Réunion de travail avec le ministère du Travail à Paris sur le sort d’Allia (Social – Politque)
"Nous, élus du Charolais-Brionnais, restons mobilisés !"
Nous avons tout d’abord rappelé aux représentants du ministère du Travail les enjeux d’une éventuelle fermeture d’Allia, les conséquences que cela pourrait engendrer sur le territoire et souligné nos inquiétudes pour les employés ainsi que pour les habitants du département. Cette réunion nous a également permis de demander de la part de l’Etat une action publique afin de revitaliser notre territoire de Saône-et-Loire et plus particulièrement le Charolais-Brionnais. Rappelons que l’annonce de la fermeture d’Allia revêt une véritable dimension industrielle, sociale et humaine que nous mesurerons pleinement.
De son côté, le ministère du Travail nous a affirmé que ses services avaient rencontré très rapidement après l’annonce la direction de l’entreprise ainsi que les conseils syndicaux afin de faire un tour d’horizon des problématiques.
Aussi, le ministère du Travail nous a assuré que dès le début la recherche la plus efficace possible d’un repreneur avait été envisagée. Le ministère réfléchit par ailleurs aux possibilités de maintien d’une certaine activité sur le site de Digoin, tel que l’investissement dans la recherche et le développement de manière à valoriser les atouts d’Allia en terme de qualité.
A propos de l’avenir des salariés, nous avons rappelé au gouvernement la nécessité – si aucun repreneur ne devait être trouvé – d’appliquer la loi de sécurisation pour l’emploi, afin que chaque employé de l’entreprise puisse être accompagné comme il se doit.
Une rencontre sera organisée prochainement avec le cabinet de Christophe Sirugue, Secrétaire d’Etat à l’Industrie, afin de suivre le dossier et d’avancer sur la question de l’application de la loi Florange, qui impose aux grandes entreprises envisageant de fermer un établissement de rechercher un repreneur. »
Edith GUEUGNEAU – Député de Saône et Loire (2ème circonscription)