernard Philippon, parti en trombe mais finalement victime de la mécanique de sa Porsche 997 ; Romain Guillerot qui, après Mâcon, confirme à Autun, avec notamment un scratch à son actif et le jeune (22 ans) Savoyard Sylvain Michel qui profite des nappes de brumes de l’ES d’Uchon (ES7) pour signer le premier meilleur temps de sa carrière ! Avec une Porsche 997 GT2 svp, et qu’il pilotait pour la deuxième fois seulement. Assurément, un client en perspective.

Lui aussi dans le match pour un accessit en début de parcours, Etienne Bouhot (207 S2000) a dû baisser pavillon suite à un mauvais choix de pneus, puis des problèmes d’alternateur et de démarreur… avant de disparaitre sur le routier tôt dimanche matin…

 Alors qu’il signe, dans Uchon (ES9) un septième meilleur temps et que tous le voient filer vers un facile succès, Gilles Nantet sombre dans Larochemillay. Sa Porsche 997 se retrouve au tapis, à l’instant de négocier une chicane et ce, aux dires des uns, après que le Savoyard ai effectué une touchette quelques hectomètres auparavant…

Romain Guillerot qui avait eu la bonne idée de prendre ses distances sur l’accrocheur Sylvain Michel, s’empare du fauteuil de leader et ne lâche plus si belle prise. Très ému et au moins aussi content, le pilote de la 207 Super 2000 enlève sa première victoire, quelques semaines après avoir déjà brillé au Rallye des Vins Mâcon qu’il avait bouclé en troisième position sur cette même monture.

.Aperçus dans d’excellentes dispositions, le Varois Guy Mottard, sur une Peugeot 306 Maxi enfin fiable, s’orne de bronze.

Les deux derniers hommes du top 5 final sont Philippe Greiffenberg qui étrennait la version R5 de la Citroën DS3 (splendide) sur le sol français et le toujours aussi incroyable Mickaël Crépy qui réalise à nouveau une performance remarquable au volant de sa Citroën C2 R2.

 La palme de la malchance est codécernée à Mathieu Artzner et Patrice Robert. Le premier, Mâconnais de son état, était rivé depuis le début à la tête du groupe F2000 avant de voir un cardan de sa Peugeot 206 RC se casser dans l’ES8. Heureux de l’aubaine, Frédéric Parent s’emparait alors de la victoire dans la catégorie au volant de sa Renault Clio RS. Le second, venu quant à lui de Guérande, laissait filer une victoire en groupe N qui s’annonçait incontestable quand la mécanique de sa Mitsubishi Lancer Evo9 fit des siennes dans l’avant dernière ES. La victoire de groupe tombe dans l’escarcelle de Frédéric Michaud – Maillet (Renault Clio Ragnotti).

 

Rallye VHC

 

Avec 27 équipages pointés au départ, la version VHC du Rallye d’Autun accomplit un grand bond en avant ! Ne parlons même pas de la qualité des autos réunies, mythiques et splendides pour la plupart d’entre elles.

A l’image de Gilles Nantet en moderne, Christophe Vaison ne laisse que des miettes à ses rivaux… Pire encore, le Creusotin s’empare des douze meilleurs temps au menu au volant de sa splendide et impressionnante Lancia 037.

Bien parti pour décrocher l’argent, après l’or en 2013, Jean-Pierre Del Fiacco voit la mécanique de sa Renault 5 Turbo s’arrêter dans la dernière spéciale du samedi.

Constamment aux avant-postes, Pascal et Pascale Eouzan lui succèdent fort logiquement et enlèvent la ‘véritable’ épreuve de la Coupe de France VHC, la Lancia de Vaison, inscrite en catégorie dite Classic, ne pouvant prétendre au classement. Parti lentement (dixit), Maurice Perraud a su hausser le rythme pour placer sa remarquable Ford Escort MK2 sur l’ultime marche du podium final.

Du côté de l’organisation

 

Lancée dans un pari pas si évident que cela à enlever, l’équipe de l’ASA Morvan est en passe de réussir la métamorphose de son épreuve, passée du mois d’octobre au cœur de l’été depuis 2012. La progression sensible du nombre d’engagés en est la preuve la plus frappante. Dans le même temps, ce sens de l’accueil et cette ambiance conviviale qui ont toujours prévalu au sein de l’équipe d’organisation, comptent aussi parmi les atouts majeurs du rallye d’Autun. La difficulté, la sélectivité, en un mot la beauté des épreuves spéciales en est un autre, tout aussi important. Aucun problème majeur n’a altéré la bonne marche de l’édition 2013, disputée dans une ambiance détendue jusqu’au passage du dernier concurrent sur le podium final, installé au pied du très fonctionnel parc des Expos d’Autun. Après la grisaille du samedi, même le soleil avait fini par reprendre ses droits !

 

Déclarations des pilotes

 

RALLYE NATIONAL

Romain Guillerot (Peugeot 207 S2000vainqueur et 1er groupe A)

« J’ai acheté cette 207 Super 2000 quelques jours avant le Rallye des Vins Mâcon, qui fût notre première course et que nous terminons en troisième position, après avoir signé trois meilleurs temps en fin d’épreuve. Cette fois, nous gagnons pour la première fois de notre carrière. C’est énorme et nous avons du mal à réaliser même si cette victoire aurait dû revenir à Gilles Nantet, qui ne joue pas dans la même catégorie que nous et que nous avions juste pour objectif de suivre lors de ce rallye. Ce qui était d’ailleurs le cas et nous réjouissait ce matin… Cette victoire est aussi la victoire de toute l’équipe qui nous entoure ! »

Sylvain Michel (Porsche 997 GT2, deuxième et 1er groupe GT de série)

« Nous sommes très contents car, sur le coup, c’était très difficile de faire mieux que d’accrocher cette deuxième place. Nous avons trouvé les bons réglages assez rapidement ce qui nous a permis de prendre confiance en la voiture. Nous sommes également ravis d’avoir pu signer trois meilleurs temps scratch, un hier soir dans le brouillard à Uchon et les deux derniers du rallye. Nous avons mené une bonne séance de travail avant le Mont Blanc – Morzine auquel nous allons participer. »

 

Guy Mottard (Peugeot 306 Maxi, troisième et vainqueur du groupe A)

« Je commençais à m’interroger après les déboires que nous avons connus avec la voiture depuis le début de la saison, sur la 306 et sur moi même. Avec ce podium et cette auto qui fonctionne de nouveau très bien, les doutes sont levés. Globalement, nous avons amélioré nos temps tout au long du rallye. »

Philippe Greiffenberg (Citroën DS3 R5, 1er groupe R)

« Nous avons effectué une bonne mise en jambes avant de participer au Mont Blanc – Morzine. Il ne faut pas oublier que nous découvrions cette épreuve et que la voiture était vraiment brute de brute. Toutes les évolutions que nous avons apportées durant le week-end vont dans le bon sens mais il reste évidemment encore du travail pour rendre cette nouvelle R5 vraiment performante. »

Frédéric Parent (Renault Clio RS, 1er groupe F2000)

« Les conditions étaient difficiles hier et nous avons perdu pas mal de temps, notamment suite à des mauvais choix de pneus. Cela s’est mieux passé aujourd’hui. L’abandon de Mathieu Artzner qui dominait largement, nous permet de gagner le groupe. Nous allons consulter les classements et voir si nous pouvons participer à la Finale à La Rochelle. »

 

RALLYE VHC

 

Christophe Vaison (Lancia 037, vainqueur)

« Nous avons passé un excellent week-end. Nous avons bien pu déverminer et prendre la Lancia en mains, en vue du Tour de Corse Historique qui aura lieu début octobre. Comme nous allons essayer de viser le podium là-bas, c’était très important de pouvoir une mener une bonne séance d’essais ici, chez moi et sur mon terrain. La Lancia est vraiment fabuleuse. »

Pascal Eouzan (Porsche 911, deuxième au scratch et vainqueur du rallye de la Coupe de France)

« Nous avons juste fait un tête à queue ce matin sur une portion humide dans Uchon. Et puis, sur des routes plus sèches, nous avons pris un plaisir fantastique à rouler sur ces spéciales magnifiques. Nous sommes très satisfaits de notre week-end qui se solde par une victoire en Coupe de France VHC. Bien révisée, cette auto est une merveille. Elle a notamment remportée le Tour d’Espagne Historique entre les mains de Carlos Sainz. Je pense que nous avons fait honneur à notre monture ce week-end. Vivement le Mont Blanc, avec la Ford Escort cette fois. »

Maurice Perraud (Ford Escort MK2, troisième)

« Nous avons passé un très bon week-end. Après un départ très moyen, nous avons su élever le rythme petit à petit hier pour nous installer sur la troisième marche du podium scratch. Ce rallye que nous découvrions, est vraiment splendide et très bien organisé. Nous reviendrons ! »

Déclaration du président du comité d’organisation 

Jacky Duchaine

« Je tiens à souligner trois points que je trouve très importants à l’issue de la 43ème édition. Premièrement, pour avoir pas mal navigué sur le terrain tout au long du week-end, je suis très fier de l’équipe de bénévoles, de commissaires et officiels qui ont œuvré. Le travail a été fait et très bien fait. J’ai rencontré 98% de personnes satisfaites et heureuses. Deuxièmement, j’ai pu voir très souvent un sourire, sur le visage des pilotes et copilotes, même marqué par la fatigue et parfois cerné ! Je pense que lors de cette édition, marquée par des conditions météos difficiles samedi, ils ont vécu de grands et bons moments. On l’a vu, après Régis Martin l’an dernier, c’est un petit nouveau, Romain Guillerot qui s’impose, alors que la course semblait également jouée. C’est sans doute le charme des épreuves affectées d’un coefficient 5, souvent reconnues pour leur sélectivité… Enfin, si on a coutume de dire que le deuxième au général est le premier des perdants, je tiens à féliciter le dernier classé qui est pour moi le premier gagnant car il a réussi la performance de franchir la ligne d’arrivée. »

Partants : 97 + 27 VHC

Classés : 59 + 19 VHC

Principaux abandons

 

National : Delaporte (Renault Clio Ragnotti), mécanique ES1 – Baillière (Renault Clio RS), sortie de route ES1 – Puppo (Renault Clio Ragnotti), mécanique ES1 – Martin (Renault Clio RS), mécanique après ES1 – Frantz (BMW 318), mécanique après ES7 – Philippon (Porsche 997), mécanique ES8 – Artzner (Peugeot 206 RC), cardan ES9 – Nantet (Porsche 997 GT3), sortie de route ES10 – Robert (Mitsubishi Lancer Evo9), mécanique ES11.

VHC : Depons (Vauxhall Chevette), mécanique dans ES1 – Lario (Peugeot 208 R2), mécanique suite sortie de route après ES2 – Dogral (Porsche 997 GT3), sortie de route ES4 – Del Fiacco (Renault 5 Turbo), mécanique ES7 – Julien (Citroën CX), mécanique avant ES8 –

Leaders

National : Nantet, ES1 à 9 – Guillerot, ES10 à 12.

VHC : Vaison, ES1 à 12.

Performers

National : Nantet, 7 – Michel, 3 – Guillerot, 2.

VHC : V aison, 12.

Le top 10 final du National

1. Guillerot (Peugeot 207 S2000, 1er groupe A) en 1h35mn25s3

2. Michel (Porsche 997 GT2, 1er groupe GT) à 15s0

3. Mottard (Peugeot 306 Maxi) à 2mn52s6

4. Greiffenberg (Citroën DS3 R5, 1er groupe R) à 4mn53s8

5. Crépy Mickaël (Citroën C2 R2) à 6mn06s6

6. Parent (Renault Clio RS) à 6mn11s9

7. Lecki (Peugeot 306 S16) à 6mn30s8

8. Schifano (Renault Clio R3), à 7mn18s9

9. Ribaud (Renault Clio Rgnotti) à 7mn21s2

10. Michaud Maillet (Renault Clio Ragnotti) à 7mn32s6

 

Le top 5 final du Rallye VHC

1. Vaison (Lancia 037) en 1h38mn10s7

2. Eouzan (Porsche 911) à 6mn41s7

3. Perraud (Ford Escort MK2) à 7mn32s1

4. Kelders (Porsche 911) à 9mn23s2

5. Barrile(Talbot Sunbeam Lotus) à 10mn28s1

 

Prochain rallye d’Autun Sud Morvan : 22 et 23 août 2015

 

Romain Guillerot 24 08 14

 

 

Romain Guillerot (Peugeot 207 S2000, 1er groupe A)

 

 

 

 

 

 



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