Du côté des modernes, la bagarre s’annonce somptueuse derrière Gilles Nantet… Le Porschiste a en effet raflé les deux premières mises sans coup férir alors que la bataille fait rage entre trois hommes, groupés en moins de 20 secondes, pour le premier accessit : Bernard Philippon, dans d’excellentes dispositions au volant d’une autre 997 GT3, Romain Guillerot pour sa troisième course en Peugeot 207 Super 2000 et Sylvain Michel, sur une autre… Porsche, une 997 GT2 cette fois. Philippe Greiffenberg qui lance la carrière hexagonale de la (magnifique) Citroën DS3 version R5, Mathieu Artzner (Peugeot 206 RC) et Patrice Robert (Mitsubishi Lancer Evo9) ont respectivement pris place en tête des groupes R, F2000 et N. Victorieux en 2013, Régis Martin a été victime de la mécanique de sa Renault Clio R3 après l’ES1…

Conditions climatiques : temps couvert et routes sèches pour les VHC, routes humides à la fin des deux ES pour la plupart des concurrents du National.

NATIONAL

Classement de l’ES 1 (Chissey – Moux, 17,1 km) : 1. Nantet (Porsche 997) en 10mn04s7 -2. Philippon (Porsche 997) à 22s8 – 3. Guillerot (Peugeot 207 S2000) à 25s5.

Classement de l’ES 2 (Lucenay/Sommant, 12 km) : 1. Nantet en 6mn09s0 – 2. Philippon à 15s1 – 3. Michel (Porsche 997 GT2) à 19s3.

Classement après l’ES2 : 1. Nantet en 16mn13s7 – 2. Philippon à 37s9 – 3. Guillerot à 45s4 – 4. Michel à 55s2 – 5. Bouhot à 1mn01s7.

Principaux forfaits et abandons : Delaporte (Renault Clio Ragnotti), mécanique ES1 – Baillière (Renault Clio RS), sortie de route ES1 – Puppo (Renault Clio Ragnotti, mécanique ES1 – Martin (Renault Clio RS), mécanique après ES1.
VHC

Classement de l’ES 1 (Chissey – Moux, 17,1 km) : 1. Vaison (Lancia 037) en 10mn23s8 – 2. Del Fiacco (R5 Turbo) à 35s1 – 3. Eouzan (Porsche 911) à 59s5.

Classement de l’ES 2 (Lucenay/Sommant, 12 km) : 1. Vaison en 6mn20s9 – 2. Del Fiacco à 19s1 – 3. Eouzan à 27s8.

Classement après l’ES2 : 1. Vaison en 16mn44s7 – 2. Del Fiacco à 54s2 – 3. Eouzan à 1mn27s3.

Principal abandon : Depons (Vauxhall Chevette), mécanique dans ES1.

Déclarations des pilotes à l’entrée du parc d’assistance

RALLYE VHC

Jean–Pierre Del Fiacco (Renault R5 Turbo) : « Cela va très, très vite. Nous améliorons nettement nos temps de l’an dernier mais Christophe (Vaison) va encore plus vite. C’est de la folie. Mais tout va bien pour nous et notre monture. »

Christophe Vaison (Lancia 037) : « Cette voiture est une véritable dragster. Je suis bien partout à son volant, dans les montées, dans les descentes, dans le rapide, dans les relances… Partout ! Elle absorbe tout. Je ne sais pas vraiment où sont les limites. »

Bernard Barrile (Talbot Sunbeam Lotus) : « Tout va bien pour nous. Les spéciales sont très belles mais aussi très rapides. »

Christian Kelders (Porsche 911) : « Je découvre le parcours. C’est assez chouette. Par contre, nous n’avons plus de cinquième. Cela nous oblige à être souvent au rupteur à fond de 4. J’espère que nous allons trouver la solution à l’assistance.»

Pascal Eouzan (Porsche 911) : « Nous améliorons nous aussi nettement nos temps par rapport à l’an dernier. Nous avons vraiment bien roulé et nous sommes très contents de renouer avec cette Porsche. Même si, avec nos gommes tendres, nous n’avions pas vraiment les meilleurs pneus pour ces deux spéciales… »

RALLYE NATIONAL

Etienne Bouhot (Peugeot 207 S2000) : « J’ai juste été un peu bloqué par Olivier Delaporte qui était en panne dans la première spéciale mais tout va bien. Maintenant, c’est notre premier rallye avec cette 207. Elle est vraiment très performante mais il nous faut encore quelques kilomètres pour bien la maitriser. »

Romain Guillerot (Peugeot 207 S2000) : « Nous sommes littéralement passés entre les gouttes… L’auto va vraiment très vite mais je dois encore m’y habituer après seulement une épreuve à son bord. Il s’agit de la voiture que Freddy Loix pilotait en Championnat de France en 2012. Elle est vraiment top mais je fais attention de ne pas casser le ‘jouet’. »

Philippe Greiffenberg (Citroën DS3 R5) : « La voiture est totalement neuve. Cela change vraiment d’une S2000, notamment parce qu’il n’y a que cinq rapports. Je vais continuer à la prendre en mains.»

Gilles Nantet (Porsche 997 GT3) : « C’est parfait. Nous n’avons rencontré aucun problème et les routes de la région sont plutôt très, très bien pour la Porsche. »

Bernard Philippon (Porsche 997 GT3) : «Nous avons assuré. Après, il y a Gilles (Nantet) et les autres. Nous sommes très contents de devance les S2000 pour le moment. Les spéciales sont vraiment très belles et taillées pour une Porsche.»

Guy Mottard (Peugeot 306 Maxi) : « C’est notre premier rallye sans ennui depuis le début de la saison, alors nous sommes très heureux de la situation pour le moment. »

Dominique Stique (Mitsubishi Lancer Evo9) : « Nous avons perdu beaucoup de temps après avoir tapé dans la première spéciale… J’ai eu peur d’avoir endommagé la voiture et ensuite, j’ai oublié de remettre le ‘bang/bang’ en action… »

Frédéric Bonnot (BMW 325) : « Pour l’instant, nous sommes heureux. Nous espérions avoir un peu de pluie, mais finalement cela glisse assez comme ça ! »

Michel Nicollier (Renault Clio R3) : « Nous venons de Suisse. Nous avons participé à un rallye en Bourgogne il y a trois semaines. Nous avons adoré l’ambiance, alors nous avons décidé de participer au Rallye d’Autun. Nous ne le regrettons pas !»

Emmanuel Melocco (Peugeot 207 RC) : « Avec nos pneus durs au carré, nous étions très bien dans la première ES. Mais vraiment beaucoup moins dans la 2… J’apprends aussi l’auto et je n’ai pas envie de la casser. »

Nicolas Schiffano (Renault Clio R3) : « Nous sommes ravis d’être en tête de la classe R3 ! Nous sommes ici en l’honneur de notre ami, aujourd’hui paraplégique suite à un accident en rallye… »

Murat Dogral (Porsche 997 GT3) : « L’essuie-glace ne fonctionne pas. C’est vraiment très pénalisant.»

Sylvain Michel (Porsche 997 GT2) : « Nous continuons à apprendre la GT2 dans la foulée de l’Ain Jura, notre première épreuve à son volant. Le métier rentre, mais doucement… Mais nous avons un super mentor en la personne de Gilles Nantet. »

Didier Mouche (Mitsubishi Lancer Evo7) : « Nous sommes là, c’est déjà bien. Et en plus, après de multiples soucis, l’auto va mieux. »

Sébastien Bret (Subaru Impreza) : « Dans la première spéciale qui était en grande partie mouillée lors de notre passage, nous avons assuré. Sur le sec cette fois, nous étions plus à l’aise dans Lucenay.»

Patrice Robert (Mitsubishi Lancer Evo9) : « La météo a joué avec nos nerfs… C ‘est très difficile de ne pas savoir quelles vont être les conditions à la sortie des portions boisées. »

Jean-Marc Plisson (Subaru Impreza) : « Cela glissait de partout. Le mec (en parlant de lui) n’est de toute façon jamais très bien le samedi… »

Cédric Delagneau (Peugeot 205 GTI) : « J’étais venu de chez moi, à Auxerre, en spectateur l’an dernier. J’ai décidé de participer cette année. C’est vraiment très chouette et très technique.»

Mathieu Artzner (Peugeot 206) : « Nous sommes en tête du groupe et de la classe et pourtant, nous avons le sentiment d’être arrêté… Nous sommes ici pour faire la promo d’une tombola (accessible sur le site www.gagnerunevoituredecourse.com, ndlr). »

Fabien Frantz (BMW 318 Compact) : « Après de nombreuses années passées en course de côte, j’avais envie de goûter à une autre discipline. J’ai choisi le rallye et je privilégie pour le moment les épreuves près de chez moi, dans le Doubs. »

Ludovic Henry (Peugeot 205 GTI) : « C’est notre troisième rallye. Nous poursuivons notre apprentissage. »

Laurent Lecki (Peugeot 306 Maxi) : « Nous avons perdu gros dans la première spéciale dans laquelle nous avons pris la pluie à mi-parcours. Nous avons perdu 25 secondes d’un coup. Nous avons bien réagi dans la spéciale suivante mais ce sera très difficile de revenir sur la tête du groupe F2000. Nos chances de participer à la Finale se sont réduites… »