Autres journaux :


vendredi 5 octobre 2012 à 00:38

Miss Bourgogne 2012

Rencontre avec Marine Lorphelin



 

Marine Lorphelin veut « vivre l’aventure

à 200 % et garder les pieds sur terre »

 

 

La Charnaysienne Marine Lorphelin a été élue samedi soir Miss Bourgogne 2012. Le début d’une belle aventure pour la jeune étudiante en médecine qui représentera la région en décembre lors de l’élection Miss France 2013. Quatre jours après son sacre, nous l’avons rencontrée lors de sa première prestation, chez elle, à Auchan Mâcon, où elle a signé des dizaines d’autographes et pris autant de fois la pause aux côtés de ses nombreux admirateurs !

 

 

 

 

 

Macon news : Après Miss Saône-et-Loire, Miss Bourgogne… Réalisez-vous ce qui vous arrive ?

 

Marine Lorphelin : Jusqu’à aujourd’hui (NDLR : mercredi) pas du tout ! C’est seulement ici, sur ce stand, que je commence à comprendre ! Depuis ce matin, je signe des autographes, les gens me parlent de l’élection et du rendez-vous Miss France. À travers leurs regards, les discussions que je peux avoir avec eux, je réalise maintenant que je vais y aller, que je suis Miss Bourgogne et que je vais représenter la région. 

 

 

M. N. : Revenons à cette soirée. Dans quel état d’esprit étiez-vous lorsque vous avez compris que vous étiez élue ?

 

M. L. : J’ai pleuré, j’ai eu un trop plein d’émotion. Avant l’annonce, en voyant que je n’avais pas encore été appelée, j’avais déjà commencé à réaliser que j’avais gagné. J’étais vraiment heureuse, mais avec toute cette fatigue, cette émotion et cette pression accumulées pendant de longues heures, je n’ai pas pu retenir mes larmes.

 

 

M. N. : Vous avez eu une pensée particulière ?

 

M. L. : J’ai pensé à ma grand-mère qui est partie il y a un peu moins d’un an. Elle m’avait fait faire la promesse de me présenter à un casting. Depuis toute petite, elle me voyait miss. Elle adorait cet univers. Je l’ai donc fait pour elle. J’en avais envie aussi, parce que je ne me serais pas présentée à un concours qui ne m’intéressait pas, mais c’est surtout pour elle. J’ai donc forcément pensé à ma grand-mère parce que j’aurais aimé qu’elle soit là, pour voir ça ! Elle m’a toujours dit que je pourrais devenir miss et moi je lui répondais toujours « Mais non mémé, tais toi je ne serai jamais Miss France ! »

 

 

M. N. : Vous ne pensiez vraiment pas pouvoir y arriver, même après votre couronne de Miss Saône-et-Loire ?

 

M. L. : Miss Saône-et-Loire, c’était autre chose, là on est dans un monde différent. Quand j’ai eu l’écharpe départementale, je ne m’imaginais pas forcément devenir Miss Bourgogne quelques mois après. J’entendais certaines personnes me dire que j’avais toutes mes chances, mais quand c’est votre entourage, votre famille et vos amis, qui vous disent ça, c’est toujours difficile de savoir s’ils sont objectifs. En plus, les autres candidates, je les trouvais toutes super belles, super intéressantes. J’ai toujours pensé qu’on avait toutes notre chance.

 

 

M. N. : On sent que vous gardez de très bons souvenirs de ces moments passés avec les douze autres candidates…

 

M. L. : Je garde effectivement de très bons souvenirs de cette aventure avant tout humaine. On a créé des liens très forts. Et on va garder contact. Tout cela ne fait vraiment que commencer. Avec Samantha (Polycarpe) par exemple, on a prévu de se revoir très vite. Je voudrais aussi parler du comité qui est vraiment exceptionnel et généreux aussi. Tout le monde nous a apporté un soutien indispensable pendant la préparation ainsi que le soir de l’élection.

 

 

M. N. : Vous êtes retournée à la fac de médecine dès lundi. Comment s’est passée cette rentrée en deuxième année dans la peau d’une Miss ?

 

M. L. : J’étudie à Lyon et personne n’est au courant là-bas. Le bouche à oreille n’avait pas encore fonctionné et j’y suis vraiment allée incognito. Ça fait plaisir et puis, ça m’aide aussi à me concentrer. J’espère que ça va rester comme ça le plus longtemps possible parce que j’ai vraiment envie de garder les pieds sur terre et de continuer sereinement mes études. Miss, c’est une chose, la fac de médecine une autre. Pour mes études, je reste Marine !

 

 

M. N. : Comment allez-vous concilier les deux ?

 

M. L. : Là, j’ai trois partielles très bientôt, je vais travailler un maximum pour les passer et les assurer avec le temps que j’ai. Aujourd’hui, pour faire ce genre de prestations, je rate des cours, mais ce ne sont pas des cours obligatoires. J’arrive à jongler grâce à cela. Après, si je dois redoubler cette année parce que j’ai été trop souvent absente et que j’ai raté certaines choses, je redoublerai. Parce que c’est aussi une année que j’ai envie de vivre à 200 %, je veux en profiter. Je veux être disponible auprès des gens sinon ce titre ne sert à rien.

 

 

M. N.: Qu’est-ce que cette couronne a changé depuis samedi ?

 

M. L. : Mon emploi du temps et le nombre d’amis sur Facebook ! Plus sérieusement, je souhaite surtout garder les pieds sur terre et rester Marine, même si je sais que cette élection m’apportera des choses nouvelles et me fera vivre des expériences qu’il n’est pas données de vivre ailleurs.

 

 

M. N. Et ça commence par un superbe voyage à l’Île Maurice mi-novembre pour préparer l’élection nationale…

 

M. L. : Je ne réalise pas encore que je vais avoir la chance d’y aller. C’est un magnifique voyage, un truc rêvé. J’adore voyager, c’est une de mes passions. Avec mes parents, on a voyagé avec nos moyens, on a quand même eu la chance de faire un beau voyage à New York il y a deux ans. Sinon, j’ai visité plusieurs capitales européennes. Et aujourd’hui, j’ai vraiment envie de découvrir un maximum d’endroits et de choses.

 

 

Propos recueillis par Delphine CRESSON

Photos : comité Miss Bourgogne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer