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mercredi 2 janvier 2013 à 17:29

Imagerie médicale

La Bourgogne renforce ses équipements : en Côte d'Or cette année, en Saône-et-Loire en 2016 ?



 

L’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne vient d’autoriser l’installation de cinq appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM). De nouvelles demandes pourront être examinées pour répondre à des « besoins exceptionnels » sur les sites de la Haute Côte-d’Or et de Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre.
Cancers, accidents vasculaires cérébraux… L’imagerie par résonance magnétique (IRM) occupe désormais une place essentielle, tant dans le diagnostic de nombreuses pathologies que dans le guidage thérapeutique ou le contrôle de l’efficacité des traitements.

 

 

Avec onze appareils installés, soit 6,7 appareils par million d’habitant, la Bourgogne affichait jusqu’alors un taux d’équipement très inférieur à la moyenne nationale. Conformément aux orientations du Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) 2012-2016, le directeur général de l’Agence régionale de santé vient d’autoriser de nouvelles installations pour améliorer l’accès à ces équipements lourds en assurant le maillage du territoire.

 

Sur le territoire de santé de Côte-d’Or, où quatre appareils fonctionnent déjà, quatre appareils d’IRM supplémentaires sont autorisés : au CHU de Dijon, à la clinique Bénigne-Joly de Talant, à la clinique de Fontaine- lès- Dijon (IRM spécialisé dans les affections ostéo-articulaires) et au centre hospitalier de Beaune.
Pour faire face au « besoin exceptionnel » reconnu par la commission spécialisée de l’offre de soins (CSOS) pour la Haute Côte-d’Or, un nouvel équipement sera implanté à Semur-en-Auxois. Une fenêtre de demande d’autorisation s’ouvrira du 15 janvier au 15 mars 2013.
Le centre hospitalier intercommunal de Châtillon-Montbard, le centre hospitalier de l’Auxois-Morvan, le centre hospitalier de Semur-en-Auxois et les radiologues libéraux doivent organiser leur coopération sous la forme juridique de type GIE (Groupement d’intérêt économique) ou GCS (Groupement de coopération sanitaire) pour déposer un dossier conjoint.

 

Ce mode de fonctionnement doit permettre de renforcer les complémentarités entre les établissements hospitaliers du nord de la Côte-d’Or et se poursuivra à moyen terme à travers un projet médical de territoire associant l’ensemble des acteurs dans le cadre d’une plateforme territoriale de téléradiologie, afin de garantir notamment la
permanence des soins.
À noter encore pour la Côte-d’Or que le SROS sera révisé pour que le CHU et le centre Georges-François Leclerc, à Dijon, puissent déposer conjointement une demande d’appareil d’IRM spécialisé en cancérologie, ce qui portera donc à dix le nombre d’IRM dans le département, dont trois spécialisés et à vocation régionale.

 

– Sur le territoire de la Saône-et-Loire, aucune demande d’autorisation n’a été déposée à ce jour. Le département compte quatre appareils. L’objectif du SROS est de porter ce chiffre à six à l’horizon 2016, en autorisant deux IRM supplémentaires, l’un sur le site de Chalon-sur-Saône, l’autre sur Mâcon.

 

– Dans la Nièvre, le Schéma prévoit de doubler l’équipement à Nevers, où est installé le seul appareil d’IRM du département. Une nouvelle fenêtre de demande d’autorisation sera également ouverte du 15 janvier au 15 mars prochains, pour examiner le dossier de Cosne-sur-Loire au regard du « besoin exceptionnel » lié à l’isolement géographique reconnu par la CSOS. Ce qui portera donc à trois, le nombre d’appareils d’IRM de la Nièvre.

 

– Sur le territoire de l’Yonne, qui dispose de deux IRM, deux appareils supplémentaires sont inscrits dans le SROS. Le dossier déposé par la clinique Sainte-Marguerite d’Auxerre a été accepté par l’ARS de Bourgogne, à condition que l’établissement engage une coopération avec le centre hospitalier d’Auxerre.

 

Le SROS prévoit en effet que ces coopérations public/privé permettent une permanence d’accès aux IRM 24 heures sur 24 sur les sites de Dijon, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Auxerre et Sens.
Cette organisation de l’offre doit servir l’amélioration de l’efficience de la prise en charge, mais aussi la qualité et la sécurité des actes d’imagerie.
La Bourgogne comptera à terme 23 appareils d’IRM, ce qui place la région au dessus de la moyenne nationale (12 appareils par million d’habitants).

 

 



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