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lundi 21 septembre 2015 à 09:51

Nouvelle « rubrique » 3ème épisode …

... les reconnaissez-vous ?



 

 

Cette semaine, je vous propose cette photo d’un groupe d’hommes du Poste de commandement de Grivéry du maquis de Marizy.

 

 

 

Cette photographie a été prise place de la gare le jour même de la libération de Montceau, le 06 septembre 1944. On reconnaît facilement l’hôtel restaurant l’Estanco en arrière plan. Comme nous l’avons déjà évoqué, le 2ème bataillon du Charollais, aidé par le maquis de Chaufailles et les parachutistes de la France Libre, parvient à stopper deux trains allemands et un convoi automobile au niveau du Pont de Galuzot.

 

 

Hormis les 5 à 600 prisonniers, le maquis remporte un formidable butin militaire : un tank, des canons, des mitrailleuses et de nombreuses armes individuelles. En outre, chaque maquisard récupère des souvenirs pris à l’ennemi : ici nos maquisards sont au moins trois à rapporter un casque allemand en souvenir (les n°1, 3 et 10), le n°2 possède une toile de tente camouflée sous le bras, les n°6 et 7 ont des bretelles de sac à dos allemand et enfin le n°5 semble avoir une baïonnette allemande à la ceinture.

 

 

Ajoutons que les deux trains remontaient en direction de l’Allemagne depuis le sud-ouest. Ils étaient remplis d’objets pillés durant le parcours : machines à coudre, tissus, denrées alimentaires, alcool… La population environnante se chargea de vider les wagons. Après 4 ans d’occupation et de privations on peut aisément le comprendre !

 

 

Signalons que le n°1 porte sur l’épaule un bazooka américain. Cette arme fut parachutée en petite quantité dans les maquis. Tous les maquisards avec qui je me suis entretenu conservent le souvenir de la première utilisation de cette arme au maquis: son arrivée était un événement ! Il était attendu : les maquisards manquaient d’armes lourdes permettant de stopper net un véhicule ennemi pendant les embuscades. Néanmoins, personne ne souhaitait être le premier à essayer cet engin. Un courageux volontaire finissait par se dévouer, et c’est souvent un vieux poêle en fonte qui servait de première cible… Dès la première utilisation, le servant apprenait à ses dépens l’intérêt de se protéger le visage avec un foulard : le départ de la roquette laissait une longue flamme derrière elle !

 

Concernant cette photo, deux de ces hommes ont été identifiés :

 

 

Le n°3 est un frère Paczinski (lequel ? dans ce maquis nous avons Joseph, Antoine, Vincent, Wladislas, Jean et Etienne)

 

 

Le n°9 est René Serrier, dit Adrien, sergent chef de groupe.

 

 

Qui pourra m’aider à identifier les autres?

 

 

Je vous rappelle mes coordonnées : BEURIER Jeremy 06-16-73-28-13,jeremybeurier@hotmail.com

 

 

Comme d’habitude, n’hésitez pas à me contacter.

 

 

Je suis aussi à votre disposition pour vous aider dans vos recherches sur vos aïeux maquisards.

 

 

Merci

 

RDEC 20 09 15

 

 

 



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