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vendredi 14 février 2014 à 19:42

RCEA

La réponse de Rémi Chaintron à René Beaumont



« Une fois de plus, dans une communication publiée le 14 février, René Beaumont travestit l’engagement de l’État sur la RCEA. Mélangeant le montant des crédits engagés en 2014 et le montant total des crédits qui seront consacrés à l’ensemble du projet de mise à 2×2 voies de la RCEA, il voit déjà un faux « déficit » de 20 millions d’euros en 2014.

 

Il ne faut pas confondre le plan global de rénovation, que l’État a fixé pour sa part à hauteur de 179 millions d’euros pour la première phase entre 2014 et 2019, et qui permettra de sécuriser les deux tiers de l’itinéraire, avec le montant qui sera seulement engagé pour l’année 2014, à savoir 10 millions d’euros.

 

René Beaumont, qui a présidé le Conseil général de Saône-et-Loire pendant de longues années aurait dû apprendre un principe très simple : lorsque l’on planifie un investissement sur une dizaine d’années, les montants annuels dégagés pour le payer sont forcement irréguliers.

 

Ainsi, quand on commence à faire des travaux, on consacre une somme moins importante en année n, puis celle-ci grossit quand les travaux avancent. Par exemple, dans les années n+1 et n+2, ce seront 55 millions par an qui seront payés pour la réalisation de la première phase de travaux sur la RCEA. Si « seulement » 10 millions sont prévus en 2014, c’est que les travaux ne commenceront comme convenu qu’en septembre 2014, donc sur un seul trimestre, ce qui réduit forcement le volume financier affecté. C’est aussi que cette première année est essentiellement dévolue à la finalisation des acquisitions et des études, opérations préalables qui avaient été abandonnées par une droite trop occupée à organiser la mise en concession avec péages.

 

Que masque alors cette recherche permanente de querelle de chiffres de la part du Sénateur ? L’aigreur, sans doute, de ne jamais avoir obtenu les mêmes engagements à l’époque où il était l’ami du pouvoir en place, et sûrement l’impossibilité de reconnaitre honnêtement la vérité sur cet investissement de l’Etat en Saône-et-Loire.

 

Quant à l’appel au catastrophisme et l’allusion aux « morts évités dans l’Allier » et à ceux que « nous aurons en Saône-et-Loire », la bassesse de ces propos n’honorent pas son auteur et ne méritent même pas réponse, tant ils sont éloignés du minimum de décence qui devrait guider un élu de la République. »

 

 

CHAINTRON 2012

 

 



 

 

 

 

 





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