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mercredi 10 octobre 2012 à 11:19

Adoption du Traité européen

Un retour bienvenu à la réalité selon l'UMP71



 

« Ainsi, le Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG) a finalement été adopté à l’Assemblée nationale française à une très large majorité, dans la forme dans laquelle il avait été signé par Nicolas Sarkozy en mars dernier. Tant mieux, car il était temps que les États européens, en particulier ceux qui partagent une monnaie commune, s’engagent à réduire un endettement excessif qui plombe nos économies, ainsi qu’à mieux coordonner leurs politiques budgétaires.
Cette position responsable, de bon sens, l’UMP l’a toujours exprimée depuis la signature de ce traité, en mars 2012, par 25 chefs d’États et de gouvernements européens. Nous ne pouvons donc que nous féliciter que la France en engage enfin la ratification.

 

Il aurait d’ailleurs été plus sain que ce débat ne soit pas caricaturé par les contorsions et mensonges socialistes. Les sujets européens sont suffisamment complexes comme cela. Mr Hollande et tous les ténors socialistes, désormais au gouvernement, ont trompé les Français en promettant que ce traité serait renégocié (il ne l’a pas été d’une seule virgule !). Ils nous ont ensuite assuré que leur volte‐face s’appuyait sur un « pacte de croissance » que François Hollande aurait arraché à Mme Merkel lors du sommet du 29 juin à Bruxelles.
Sur ce point, qui justifie le changement à 180 degrés des socialistes, notamment en Saône‐et‐Loire, il faut rétablir la vérité des textes et des faits :

 

– le « pacte de croissance » ne contient que des mesures déjà existantes (ainsi des 70 mds de fonds structurels européens ou des 50 Mds de crédits sollicités de la Banque européenne d’investissement) ou en cours d’adoption mais proposées bien avant l’arrivée de M. Hollande au pouvoir (ainsi de la fameuse taxe sur les transactions financière, proposée en septembre 2011 par la Commission européenne et poussée par N. Sarkozy, ou encore les « project bonds », encore à l’état virtuel et étudiés depuis plus d’ un an au Parlement Européen !).

 

– Ce pacte de croissance contient en outre des dispositions tout à fait explicites centrées sur la « compétitivité », en insistant sur « l’assainissement des finances publiques », sur le besoin de « réformes structurelles », évoquant même des « privatisations ». Je doute que nos députés socialistes, dont ces mots ne font assurément pas partie du vocabulaire, aient bien lu ce fameux texte !
Bref, sur ce sujet européen fondamental, comme sur bien d’autres malheureusement, pour Mr Hollande et son gouvernement, le retour à la réalité est impitoyable. Le reniement, c’est maintenant ! »

 

Arnaud Danjean, député européen, secrétaire départemental de l’UMP71

 

 



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