« L’attribution du Prix Nobel de la Paix à l’Union Européenne est une reconnaissance importante de ce projet européen qui a apporté 60 ans de paix et de stabilité à notre continent. Cette récompense symbolique est aussi un encouragement à l’action de la Politique Extérieure et de Sécurité Commune (PESC), qui contribue – certes peut-être encore trop modestement- à rendre notre environnement international plus sûr et plus juste », a déclaré vendredi l’eurodéputé Arnaud Danjean (UMP, PPE), président de la sous-commission Sécurité et défense du Parlement européen.

« Bien sûr, au regard de toutes les crises et conflits qui continuent autour de nous, ainsi que des tensions qui persistent dans certaines zones du continent européen, certains ne manqueront pas de souligner les insuffisances du projet européen.

Mais face à ce qui a déjà été réussi, en considérant que 3 générations ont pu vivre dans la paix -une durée inédite dans l’histoire de l’Europe- le cynisme facile des souverainistes grincheux est bien dérisoire et de mauvaise foi », a poursuivi Arnaud Danjean.

« Il l’est d’autant plus que le projet européen, au-delà des difficultés économiques que nous traversons, reste un modèle regardé avec respect et considération par beaucoup d’autres pays, qui ne bénéficient pas d’un environnement régional pacifié et stable », a souligné le député européen.

« Le Prix Nobel doit au moins avoir cette vertu de rappeler aux jeunes générations européennes que la paix n’est jamais une évidence, qu’elle se construit avec le courage de responsables visionnaires, comme l’ont montré Schuman, Monnet, De Gaulle, Adenauer, et tous ceux qui ont refusé la fatalité morbide des guerres civiles européennes », a conclu Arnaud Danjean.