Autres journaux :


mercredi 18 février 2015 à 07:00

C’est arrivé un 18 février… (Voir la superbe vidéo)

2001 : le décès de Balthus, un peinte un peu "bourguignon" !



Wikipédia (l’encyclopédie libre) est décidément une « mine » pour animer cette rubrique quotidienne mais, j’y pense , si vous avez une idée de thème à traiter pour un jour ou un autre, n’hésitez pas à nous le faire savoir en écrivant à :

 

 

 

pascalberthier@montceau-news.com

 

 

 

Sachez que, si nous sommes « prévenus » quelques jours à l’avance, nous ferons des recherches ailleurs que sur cette encyclopédie et, notamment, si ce sont des sujets « locaux », locaux au sans de Saône-et-loirien, bourguiggnon ou même Franc-comtois puisque nous allons nous « marier » !

 

 

 

Cela étant écirt, arrivons-en au sujet du jour: en l’occurrence à :

 

 

 

 

BALTHUS 17 02 15

 

 

Photo : http://aima007.blogspot.fr/2011/12/alvaro-canovas.html

 

 

« Balthus, pseudonyme de Balthasar Kłossowski (de Rola), né à Paris le 29 février 1908, mort à Rossinière (Suisse) le 18 février 2001, est un peintre figuratif français d’origine polonaise.

 

 

Il est le frère de l’écrivain et dessinateur Pierre Klossowski. »

 

Ainsi commence la « bio » de cet artiste qui a séjourné, longtemps en Bourgogne, comme vous pourrez le lire plus bas :

 

Biographie

« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures », telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques.

 

Le Roi des chats — titre d’un de ses autoportraits — a en effet toujours souhaité s’entourer d’une aura de mystère, ce qui a sans aucun doute contribué à occulter sa personnalité et son œuvre aux yeux du grand public.

 

 

Rare et discret, il l’est dès sa naissance, un 29 février ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke (amant de sa mère, Baladine) ne manquait jamais de souhaiter avec une lettre. D’ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien d’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus naît à Paris, mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance avec son frère Pierre dans la région de Genève, près de leur mère et bientôt de Rainer Maria Rilke.

 

 

Baladine rencontre le poète Rilke en 1919 : le jeune Balthasar Klossowski a 11 ans. Le garçon publie son premier livre de dessins, Mitsou, sous l’impulsion de ce mentor, lorsqu’il a quatorze ans. Il signe le recueil du surnom de « Baltusz » qu’on lui donnait à l’époque et qu’il transformera en « Baltus », puis en « Balthus » par la suite. Durant son adolescence, il rencontre les nombreuses relations de sa mère et de Rilke qui viennent lui rendre visite : André Gide, Maurice Denis, Pierre Bonnard.

 

 

Balthus part pour Paris avec sa mère et son frère en 1924. Il y suit l’enseignement de Pierre Bonnard et de Maurice de Vlaminck. Il peint ses premiers tableaux, copie des œuvres au musée du Louvre. En 1926, il va en Italie étudier les peintres de la Renaissance, en particulier les fresques de la Légende de la Vraie Croix de Piero della Francesca à Arezzo, ainsi que celles de Masaccio à Florence.

 

En 1929, il expose pour la première fois à Zurich, sans grand succès.

 

Balthus s’installe à Paris en 1933, dans un premier temps rue de Furstemberg puis, à partir de 1936, Cour de Rohan (quartier de Saint-Germain-des-Prés) où il résidera plusieurs années. Il entre en contact avec le mouvement surréaliste par l’intermédiaire de Pierre Lœb mais il ne se sent guère de point commun avec la mouvance d’André Breton.

 

Il expose en 1934 une série de tableaux mettant en avant des jeunes filles à la pose équivoque, thème qui fera sa célébrité.

 

Il se marie en 1937 avec Antoinette de Watteville (1912-1997). Cette dernière lui sert de modèle dans plusieurs toiles, dont La Toilette (1933, Centre Pompidou, Paris) et Jeune fille en costume d’amazone (1932, collection Stanislas Klossowski). L’un de ses fils, Thadée épouse Loulou de la Falaise (1948-2011), dont il a une fille, Anna.

 

 

Balthus est mobilisé en Alsace au début de la Seconde Guerre mondiale mais est rapidement démobilisé pour des raisons mystérieuses. Il s’installe alors à Champrovent en Savoie, puis à Fribourg en Suisse, où naissent deux de ses fils, et Cologny près de Genève. Il y achève Les Beaux Jours (Washington, Smithsonian Institute) en 1946. Cette même année, il se sépare de sa femme et retourne à Paris.

 

Il y réalise les décors et les costumes d’une pièce d’Albert Camus, L’État de siège et peint La Chambre (Washington, Smithsonian Institute) en 1947-1948).

 

En 1950 il effectue les décors de l’opéra Cosi fan tutte de Mozart au festival d’Aix-en-Provence.

 

 

En 1953, Balthus quitte Paris pour le château de Chassy, à Montreuillon, Nièvre, dans le Morvan, en Bourgogne, où il reste jusqu’en 1961, après l’avoir loué puis acheté. Il y achève La Chambre et Le Passage du Commerce-Saint-André (1952-1954, collection particulière). Il y peint plusieurs paysages, vus de ses fenêtres, dont les deux Jeune fille à la fenêtre de 1955 et 1957, deux portraits de Colette, la fille des métayers de Chassy.Il se crée un personnage de dandy et d’aristocrate « féodal », ainsi qu’il se décrivait, son appartenance à la noblesse restant non établie.

 

 

En 1961, Balthus est nommé directeur de l’Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, par André Malraux. Setsuko Ideta, jeune étudiante japonaise dont il est amoureux, l’y rejoint. Elle lui sert de modèle dans plusieurs tableaux dont La Chambre turque (1963-1966, Paris, Centre Georges-Pompidou). Il l’épouse en 1967 au cours d’un voyage au Japon.

En 1977, à la fin de son mandat romain, le peintre prend le thé au Grand Chalet de Rossinière, en Suisse, s’en éprend et l’achète. Il y vivra jusqu’à sa mort avec son épouse et sa fille Harumi. Il présente ses toiles à de nombreuses expositions de par le monde et il est encensé par la presse et les critiques.« 

 

Pour lire l’article complet :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Balthus

 

Signé : un dingue absolu de ce peintre !

 

 

 

 

 

Balthus

 

 



 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer