« La réflexion personnelle » du ministre de L’Education Nationale prouve la nécessite de poser le problème de la dépénalisation des drogues douces et ainsi de mener une large concertation autour de l’usage du cannabis.

 Les prises de position en faveur d’une dépénalisation peuvent choquer certains de nos concitoyens mais il est important de cesser toute hypocrisie sur le sujet. En effet, la consommation de cannabis, ce n’est pas moins de 4 millions de consommateurs dont 1,5 millions de consommateurs réguliers et 120 000 interpellations en 2010.

Alors, outre les questions de santé publique qui se devront d’être abordés, il est urgent de mettre fin aux trafics illicites dans nos banlieues mais aussi dans nos campagnes.

Le tout répressif  a montré ses propres limites et le démantèlement, il y a  quelques jours, d’un vaste réseau de blanchiment d’argent a prouvé une fois de plus que les sommes en jeu sont colossales et alimentent d’autres formes de délinquance comme la fraude fiscale. Les spécialistes estiment à pas moins de 1 milliard les recettes fiscales  que pourrait engendrer la légalisation du cannabis.

Le Parti Radical de Gauche (PRG) par la voix de son président Jean-Michel Baylet qui avait ouvert le débat lors des primaires citoyennes en proposant la légalisation du cannabis, restera attentif quant à la positon du Gouvernement et espère que ce dernier se ne glissera pas dans la voie d’une certaine forme de « conservatisme sociétal » qui serait contraire aux idées progressistes de la Gauche. »

Tristan BATHIARD
Secrétaire départemental adjoint du PRG 71
Membre du Conseil National des Jeunes Radicaux de Gauche