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vendredi 4 mai 2012 à 01:49

Législatives 2012 (2e circonscription)

À Droite, la campagne est lancée



 

 

Pour Jean-Marc Nesme, la ruralité,

« c’est le beau, le bien et le bon ! »

 

 

Jean-Marc Nesme a lancé officiellement sa campagne ce mercredi 2 mai, chez lui, à Paray-le-Monial. Pour cette soirée, la première d’une longue série de dix-sept rendez-vous à travers toute la circonscription, le député-maire, qui brigue là un cinquième mandat, est venu expliquer devant quelque 130 personnes les grandes lignes et les thèmes phares de sa campagne. Autant de sujets que, lui et son suppléant, Roger Burtin, maire de Mary, défendront jusqu’au 10 juin. Et peut-être même au delà…

 

 

 

 

 

 

Jean-Marc Nesme et Roger Burtin ont choisi de placer leur campagne sous le signe de la ruralité forte. Ils l’avaient déjà clamé haut et fort il y a quelques jours, à Mary, en petit comité. Ils l’ont dit et redit mercredi soir à Paray devant une assistance plus fournie. Et ils continueront de le revendiquer tout au long des seize autres réunions publiques prévues jusqu’à la veille du premier tour des législatives.

 

« Parce que la ruralité, comme l’explique le député-maire parodien, ce n’est pas qu’un mot, c’est une valeur de civilisation pour aujourd’hui et pour demain. C’est là que l’identité de la France trouve ses racines. C’est là où s’expriment le mieux l’authenticité et la solidarité ; le beau, le bien et le bon. C’est là où se construisent le réel et la vraie autonomie de la pensée face à la cléricature médiatico-politique parisienne qui nous toise avec mépris parce qu’ici, nous savons encore résisté aux pensées obligatoires qu’elle nous impose ! »

 

 

« La ruralité, dernier rempart face aux impostures… »

 

 

 

 

Et ce microcosme parisien, Jean-Marc Nesme ne peut plus le supporter ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il a voulu solliciter un nouveau mandat : « Aujourd’hui, en France, les seuls territoires qui puissent jouer le rôle de remparts sont les nôtres, ceux d’une ruralité forte qui n’a à faire aucun complexe ! Cette cléricature, quel que soit le résultat de dimanche, ne doit pas prendre le pouvoir à l’Assemblée nationale par l’intermédiaire de ses candidats. Parce que c’est à l’Assemblée nationale que se votent et se font les lois au nom du peuple français. Je ne souhaite pas que la Gauche caviar, qui aime tellement les pauvres qu’elle veut en faire venir le plus possible de l’étranger, mette la main sur l’Assemblée nationale, dernier rempart face aux impostures d’une idéologie qui a marginalisé le juste et l’injuste, le vrai et le faux, l’efficace et l’inefficace, le bien et le mal. Alors que tout ne se vaut pas. »

 

 

 

Pour lui, les seules choses qui vaillent sont les vraies valeurs, celles dont le monde rural est encore dépositaire. Et ces valeurs, Jean-Marc Nesme et Roger Burtin entendent bien les défendre au cours de leur campagne, au quatre coins du Charolais-Brionnais.
Sur l’accompagnement de la fin de vie, l’élu parodien rappelle ainsi que cela passe par les soins palliatifs regrettant que « la cléricature médiatico-politique parisienne ait réussi le tour de force que faire admettre que cela passait par l’euthanasie, c’est-à-dire le permis de tuer. »

Si cette idée était validée, on assisterait, selon lui, « à la création d’une inégalité coupable dans l’accès aux soins : certaines personnes seraient dirigées vers les établissements de soins palliatifs, d’autres vers ceux pratiquant l’euthanasie. Selon quels critères pourrait-on décider pour les uns et les autres ? Qui nous dit que cela ne deviendra pas une variable d’ajustement des dépenses de santé ? Et nous ne sommes pas d’accord ! »

 

 

Famille : « Ne pas détruire les conceptions légitimes ni le bon sens ! »

 

 

Autre sujet de société, même combat : la famille. « Le bon sens veut qu’elle soit composée d’un père et d’une mère. Et la même cléricature est sur le point de convaincre que la famille passe par le mariage et l’adoption homosexuels. Je ne souhaite pas que ça se légalise. Cela créerait une discrimination entre les enfants élevés par un père et une mère et les autres élevés dans l’altérité. On n’a pas à juger les personnes homosexuelles, ni à les condamner, mais on n’a pas non plus à détruire les conceptions légitimes et de bon sens. Là dessus, on ne transigera pas ! »

Comme sur la légalisation de la consommation des drogues douces… demandée par le maire de Dijon « qui pourrait être amené à être le futur ministre de l’Intérieur ! »

 

 

 

Le territoire du Charolais-Brionnaise sera également au centre des débats. Les deux hommes expliqueront au fil de leurs visites pourquoi la ruralité a un fort potentiel « contrairement à ce qu’on nous dit depuis des décennies ».

La défense des classes moyennes « indispensable parce que c’est la trame de la vie économique et sociale de la ruralité » sera une autre de leurs priorités : « Elles souffrent aujourd’hui psychologiquement : elles sont assez riches pour payer des impôts, mais pas assez pauvres pour recevoir des prestations. Il y a un très gros problème des classes moyennes dans notre pays. La coalition PS-Verts veut en plus créer huit impôts nouveaux, soit 20 milliards d’euros par an, qui toucheraient d’abord les classes moyennes. Or, l’appauvrissement des classes moyennes, c’est l’appauvrissement de la ruralité ! »

 

 

« Rester unis et tirer dans le même sens »

 

La ruralité forte passe enfin par l’union : « Nous avons réussi avec les maires du Charolais-Brionnais à dépasser nos frontières communales et cantonales, nos querelles de clocher pour nous réunir dans un syndicat mixte, pour faire ensemble ce qu’une commune ou une intercommunalité ne peut pas faire seule. C’est la seule solution pour préparer l’avenir de notre territoire. Je suis disposé à réfléchir à des partenariats, des collaborations avec les communes du Nord de la circonscription qui le souhaitent pour qu’elles bénéficient de cette dynamique. (…) Nous avons des projets, mais on ne peut les réussir dans un territoire aussi vaste  qu’en restant uni et en tirant dans le même sens. »

 

Les infrastructures routières et ferroviaires, le haut et très haut débit, la solidarité envers les personnes âgées (protection des retraites, des pensions, prise en charge de la dépendance quand les familles n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins…) ou encore l’offre de soins seront, eux aussi, des thèmes abordés ces prochaines semaines lors des réunions que les candidats espèrent voir placer sous le signe du dialogue et de l’échange : « Nous n’avons pas la science infuse, on ne connaît pas tout, nous devons donc écouter et échanger avec la population ! »

 

 

Delphine CRESSON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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