De Bourbon-Lancy au Palais Bourbon…

Ils étaient 205 nouveaux députés à découvrir l’Assemblée nationale aujourd’hui. Parmi eux, Édith Gueugneau, élue dimanche députée du Charolais-Brionnais. La Bourbonnienne a fait ses premiers pas au Palais Bourbon. Outre la visite ses nouveaux locaux, la députée s’est pliée à toutes les formalités administratives, passage obligé de cette rentrée : photo d’identité, remise de la carte de député, d’un budget, répartition des bureaux…

Elle revient pour Charolais-news sur cette première journée à Paris.

Charolais news : Qu’avez vous ressenti aujourd’hui en entrant à l’Assemblée nationale ?

Édith Gueugneau : J’ai vécu une journée pleine d’émotion parce que je me suis retrouvée face à toutes ces choses, à tous ces lieux que je n’avais vus jusque-là qu’au travers des images télévisées. Ce qui m’a troublé, c’est cet hémicycle qui m’a paru plus petit que ce que j’imaginais. C’est un petit théâtre, donc moins impressionnant que prévu. J’ai aussi découvert la bibliothèque lors de notre visite, un très bel endroit.

C. N. : Quel a été le programme de cette « rentrée des classes » ?

É. D. : C’est vraiment cela, une rentrée des classes puisque c’était plus un parcours administratif qu’autre chose. On a récupéré la fameuse valise qui contient les documents présentant l’Assemblée nationale, son règlement, son fonctionnement… On a appris aussi beaucoup de choses sur le fonctionnement d’un cabinet d’un député et rempli des papiers.

Ensuite, ce midi, on s’est retrouvé pour déjeuner avec les quatre autres députés du département.

C. N. : Un moment, on l’imagine, très agréable après avoir vécu la campagne tous ensemble ?

É. D. : On a quand même apporté une belle victoire pour la Saône-et-Loire. C’était donc un réel plaisir d’être ensemble et on va continuer à se voir régulièrement. On a déjà commencé à parler des places que l’on aimerait occuper dans les commissions. Pour ma part, j’ai demandé à être dans la commission Économie. On va essayer de bien se les répartir pour ne pas être tous au même endroit et pouvoir travailler ensemble en synergie.

C. N. : Est ce qu’en arrivant aujourd’hui à l’Assemblée, vous vous êtes rendue compte, encore plus encore, des responsabilités qui vous incombent désormais ?

É. D. : Je savais déjà qu’en étant députée, c’était une grande et lourde responsabilité. Mais effectivement, on se rend bien compte que c’est une autre dimension. C’est porter la politique du gouvernement, c’est un vrai engagement.

Je n’ai jamais douté un seul instant du sérieux de cette mission, de ce mandat de députée. Le protocole particulier, très sérieux, n’a fait que confirmer les choses. La responsabilité est importante, les enjeux aussi. On va porter, assumer et décliner la politique de François Hollande, sur le territoire.

C. N. : Quel est votre programme pour la suite de la semaine ?

É. G. : Je retourne à Paris les trois prochains jours pour récupérer mon bureau, régler quelques petits détails administratifs et d’organisation. Il y aura également l’élection du président de groupe… Et ce week-end, je serai dans le Charolais. Dimanche, je serai à Mont pour la Fête du foin, un premier déplacement très simple. J’ai l’habitude d’y aller, mais, là, j’ai entendu dire que les gens attendaient la députée avec impatience !

Propos recueillis par Delphine CRESSON

Feux de la Saint Jean et courses cyclistes, le samedi 23 juin 2012