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vendredi 23 janvier 2015 à 07:29

C’est arrivé un 23 janvier… (Voir LA vidéo)

1928 : la naissance de l'immense Jeanne Moreau !



 

1928 : la naissance de l’immense Jeanne Moreau !

 

Une fois n’est pas coutume mais nous avons choisi de mettre « en avant » ce texte, compte tenu de la personnalité, au sens littéral du terme, dont nous allons parler !

 

 

 

Mille mercis encore à l’encyclopédie libre : Wikipédia de nous rappeler  que c’est un 23 janvier qu’est née :

 

JEANNE MOREAU 22 01 15

 

Photo : http://www.penseelibre.fr/jeanne-moreau-83-ans-le-23-janvier-2011%E2%80%A6-bonne-annee

 

« Jeanne Moreau est une actrice, chanteuse et réalisatrice française, née le 23 janvier 1928 dans le 10e arrondissement de Paris. Sa filmographie compte de grands noms du cinéma européen et américain, parmi lesquels Luis Buñuel, Theo Angelopoulos, Wim Wenders, Rainer Werner Fassbinder, Michelangelo Antonioni, Joseph Losey, Orson Welles ou encore François Truffaut, Louis Malle, André Téchiné et Bertrand Blier. Elle est la première femme élue à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France (en 2000 au fauteuil créé en 1998 dans la section Création artistique pour le cinéma et l’audiovisuel).« 

 

C’est ainsi que commence sa biographie mais, pour notre part, nous allons passer directement à sa :

 

Sa carrière

 

« En octobre 1946, elle entre comme auditrice à la Comédie-Française, puis début 1947, elle passe le concours d’entrée au Conservatoire tout en jouant un petit rôle dans Le Lever de soleil. En septembre 1947, elle participe au premier festival d’Avignon, avec des petits rôles dans trois pièces (elle joue la suivante de la reine (Léone Nogarède) dans Richard II). De retour au Français, elle obtient en décembre 1947 le rôle de Joas dans Athalie.

 

Pensionnaire de la Comédie-Française, elle s’y fait réellement remarquer en 1950 dans la pièce Les Caves du Vatican d’André Gide, mise en scène par Jean Meyer, dans le rôle de la petite prostituée. Ce rôle lui vaut la couverture de Paris Match et les félicitations de Paul Léautaud. En 1951, à la suite de la publication d’une photo d’elle dans la pièce Un mois à la campagne, son père la met à la porte de sa maison. Elle obtient ensuite un autre rôle de prostituée dans une reprise d’Othello, avec Aimé Clariond dans le rôle titre. C’est à cette occasion qu’Orson Welles, qui prépare l’adaptation cinématographique de la pièce, la découvre.

 

Démissionnant de la Comédie-Française, elle rejoint le TNP de Jean Vilar, se produit au Festival d’Avignon où elle joue le rôle de l’infante dans le Cid, avec Gérard Philipe, alors qu’elle aurait voulu celui de Chimène. En 1952, elle revient au festival avec le rôle de Nathalie d’Orange dans Le Prince de Hombourg, mais y est mal à l’aise et accepte, sur le conseil de Gérard Philipe, la proposition du Théâtre Antoine pour jouer dans la pièce L’Heure éblouissante d’Anna Bonacci (mise en scène de Fernand Ledoux), un rôle, encore une fois, de prostituée. Lors de cette pièce, elle rencontre Blaise Cendrars.

 

Elle obtient ses premiers rôles au cinéma dans Meurtres de Richard Pottier en 1950, puis dans Touchez pas au grisbi de Jacques Becker en 1954. La même année, elle est une très sensuelle et frivole Reine Margot pour Jean Dréville.

 

En 1956, alors qu’elle joue dans la pièce La Chatte sur un toit brûlant, elle rencontre Louis Malle qui prépare le film Ascenseur pour l’échafaud et le scénariste Roger Nimier qui lui présente Paul Morand. Cette œuvre révèle toute la subtilité de son jeu et Les Amants, qui fait scandale lors de sa sortie, lui donne l’image d’une héroïne moderne.

 

En 1958, lors du Festival de Cannes, elle rencontre François Truffaut qui prépare le film Jules et Jim et Henri-Pierre Roché, l’auteur, qui meurt peu après. À la suite du succès du film, elle rencontre Anaïs Nin qui veut Jeanne Moreau pour incarner son héroïne. Le film ne se fait pas, mais une solide amitié est née. Elle part en Californie pour jouer dans une série de films et, lors d’une soirée, Anaïs Nin lui présente Henry Miller qui lui dit un jour : « Surtout, ne dites jamais aux gens avec qui vous travaillez que nous sommes amis, votre réputation serait fichue ». Elle se lie aussi d’amitié avec Tennessee Williams et Peter Brook.

 

Alors qu’elle joue dans la pièce La Chevauchée sur le lac de Constance, elle rencontre Patricia Highsmith, qui vivait près de Fontainebleau, et avec laquelle elle se lie d’amitié.

 

Pour Roger Vadim, elle incarne un avatar de la marquise de Merteuil auprès de son compère de toujours Gérard Philipe dans Les Liaisons dangereuses 1960, transposition contemporaine du roman de Choderlos de Laclos. Elle obtient le Prix d’interprétation féminine du Festival de Cannes 1960 pour Moderato cantabile de Peter Brook, d’après Marguerite Duras.

 

En 1961, Michelangelo Antonioni lui confie le premier rôle de La Nuit aux côtés de Marcello Mastroianni et de Monica Vitti. Eva de Joseph Losey, Le Procès d’Orson Welles et La Baie des Anges de Jacques Demy confirment sa réputation de comédienne exigeante et rigoureuse, prête à mettre son talent au service d’œuvres ambitieuses et de metteurs en scène audacieux.

 

1962 marque un tournant dans la carrière de Jeanne Moreau avec le film Jules et Jim de François Truffaut. Le producteur Jacques Canetti sort la bande originale du film Le tourbillon, que Jeanne interprète dans le film avec Serge Rezvani à la guitare. Le succès est immédiat. Sa carrière en tant que chanteuse démarre avec deux albums originaux de Serge Rezvani (alias Cyrus Bassiak) en 1963 et 1967, dont le fameux J’ai la mémoire qui flanche et Tout morose (accompagnée par Elek Bacsik à la guitare, et Michel Gaudry). Suivront d’autres albums dont, en 1981, l’album sur des textes du poète belge Norge (le nombril, Pas bien, etc), toujours enregistré par Jacques Canetti.

 

En 1965, elle tourne en anglais, avec son ami Orson Welles dans son Falstaff.

 

Dès lors, elle ne cesse d’être sollicitée par de grands réalisateurs : Luis Buñuel (Le Journal d’une femme de chambre), Tony Richardson (Mademoiselle, Le Marin de Gibraltar) Bertrand Blier (Les Valseuses), Elia Kazan (Le Dernier Nabab), André Téchiné (Souvenirs d’en France), Rainer Werner Fassbinder (Querelle), Michel Deville (Le Paltoquet), Theo Angelopoulos (Le Pas suspendu de la cigogne), Wim Wenders (Jusqu’au bout du monde, Par delà les nuages coréalisé avec Antonioni) ou plus récemment Amos Gitaï (Désengagement, Plus tard tu comprendras).

 

Elle a retrouvé Truffaut dans un drame policier adapté de William Irish : La mariée était en noir en 1968 et avait également retourné avec Louis Malle trois ans auparavant dans Viva María ! où elle donnait la réplique à Brigitte Bardot. Pour sa prestation, elle avait d’ailleurs remporté un BAFTA en 1967. Losey a aussi fait de nouveau appel à elle pour Monsieur Klein et La Truite.

 

Encouragée par Orson Welles, elle passe à la réalisation avec Lumière en 1976 et L’Adolescente en 1979.

 

Jean-Pierre Mocky révèle ses talents comiques dans Le Miraculé avec Michel Serrault et Jean Poiret et l’adaptation de Frédéric Dard par Laurent Heynemann : La Vieille qui marchait dans la mer, lui vaut le César de la meilleure actrice en 1992.

 

Jeanne Moreau est souvent revenue au théâtre et toujours avec des prestations mémorables comme en 1973 dans La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke. En 1986, elle triomphe dans Le Récit de la servante Zerline d’Hermann Broch pour lequel elle obtient de nombreuses distincions dont un Molière. En 1989, elle revient au festival d’Avignon dans le rôle-titre de La Célestine de Fernando de Rojas.

 

Pour la télévision, elle collabore notamment avec Jean Renoir (Le Petit Théâtre de Jean Renoir), Jacques Doillon (L’Arbre) et de nombreuses fois avec Josée Dayan (Balzac, Les Misérables, Les Parents terribles, Les Rois maudits). La réalisatrice lui offre d’ailleurs, pour le grand écran, le rôle de son amie Marguerite Duras dans Cet amour-là, d’après le témoignage du dernier compagnon de l’auteur.

 

Actrice célébrée par les cinéphiles du monde entier, jouissant d’une filmographie de grand prestige, elle reçoit des mains de Sharon Stone en 1998 un hommage de l’Académie des Oscars pour l’ensemble de sa carrière. Il s’agit de la plus haute distinction délivrée par cette Académie pour une comédienne internationale, en reconnaissance de sa contribution à l’histoire du cinéma.

Elle a également interprété de nombreuses chansons en français, écrites principalement par Serge Rezvani, Géo Norge, Elsa Triolet, Marguerite Duras (India Song), ainsi que certaines inspirées par la musique brésilienne composées par Antoine Duhamel sur ses propres textes.

 

Elle est la seule comédienne à avoir présidé deux fois le jury du Festival de Cannes : en 1975 et en 1995. Elle y a aussi été plusieurs fois maîtresse de cérémonie. Elle a également présidé l’Académie des Césars de 1986 à 1988.

 

La filmographie de Jeanne Moreau a toujours laissé une place importante à la jeune génération de cinéastes européens. De fait, elle participe activement depuis 2003, d’abord comme présidente du jury, puis comme marraine fidèle, au Festival international des jeunes réalisateurs Premiers plans d’Angers.

 

En 2005, en parallèle au festival Premiers plans, Jeanne Moreau crée une école de cinéma, Les Ateliers d’Angers, qui est une main tendue à la relève. Chaque année depuis 2005, cette formation accueille une vingtaine de jeunes réalisateurs européens en quête de perfectionnement en techniques cinématographiques, afin de passer du court métrage au long métrage.

 

En 2010, elle enregistre l’intégrale du Condamné à mort de Jean Genet, interprété avec Etienne Daho et réalisé par ce dernier, à l’occasion du centenaire de l’anniversaire de naissance de l’écrivain. Elle revient à Avignon en juillet 2011 pour interpréter avec Etienne Daho l’intégrale du Condamné à mort2. En 2011 elle chante en duo avec Christian Olivier le single Emma, intégré à l’album L’an Demain des Tête Raides.« 

 

Pour lire le texte entier sans compter sa filmographie (impressionnante) :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Moreau

 

Signé : un fan absolu de l’actrice et de la chanteuse !

 

 Une vidéo qui a marqué les esprits à l’époque !

 

 

 VANESSA PARADIS & JEANNE MOREAU Le Tourbillon de la Vie (Cannes 1995)

 

 


 

 



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