« En juillet dernier, la profession agricole apprenait sans même avoir été consultée qu’un nouveau zonage venait d’être transmis par la France à la Commission européenne. Ce sont au final 3900 communes supplémentaires qui sont intégrées dans les zones vulnérables, dont 64 uniquement en Saône-et-Loire.

Pour Jeunes Agriculteurs 71, cette extension sans concertation avec la profession est totalement injustifiée !

En effet, la Saône-et-Loire fait partie des trois départements français les mieux notés en terme de qualité des eaux. Le travail de fond réalisé par l’ensemble de la profession agricole, sensibilisée par les enjeux environnementaux, ne sont pas étrangers à ces bons résultats. Alors pourquoi punir les bons élèves ?

Le « critère » de l’eutrophisation continentale basé sur une valeur seuil à 18mg pour les eaux superficielles n’est scientifiquement pas acceptable et conduit à des propositions de classement en zone vulnérable infondées.

C’est pourquoi à ce jour, Jeunes Agriculteurs 71 ne peut pas accepter de nouvelles contraintes, entraves à l’économie des entreprises agricoles, source de vie des espaces ruraux.

Pour Jeunes Agriculteurs, la priorité sur ce dossier c’est également la défense des jeunes installés, comme l’explique Guillaume Gauthier, président des Jeunes Agriculteurs 71 : « Il est scandaleux de demander à des jeunes qui se lancent de rajouter des charges de mise aux normes dans un délai plus que court. Cela mettrait en péril leur installation et la survie de nos territoires ruraux. »

JA 71

Note de la rédaction : ces actions ont été menées à Autun, Bourbon-Lancy, Chalon, Cluny, Digoin, Etang-sur-Arroux, Louhans et Paray-le-Monial.