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samedi 1 mars 2014 à 19:33

Fédération Départementale de la Ligue des droits de l’homme

Nouveau bureau et programme de la campagne nationale !



« Nous vous avons réuni ce soir afin de vous présenter le nouveau bureau de la Fédération Départementale de la Ligue des droits de l’homme et présenter les campagnes nationales de la LDH.

 

Notre fédération regroupe 7 sections : Montceau les Mines, Macon, Chalon/S/ Saône , le Creusot, Gueugnon, Autun, Tournus et peut, dès aujourd’hui annoncer la création d’une nouvelle section à Paray le Monial.

 

Notre nouveau bureau est composé de : Madame Alice Besseyrias de la section de Montceau les Mines, secrétaire de Monsieur Roger Wuscher trésorier, et de Aline Mathus Janet à la présidence.

 

Notre fédération a pour but de coordonner les différentes sections et parfois, comme c’est le cas aujourd’hui , de porter la parole de la LDH au niveau départemental.

 

En effet, La Ligue des droits de l’Homme entend mener une campagne d’envergure pour que la haine et le rejet ne fassent pas partie du débat des élections municipales. A travers conférences, débats, prises de parole, interpellations et actions, les militantes et les militants de la LDH seront présents pour réaffirmer les valeurs républicaines et faire entendre sa voix dans cette campagne.Pour mettre hors jeu électoral une conception haineuse d’un « tous contre tous », pour inciter l’ensemble des citoyen(ne)s à participer aux prochaines échéances municipales, il faut convaincre que ces élections représentent de véritables enjeux. C’est pourquoi la LDH entend porter dans le débat public des valeurs et des propositions qui servent l’intérêt général, basées sur la liberté, l’égalité et la fraternité.Il est d’autant plus important de le réaffirmer que les thématiques d’extrême droite, qu’elles soient portées par le Front national ou d’autres forces ou personnalités politiques, s’acharnent à dévoyer le débat public pour faire de l’étranger l’origine de tous nos maux.La LDH en appelle donc solennellement à toutes et tous. Il dépend de nous que la conception haineuse d’un « tous contre tous » soit mise hors débat, hors jeu électoral. Quelles que soient les convictions des un(e)s ou des autres sur les enjeux de l’emploi, de la protection sociale, du logement, notre devoir commun est de refuser de les laisser instrumentaliser par la désignation de boucs émissaires.Il est donc fondamental de participer au vote, de voter et faire voter. Sachons débattre du « vivre ensemble » dans lequel nous voulons inscrire notre avenir. Sachons, ensemble, dénoncer toutes les agressions racistes, antisémites, xénophobes, commises à l’encontre de la devise – Liberté, Egalité, Fraternité – qui fonde le pacte républicain

 

Parce que : les municipales c’est notre affaire, cette campagne sera l’occasion pour la LDH de développer des propositions autour de la gestion de la ville en les déclinant en sept thèmes

 

Ma ville, ma vie, je la veux… accueillante

 

Toute politique municipale se doit de garantir à chacun et à chacune une égale liberté de conscience. Il revient aussi aux municipalités de faire respecter la neutralité du service public et de veiller à ce que le droit du travail, quand il s’applique à l’entreprise privée, garantisse l’égalité de traitement et la non-discrimination. Etablir et faire respecter ces droits, c’est aussi la meilleure façon de combattre l’intégrisme, tous les intégrismes…

 

Ma ville, ma vie, je la veux… démocratique

 

Aujourd’hui, tout le monde constate que la démocratie fonctionne mal et, qu’à tous les échelons, elle doit être améliorée. A l’échelon local, tous les résidents et toutes les résidentes doivent pouvoir voter, peser sur l’utilisation des impôts locaux, faire entendre leur voix, participer plus directement à la vie de la cité…

 

Ma ville, ma vie, je la veux… fraternelle

 

Nos élu(e)s doivent veiller à ce que, dans la cité, aucun groupe ne soit discriminé en raison de ses origines, de sa précarité sociale, de son sexe. Toute population en souffrance ou qui connaît des difficultés particulières doit se voir proposer aide, écoute, accueil dans une structure…

 

Ma ville, ma vie, je la veux… juste

 

Une ville « juste » doit favoriser l’accès au droit de toutes et tous. C’est le rôle des Maisons du droit ou des Points d’accès au droit qui doivent exister partout. Il ne revient pas aux élu(e)s de favoriser des formes de justice privée, avec des initiatives du type « Voisins vigilants ». Quant aux relations police-citoyens, la création d’un récépissé de contrôle d’identité pourrait contribuer à les améliorer. C’est une proposition que soutient de la LDH.

 

Ma ville, ma vie, je la veux… libre

 

Aujourd’hui, beaucoup de villes sont dotées de caméras de vidéosurveillance, sans que l’efficacité de ces outils soit démontrée. Ces dispositifs impliquent des restrictions aux libertés et des atteintes à la vie privée. La LDH a toujours défendu l’idée que les importants crédits consacrés par l’Etat et par les villes à la vidéosurveillance seraient mieux utilisés s’ils permettaient le développement d’une police de proximité et un vrai travail de prévention. Quant aux fichiers municipaux, il appartient aux élu(e)s d’être vigilants pour en éviter la multiplication…

 

Ma ville, ma vie, je la veux… ouverte

 

Vivre dans une ville « ouverte », c’est vivre dans une cité où le va et vient entre la discussion et la décision est favorisé. Des lieux de confrontation doivent donc permettre le débat autour de tout ce qui concerne la vie de la cité, et notamment autour de la fiscalité locale. Des écoles ouvertes aux parents, une médiathèque, un centre social, une maison pour tous, sont autant de lieux qui réduisent les inégalités, créent du lien social et combattent le repli sur soi.

 

Ma ville, ma vie, je la veux… solidaire

 

Il revient donc aux municipalités de mener une politique foncière ambitieuse, d’assurer une prise en charge diversifiée de la jeunesse et d’assurer un accès aux soins garanti à toutes et à tous. Elles doivent aussi soutenir les associations parce que celles-ci constituent un maillon essentiel de la cohésion sociale.

 

Parce que nous sommes très circonspect s par rapport au dispositif voisin vigilant, nous apportons notre soutien aux habitants de Marcilly les Buxy qui s’opposent à la mise en place de ce dispositif dans leur village. Je leur laisse la parole afin qu’ils vous parlent de leur action dans leur commune et du combat qu’ils ont engagé contre ce projet. »

 


 

 

 

 


 

 

 

 

 




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