Autres journaux :


mardi 10 février 2015 à 08:00

C’est arrivé un 10 février… (Voir la vidéo)

2001 : le décès d'Henri Alekan !



Une rubrique qui, aujourd’hui et toujours grâce à l’encyclopédie libre (Wikipédia) nous permette de parler d’un « régional de l’étape »; en l’occurrence de :

 

HENRI ALEKAN 09 02 15

 

 

Photo : http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?t=1647&start=45

 

 

 

« Henri Alekan est un directeur de la photographie français, né le 10 février 1909 à Paris et mort le 15 juin 2001 à Auxerre (Yonne).

 

Nous allons nous « contenter » de sa bioggraphie car vous retrouverez toute sa biogaphie dans l’article dont nous vous donnerons le lien; donc sa :

 

Biographie

 

 

« Henri Alekan étudie au Conservatoire national des arts et métiers, puis à l’Institut d’optique, tout en suivant les cours pratiques de Pathé-Cinéma. Assistant opérateur (notamment du chef opérateur Eugen Schüfftan) dès 1928, ses sympathies syndicales pour le Front populaire l’amènent à créer une association des assistants opérateurs. Il est ensuite, jusqu’en 1940, cadreur puis chef opérateur.

 

 

Interdit d’exercer la profession de directeur de la photographie par la loi sur le statut des juifs du gouvernement de Vichy, il fonde à Cannes à l’automne 1940 le Centre artistique et technique des jeunes du cinéma (CATJC), qui prend la forme associative à Nice en mars 1941 et dont feront partie Philippe Agostini, Jacqueline Audry, Yves Baudrier, René Clément, Paul Gilson, Maurice Labro, Tony Leenhardt, Jean Lods, Louis Page, Georges Régnier, Claude Renoir, André Thomas…

 

 

À la Libération, il participe à la Commission supérieure technique (CST), fondée en septembre 1944 chez Max Douy par Jean Painlevé entre autres. Après guerre, il est également cofondateur avec Louis Daquin de la Coopérative générale du cinéma français, pour la production de films exigeants.

 

 

La célébrité vient à la Libération avec un des films produits par la Coopérative, La Bataille du rail de René Clément (1946), dans le style documentaire. La même année, le succès redouble avec La Belle et la Bête, de Jean Cocteau, dans le style fantastique. Son principal collaborateur est désormais le chef électricien Louis Cochet, qu’il a connu résistant.

 

 

Sans effets recherchés, mais toujours au service du réalisateur, Henri Alekan a joué de sa capacité à passer du réalisme à la poésie dans Les Maudits (René Clément, 1947), dans Les Amants de Vérone (André Cayatte, 1949), dans La Marie du port (Marcel Carné, 1949) ou dans Une si jolie petite plage (Yves Allégret, 1949), se révélant un maître de la photographie en noir et blanc. Le passage à la couleur ne le prend pas à de court, comme le montrent Austerlitz (Abel Gance, 1960) ou La Princesse de Clèves (Jean Delannoy, 1961).

 

 

Son engagement ne cesse pas avec le succès. Avec Albert Viguier et Max Douy, il crée l’AFC et prend des responsabilités au sein de l’Union des auteurs réalisateurs et techniciens du cinéma et de la télévision, qui est une caisse de secours.

 

 

En 1949, il assure lui-même la réalisation d’un documentaire, L’Enfer de Rodin. En 1986, il récidive avec La Petite Danseuse de Degas. En 1987, il apporte une contribution essentielle à la réussite des Ailes du Désir de Wim Wenders. Deux ans plus tard, il se met au service de l’IMAX pour un film de Pierre Etaix destiné à La Géode.

 

 

Au début des années 1970, afin de pallier l’absence de cours du soir à l’IDHEC, il crée le Cours Alekan, initialement accueilli par Sylvia Monfort dans son Carré (square des Arts et Métiers). Il fut ensuite déplacé dans le quartier Latin, à l’Institut de l’audiovisuel, rue Henri-Barbusse, puis à la cinémathèque du Palais de Chaillot, ensuite au Studio Action. Le cours, hébergé à sa fin à la Filmothèque du quartier latin qui était en liaison avec les universités de Nanterre et de Jussieu, s’est arrêté en 2009.

 

 

Son travail a inspiré Cosette Harcourt pour le style du célèbre Studio Harcourt.

 

 

Inventeur d’un procédé d’éclairage, Transflex, il consacre la fin de sa vie à des spectacles de mise en lumière des villes, les Chemins de lumière.

 

 

Il a participé au jury longs métrages du Festival de Cannes 1983.

 

 

Très engagé dans le syndicalisme et l’enseignement du cinéma, il a transmis dans un livre de référence son approche de la lumière, Des lumières et des ombres.

 

 

Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse. La cinémathèque de Boulogne-Billancourt, où il habitait, porte son nom« .

 

Pour lire l’article surtout sa  filmographie, cliquez sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Alekan

 

Signé : un amoureux de la lumière…

 

 

 

 

 

 

Henri Alekan by Gérard Courant – Cinématon #330

 

 

 



 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer