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vendredi 27 octobre 2017 à 08:23

Réunion publique RCEA à Blanzy : 250 personnes dans la salle de l’EVA

Phase 2 : 2020-2025



 

 

 

Ce jeudi soir, la salle EVA de Blanzy a accueilli quelques 250 personnes : des élus bien sûr du bassin minier et plus globalement de la communauté urbaine et surtout beaucoup d’habitants du bassin minier directement impactés par les futurs aménagements de la RCEA.

 

 

 

D’autres encore intéressés par de futurs projets aux abords de la RCEA venaient s’informer sur les options proposées ce jeudi soir par Michel Quinet de la DREAL.

 

 

 

Phase 2 : 2020-2025

 

 

 

La première partie de la soirée a consisté pour le responsable de la DREAL de la Bourgogne France Comté à présenter l’avancement du projet d’aménagement de la RCEA alors même que celle-ci est en cours de travaux en direction de Blanzy.

 

 

En préambule, Hervé Mazurek, Maire de Blanzy, rappelait d’ailleurs que les travaux avançaient bien actuellement. Il indiquait également : « Durant cette période, nous avons bien avancé sur la réflexion au sujet de la traversée de Blanzy ». Dans ce sens, le maire a rappelé les aménagements déjà réalisés en terme de sécurité avec le rallongement de la bretelle d’accès en direction de Chalon-sur-Saône ou encore la réduction de la vitesse avec une limitation à 70 km. Il a conclu son préambule en rappelant l’engagement financier de la CUCM à hauteur de 1 million d’euros par an pour le chantier de la RCEA.

 

 

 

Ce jeudi soir, les services de la DREAL ont donc présenté « des éléments de réflexion » face à 250 personnes très intéressées par le sujet. Il s’agissait d’éléments de réflexion qui attendaient un retour de la salle pour une évolution a-t-on dit et de nouvelles propositions courant 2018.

 

 

 

L’essentiel de la présentation réalisée par Michel Quinet portait sur le tronçon Blanzy-Montceau dans le but de l’inscrire dans le territoire pour partie urbain.

 

 

Après avoir rappelé les tronçons déjà mis en service notamment celui d’Ecuisses ces derniers mois, il a été question de la phase 2 des travaux qui devrait être développée entre 2020 et 2025 et dont l’objectif est l’optimisation de la sécurité de la RCEA.

 

 

Cela devrait permettre de passer de 4 km limités à 90 km ) 11 km à 110 km nous dit-on pour un coût de 135 millions d’euros (estimation en valeur de 2013).

 

 

 

Michel Quinet a rappelé aussi que le projet de la RCEA s’inscrit dans le temps avec une déclaration d’utilité publique en 1996, un avant-projet en 2008, un programme optimisé entre 2015 et 2017, un projet en 2018, une autorisation d’aménagement en 2019 et des travaux devant débuter en 2020.

 

 

 

Un travail avec les élus pendant trois ans

 

 

 

Pendant trois ans, un groupe de travail constitué d’élus, de techniciens, de la DREAL, de la CUCM, de la DRIRE centre est et d’experts s’est réunie régulièrement afin de revoir le programme des travaux. Ce travail a eu lieu en deux temps : d’abord en 2015 par la définition des enjeux et en 2017 par la comparaison des réponses face aux enjeux.

 

 

Les propositions déclinées ce jeudi soir ont été développées en terme d’enjeux circulatoires, environnementaux, de desserte du territoire et paysagers.

 

 

Au niveau circulatoire, l’axe voit passer entre 20000 et 22000 véhicules par jour. Le point principal de réflexion est la traversée de Blanzy et l’accès à Montceau. La situation des échangeurs a été présentée ce jeudi soir avec notamment un échangeur complet sur le secteur des Alouettes et un demi-échangeur sur Blanzy-centre pour un accès maintenu à Blanzy.

 

 

D’autres échangeurs seront remaniés : Coëre pour une mise aux normes, Galuzot avec la création d’un giratoire, le Magny et le Bois du Verne avec la création de deux giratoires à la place des carrefours existants.

 

 

D’autres enjeux urbains ont été pris en compte : le co-voiturage, les modes doux, les aires de services et les zones d’activités Sainte Elisabeth, la Fiolle, 9e écluse etc. D’ailleurs les zones de co-voiturage devraient être renforcées.

 

 

Les aires de repos devraient être conservées et adaptées dans la mesure du possible. Un projet est aussi imaginé vers le rond point Jeanne Rose, projet d’une grande aire de repos à la place du chantier actuel.

 

 

 

Enjeux environnementaux et paysagers

 

 

 

Michel Quinet a rappelé que les travaux de voiries incluaient aussi des enjeux environnementaux : gestion de l’eau, de la biodiversité et du bruit. Un diagnostic faunistique sera réalisé afin de définir le besoin en aménagements de continuité écologique.

 

 

Pour la gestion des bruits, des protections phoniques seront mises en œuvre à proximité des zones bâties. Un premier plan approximatif a déjà été communiqué. Il sera affiné et devrait être à l’échelle lors de prochaines communications.

 

 

Les aménagements paysagers présentés ont pour objectif une meilleure lisibilité du territoire, de la valoriser et lui assurer une meilleure attractivité. Des exemples non définitifs ont ainsi été communiqués.

 

 

Ils peuvent faire l’objet de discussions.

 

 

Mais comme l’a rappelé Michel Quinet, le bien-fondé des travaux de la RCEA lui, ne le peut pas, puisqu’il est reconnu d’utilité publique. En revanche, la mise en œuvre des travaux peut faire l’objet de discussions et de débats.

 

 

Ce jeudi soir, la DREAL a communiqué un premier phasage des travaux tel qu’il est envisagé à ce jour avec une première partie réalisée entre Blanzy et la Fiolle dès 2020, suivie de la traversée de Blanzy. Suivraient ensuite les aménagements de Perrecy-Ciry avec des priorités données aux réaménagements des 2×2 voies existantes. Puis suivraient le tronçon Génelard-Perrecy avant de finir avec la suite de la mise à niveau de la 2 x2 voies existante.

 

 

« L’État respecte ses engagements »

 

 

A l’issue de l’intervention de la Dreal, David Marti, Président de la CUCM a souhaité rappelé l’engagement de l’État dans le chantier de la RCEA et le respect de ses engagements. « Ici, l’État respecte ses engagements. C’est le plus gros chantier au niveau national. Nous restons attentifs à la poursuite des travaux. ».

 

 

En réponse Michel Quinet a rappelé que la RCEA représentait 50 millions d’euros par an sur ces 3 dernières années. Le budget de la Bourgogne Franche Comté est le plus gros budget routier de France hors Ile de France.

 

 

Après ces explications, les questions de la salle ont été multiples et très intéressées : sécurité, environnement, implantation de la route et emprise foncière etc.

 

 

Michel Quinet a rappelé que l’aménagement en 2×2 voies était justement réalisé pour apporter davantage de sécurité et qu’il ne devrait pas générer davantage de circulation sur l’axe. Selon lui, il devrait remplir son rôle de sécurisation de l’axe. Une personne dans la salle a posé la question de défauts d’installation de glissières. Et Michel Quinet l’a félicité d’avoir vu juste. Ces défauts sont en cours de corrections par les entreprises à l’origine de ces malfaçons.

 

 

Une propriétaire proche du tracé envisagé s’inquiétait d’un risque d’expropriation : le responsable de la Dreal lui a assuré qu’il n’y aurait pas d’expropriation. « Le projet a vocation à tenir dans les emprises existantes. »

 

 

Sur les bacs des rétentions d’eaux usées, ceux-ci devraient être plus nombreux, mais aussi plus petits et à proximité d’exutoires.

Jean-Claude Lagrange, en tant que Maire de Sanvignes a suggéré qu’un travail soit réalisé au niveau des modes doux afin de pouvoir faire des connexions avec Les découvertes.

 

 

Et les radars ?

 

 

C’est une des questions posées ce jeudi soir. Les radars resteront-ils ?

 

 

C’est Marie-Claude Jarrot qui a voulu apporter des éléments de réponse sur le sujet : « Concernant les radars, nous avons alerté sur le caractère dangereux de ce tronçon. Nous l’avons dit au Préfet. La vitesse des camions… Il faut continuer comme ça. Il n’y a rien qui prime plus que la sécurité. »

 

 

Puis poursuivant sur l’aménagement des aires de repos : « Je voudrais revenir sur l’aire de repos que nous allons créer en face de Total. Nous n’avons pas pu conserver la station service. C’est un espace qui doit être utilisé intelligemment. Il doit être aménagé économiquement y compris. Notre objectif étant qu’il y ait un rapport entre l’aire de repos et les grands parcs. C’est un sujet de travail avec l’État et la CUCM ».

La suite des discussions a porté sur les éclairages et aussi la circulation au cours des travaux. Michel Quinet n’a éludé aucune question et a justifié ses choix et notamment en termes d’éclairages.

 

 

Cette réunion a été très riche et d’un grand succès, sans doute parce que les attentes sont fortes sur ce tronçon non seulement en termes de sécurité mais aussi en termes d’aménagements urbains dans une zone fortement urbanisée.

 

 

Rendez-vous au printemps 2018 pour la nouvelle copie !

 

 

EM

 

 

 

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