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vendredi 15 juillet 2016 à 17:09

Terrorisme : attentat de Nice

La réaction de la députée Edith Gueugneau



« Une nouvelle fois, notre pays est endeuillé par un attentat terroriste honteux qui s’est produit jeudi 14 juillet dans la soirée, à Nice. Cette attaque abjecte visait des personnes innocentes durant un jour de fête et de célébration de notre Fête nationale. Le bilan est lourd : 84 morts, de nombreux blessés, dont 54 enfants sont hospitalisés. Je tiens à exprimer toute ma solidarité et ma compassion à l’égard des victimes et de leurs familles. Mes pensées les plus sincères sont également tournées vers les témoins de cet acte de barbarie.

Près de 30 000 personnes  étaient venues participer à une soirée festive et regarder les feux d’artifice du 14 juillet. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris ce matin qu’un habitant de Saône-et-Loire de ma circonscription figurait parmi les victimes de cet attentat. Il s’agit de Robert Marchand, 60 ans, président-entraîneur du club d’athlétisme de Marcigny, commune dont il était originaire. Que mes pensées aillent à tous ses proches, notamment sa femme et sa fille.

Accompagnés de 19 jeunes et d’adultes accompagnateurs, Robert Marchand faisait parti d’un groupe de membres du club d’athlétisme de Marcigny qui devait assister ce vendredi au meeting d’athlétisme Golden League de Monaco. Ils avaient souhaité ensemble assister au feu d’artifice de Nice. Il n’y aurait aucun autre blessé parmi la délégation de Marcigny qui devrait effectuer son retour dès la fin de cet après-midi dans le Brionnais. Afin de prendre en charge la délégation, le préfet de Saône-et-Loire a mis en place une cellule psychologique.

Après cet acte odieux, notre pays se devait réagir. C’est pourquoi, un deuil national de trois jours a été décrété les 16, 17 et 18 juillet. Par ailleurs, le président François Hollande a déclaré vouloir rehausser encore notre niveau de protection et souhaité prolonger l’état d’urgence de trois mois, ce qui était nécessaire face à la dimension de cet acte terroriste et aux risques que peut encore connaître notre pays.

Aujourd’hui, c’est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste. Si le risque 0 n’existe pas, nous devons tout faire pour lutter contre ce fléau. Je souhaite enfin remercier le travail de la police, de la gendarmerie, de nos militaires et nos services de renseignement qui font un travail difficile chaque jour. Quoiqu’il arrive, nous devons rester unis et forts, solidaires et fraternels. »

Edith GUEUGNEAU

Députée de Saône et Loire (2ème circonscription)

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