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jeudi 11 décembre 2014 à 10:17

C’est arrivé un 12 décembre… (Voire la vidéo)

1999 : le naufrage de l'Erika !



Décidément, Wikipédia (l’encyclopédie libre) est une « bénédiction » (si nous étions étions croyant) pour alimenter cette rubrique car, aujourd’hui elle nous rappelle que :

 

erika 11 12 14

 

Photo : http://www.meretmarine.com/fr/content/naufrage-de-lerika-lheure-des-requisitions

 

« L’Erika est un pétrolier battant pavillon maltais (pavillon de complaisance) construit en 1975 et affrété par la société Total, qui a fait naufrage le 12 décembre 1999au large de la Bretagne, lors d’un transport de 30 884 tonnes de fioul lourd en provenance de Dunkerque et à destination de Livourne (Italie).

 

L’armateur était l’Italien Giuseppe Savarese. La gestion technique était assurée par la société Panship. La société de classification (chargée des contrôles) était la société RINA (Italie).

 

Le 25 septembre 2012, la société Total SA, la société RINA et deux particuliers ont été condamnés par la Cour de cassation française pour ce naufrage.« 

 

Suit un très long article qui va de la construction (en 1975, jusqu’au drame écologique !

 

Drame auquel nous allons, tout de suite arriver :

 

12 décembre

 

La situation s’aggrave

 

« À 0 h 10, la mer est très grosse avec des vents SO de force 9/10. La gîte reprend de 3 à 4° sur tribord et l’ullage du ballast no 2 tribord est passé de 10 à 5–6 m et, jusqu’à 3 h 0, l’eau qu’il contient est faîte vidangé en permanence. À 1 h 0, pour ménager le navire, le commandant met le cap au 050 jusqu’à 4 h 10.

 

À partir de 3 h 0, les fissures du pétrolier s’aggravent. Le navire avance à 5 nd et devient difficilement gouvernable mais la vitesse est maintenue. À 3 h 30, une fuite de fioul de la citerne no 3 tribord est constatée et a fait monter l’ullage de la citerne de 1,5 à 4 m. L’Erika met le cap au 085 afin d’atteindre Donges aussi vite que possible. Des traces de perte de fioul en mer sont constatées.

 

Via la fréquence de détresse HF2182, le Cross Étel essaie en vain d’entrer en contact avec l’Erika à 3 h 30, 3 h 40, et 3 h 5018. Il lui transmet ensuite un message pour demander sa position. À 4 h 5, l’Erika lui transmet que sa position est 47°11’N, 04.54 W, sa vitesse est de 9 nd et son cap est au 9518. »

 

Évacuation et rupture du navire

 

« À 5 h 54, le commandant de l’Erika envoie finalement un message de détresse et demande l’évacuation du navire, signalant la déchirure de la coque entraînant une voie d’eau. La préfecture maritime est informée et le Cross s’occupe de l’organisation du sauvetage.

 

À 6 h 12, l’Erika informe Panship que le bordé de muraille du ballast no 2 tribord s’arrache sur la moitié de sa longueur, se rabat sur le pont et coule. Le navire n’est plus gouvernable. À 6 h 20, il informe Total que les tôles de bordé s’arrachent toujours. À 6 h 55, l’Erika signale une dernière fois sa position : 47° 12′ N 4° 36′ O18. À 7 h 37, les secours aériens se mettent en œuvre.

 

Depuis 6 h 0, l’arrachement du bordé de muraille du ballast no 2 tribord se propage dans la tranche 2 par le bordé de fond. Le navire se plie, son pont agissant comme une charnière. À 8 h 8, dans les eaux internationales à 30 miles au sud de la pointe de Penmarc’h, l’Erika fait naufrage en commençant à se casser en deux ; les deux parties se séparent entièrement à 8 h 21. 7 000 à 10 000 t de pétrole se déversent dans la mer au moment du naufrage.

 

À 8 h 20, un hélicoptère Super Frelon est sur place et se met à évacuer l’équipage par hélitreuillage. À 10 h 43, les 26 membres de l’équipage sont entièrement évacués, le commandant quitte le navire en dernier.

 

À 16 h 0, la partie arrière de l’Erika (104,45 m) est remorquée par l’Abeille Flandre, basé ce jour-là à l’île d’Ouessant, pour l’écarter de Belle-Île-en-Mer, en vue d’un pompage de la cargaison. Parallèlement, le Malabar, un autre remorqueur, surveille la partie avant (environ 80 m)20. À 18 heures, le plan Polmar Mer est déclenché par la préfecture maritime de l’Atlantique.

 

L’article se poursuit par les suites, le coût etc… Article que vous devez absolument lire en entier en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Erika_(p%C3%A9trolier)

 

Signé : encore une fois dégoûté…

 

 

Enquête naufrage Erika

 

 



 



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