Autres journaux :


lundi 27 août 2012 à 18:05

Touroparc à Romanèche-Thorins

Le parc a retrouvé sa dimension familiale, environnementale et humaniste



 

Le parc s’est remis au vert…

 

 

En arrivant à la direction de Touroparc en début d’année, Franck Chaduc ne souhaitait pas révolutionner l’image du parc. Il voulait juste lui redonner sa dimension familiale, environnementale et humaniste, un peu délaissée depuis quelques années. Et en quelques mois, le pari réussi…

 

 

 

 

 

Fini les grands projets démesurés ! Cette saison, toute l’équipe de Touroparc s’est concentrée sur les recettes du passé. Celles qui, depuis des décennies, ont fait la renommée du parc zoologique et d’attractions et assuré son succès : l’humanisme, l’environnement, la propreté et le bien-être des animaux.

En ancien de la maison (il y a été vétérinaire et responsable zoologique de 1986 à 1991), Franck Chaduc a souhaité mener cette politique pour redynamiser et consolider l’existant en finissant ce qui avait été commencé. Exit donc le projet de savane africaine sans doute trop grand pour un parc comme celui de Romanèche.

 

 

Retour aux traditions…

 

 

Dès son arrivée, le nouveau directeur a repris les choses en main pour rendre à Touroparc ce côté vert envié par le passé. Son objectif : que le parc soit agréable à voir, qu’il soit plus arboré et mieux entretenu. « On a décidé de remettre en état l’existant et réfléchit à ce qu’on pouvait apporter sans aller dans l’excès, explique le directeur. Par exemple, les espaces verts n’étaient pas entretenus ou de façon inadéquate. J’ai tout de suite voulu les remettre en valeur en commençant par le ratissage des allées parce que cela fait partie de la tradition de Touroparc. C’est un travail de longue haleine qui mobilise 3-4 personnes quotidiennement. »

Certes, mais le résultat aujourd’hui est remarquable ! Si les premiers mois, la météo n’a pas facilité le travail du personnel, ni la pousse de la végétation, en cette fin d’été, les visiteurs sont nombreux à saluer le travail accompli depuis le début de l’année.

Ceux qui s’y rendent pour la toute première fois sont épatés par le côté très vert, ses attractions bien intégrées dans le paysage, ses allées naturelles, sans fioritures…
Ceux qui sont habitués ont, eux aussi, rapidement remarqué le changement de cap du parc. Les abords des attractions sont plus fleuries, ceux des bassins ont été dégagés. La transformation la plus importante concerne l’ancienne ferme pédagogique. L’espace a été entièrement retravaillé pour devenir une colline verte avec des tables de pique-nique et des jeux, entourée de végétation et desservie par une allée centrale, pour un côté plus nature. Ce chemin serpente derrière la maison des primates et des atéles et permet de voir les animaux sous un angle différent.

 

 

Réaménagement paysager et tarifaire

 

 

L’objectif était de récupérer les espaces inutilisés. C’est ainsi que les lamas ont, eux aussi, migré vers les zèbres, les maras et les capibaras… L’ancien enclos réservé aux poules et aux canards, situé derrière les phoques, est lui devenu une ferme pédagogique avec des chèvres, des poules, des lapins, des cobayes que les enfants peuvent caresser librement. Un espace de contact très apprécié.
L’ancienne grange de la ferme pédagogique pourrait devenir à terme la cuisine des animaux, là où se préparent toutes les repas et les goûters.

Toutes les installations ont également subi un coup de neuf : la singerie a été réaménagée, les secteurs nettoyés, les attractions rénovées (bouées redécorées, tacots repeints…). Le vivarium a été terminé et le patio aux papillons a été rouvert. Il est situé à côté du village beaujolais, un musée malheureusement méconnu qui propose une trentaine de bourriques de métiers anciens.

Les aires de pique-nique ont elles été multipliées. On compte désormais plus de tables (toutes en bois, fabriquées sur place) à l’entrée ou à côté du snack, de nouveaux espaces à proximité des girafes, face aux servals, ou à côté des éléphants. La plupart sont sous abris… du soleil ou des gouttes !

 

Et tout cela pour un tarif qui n’a pas évolué. Mieux encore il a diminué dans certains espaces. On le sait à Touroparc, le tarif comprend la visite du parc zoologique et l’accès (illimité) aux attractions. Mais à côté, dans la boutique et la restauration, les tarifs n’étaient pas en adéquations avec la dimension humaniste que Franck Chaduc voulait redonner au parc.  Le prix des produits comme la peluche ainsi que ceux de la restauration ont donc été revus à la baisse. Pour que tous les budgets y trouvent leur compte, mais aussi pour que l’on mange mieux une petite sandwicherie a ouvert. Chacun compose les sandwiches qu’il désire avec des produits frais de qualité.

 

« On nous félicite aujourd’hui pour ce qui a été fait, notamment sur le réaménagement et l’entretien », se réjouit Franck Chaduc. Une belle fierté pour celui qui avec toute son équipe souhaite faire en sorte que « les gens se sentent ici comme chez eux ! »

 

 

D. C.

 

 

 

 

 

Un parc arboré et réaménagé en images…

 

 

 

L'enclos des suricates a considérablement changer de visage ! Une étendue de verdure a recouvert l'espace en terre autrefois agrémenté de quelques arbustes seulement

 

 

À proximité des girafes et des lions, des tables de pique-nique et des abris ont été installés pour plus de confort.

 

 

La ferme pédagogique a déménagé à côté des phoques…

 

 

Les visiteurs peuvent désormais contourner la maison des atèles. Un chemin serpente autour de l'enclos pour se rendre dans l'espace qui abritait autrefois la ferme pédagogique.

 

 

La colline verte est redevenue verte ! Le directeur a choisi de rendre cet espace aux visiteurs avec des espaces de fleurs et de verdure, des tables de pique-nique et des jeux pour les enfants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les attractions ont également subi un coup de neuf. Les tacots, par exemple, ont été repeints.

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer