C’est arrivé un 15 août…
Naissance d'un grand humoriste : Pierre Dac !
Immense, même, devrions nous écrire car André Isaac, dit Pierre Dac, né donc le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne et mort le 9 février 1975 à Paris, est un humoriste et comédien français qui restera dans les mémoires. Mais il n’était pas que cela puisqu’il a également été, pendant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la Résistance contre l’occupation de la France par l’Allemagne nazie grâce à ses interventions sur Radio Londres.
Wikipédia (« l’encyclopédie libre »que nous affectionnons particulièrement) nous dit : ‘Pierre Dac est notamment l’inventeur du Schmilblick, un objet rigoureusement intégral qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout, et du mot Chleuhs pour désigner les Allemands durant le conflit planétaire de 1939-1945. Il popularise également l’expression « loufoque » formée à partir du Louchébem.
Après guerre, il constitue un fameux duo humoristique avec Francis Blanche, et conçoit et anime les populaires séries radiophoniques Signé Furax et Bons baisers de partout…. »
Auteur de nombreuses (et hilarantes ») séries radiophonique telles que « Malheur aux barbus« , éd. André Martel (1952-53), « Confession de Furax« , éd. André Martel (1952-53), »Le Boudin sacré« , éd. Spéciale (1971-72), « Le Gruyère qui tue« , éd. J.C. Lattès (1976), ou encore : « Le Parti d’en rire« , éd. du Cherche midi (1983) et l’inénarrable « Faites chauffer la colle !, il a tourné dans de nombreux films.
C’est en 1930, avec » Degreve de André Chotin« , un court métrage dont il est également scénariste qu’il commencer sa carrière, viendront ensuite : en 1932 : « Le Bidon d’or » de Christian-Jaque, puise ce seront en 1932 : « Les Gaietés de l’escadron » de Maurice Tourneur, 1932 : sotira « Le Fada de Léonce-Henri Burel » (un court métrage) suivi d’une foultitude d’oeuvres qui auront plus ou moins de succès : 1956 : « La Polka des menottes » de Raoul André, en 1960 : « Les Pique-assiette » de Jean Giraulten 1961 : « La Belle Américaine » de Robert Dhéry et Pierre Tchernia, en 1962 : « Césarin joue les étroits mousquetaires » de Émile Couzinet, en 1962 : « Le Gorille a mordu l’archevêque » de Maurice Labro… jusqu’en 1973 avec : » Le Trio infernal » de Francis Girod !
Wikipédia nous apprend encore que : « entre 1964 et 1966 il fait reparaître L’Os à Moelle et qu’en 1965, il se déclare candidat à la présidentielle, soutenu par le MOU, Mouvement ondulatoire unifié, dont le slogan était : « Les temps sont durs ! Vive le MOU ! ». Il désigne Jacques Martin Premier Ministre, et deux de ses futurs ministres : Jean Yanne et René Goscinny. À la demande de l’Élysée, et pour ne pas se fâcher avec le général de Gaulle, l’ancien résistant renonce et abandonne sa campagne. »Note de la rédaction : en 1981,Coluche, a repris l’idée avec toute la gouaille et l’impertinence qui faisait son charme !
Mais revenons-en à celui quie nous intéresse aujourd’hui : « En 1972, un square et une statue sont inaugurés en son honneur, à Meulan. Devant les photographes, Pierre Dac et Francis Blanche posent à leur manière, c’est-à-dire en satisfaisant sur le monument un besoin naturel…. »
Pour notre part, nous retiendrons de l’homme, qu’il a su rester modeste malgré le succès, et nous réjouissons, encore et toujours de son sketch avec son compère Francis Blanche : « Le Sâr Rabindranath Duval » (1957) qui, plus de 50 ans après, nous fait toujours rire. Al’instar de célèbres répliques d’Audiard dans l’incontrournable « Tontons flingueurs » et la scène de la cuisine !…
Signé » un inconditionnel et éternel « Dacophile »
Collection personnelle