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mardi 13 mai 2014 à 17:04

Élections européennes 2014

Meeting national Europe Écologie Les Verts à Dijon



Comme vous le savez, nous voterons le 25 mai pour désigner nos représentants au Parlement Européen. Ce vote, à la proportionnelle,est régional et nous faisons partie de la région Grand-Est qui comporte 5 régions françaises : Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine. Quand on sait que plus des deux-tiers des lois françaises découlent de lois européennes, on se dit qu’il vaut peut-être mieux s’intéresser un peu au sujet. 

 

Ce lundi 12 mai se tenait à Dijon un grand meeting réunissant plusieurs candidats EELV du Grand Est et d’autres intervenants venus les soutenir et affirmer la position écologiste au sein de l’Europe

 

Les candidats EELV se vantent d’être les plus présents au parlement européen, puisqu’ils ne cumulent aucun autre mandat. Les enquêtes dudit parlement leur donnent raison sur ce sujet. Actuellement, le groupe des Verts, Alliance Libre Européenne compte 58 députés sur 766, soit un peu moins de 8 %.
C’est peu pour lutter contre les lobbys de l’agro-chimie, du nucléaire et de l’ultralibéralisme qui font quotidiennement du forcing au parlement.

 

La tête de liste de la région Grand est Sandrine Bélier et son second colistier Antoine Waechter avaient réunis autour d’eux pour ce meeting dijonnais de nombreuses personnalités politiques ou de la société civile. Ainsi se succédèrent au micro Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan, mais Emmanuel Giboulot, vigneron de Côte d’Or qui a défrayé la chronique en refusant le traitement chimique de sa vigne bio qui, suite à son procès, approche des 900 000 soutiens et a réussi à faire modifier plusieurs arrêtés préfectoraux sur le traitement des vignes contre la flavescence dorée, Pascal Durand, tête de liste EELV en région parisienne et Emmanuelle Cosse, actuelle secrétaire nationale d’EELV.

 

Ils ont pris successivement la parole pour présenter les différents combats que souhaitent mener les députés européens Verts : donner une nouvelle orientation à la Politique Agricole Commune pour favoriser l’agriculture biologique et raisonnée, limiter les pesticides et les produits cancérigènes, refuser les OGM, préserver la bio-diversité et réduire les pollutions, soutenir le développement de l’économie durable et de l’éco-tourisme, donner vie à une vraie politique européenne de réindustrialisation des territoires grâce à la transition énergétique…

 

Cela signifie, pour les candidats EELV, une présence quotidienne au parlement et un combat de tous les écologistes européens face aux conservatismes et aux lobbys des multinationales pour qui l’intérêt privé passe bien avant l’intérêt collectif.

 

A propos de combat à mener, le nouveau projet de traité de libre-échange TAFTA en est un de taille pour les écologistes.

 

Voilà en résumé ce qu’en dit Wikipédia :

 

« La zone de libre-échange transatlantique ou en anglais : Transatlantic FreeTrade Area, soit TAFTA est un accord commercial et d’investissement en cours de négociation entre l’Union européenne et les États-Unis, envisagé pour 2015.

Si le projet aboutit, il s’agira de la plus importante zone de libre échange de l’Histoire, couvrant plus de 46 % du PIB mondial. Ce projet est parfois présenté comme le premier pas vers l’établissement d’une Union transatlantique réalisant l’unité économique du Monde occidental. »

 

Les accords transatlantiques devraient induire « une harmonisation progressive des réglementations et de la reconnaissance mutuelle des règles et normes en vigueur ». Ces négociations portent en effet moins sur les droits de douanes (déjà faibles entre les États-Unis et l’Europe – leur annulation étant plutôt à l’avantage de l’Europe) que sur les normes, réglementations et autres « barrières non tarifaires » au commerce transatlantique.

 

Des éléments clés des textes en discussion ont cependant été révélés. Le point essentiel est la possibilité offerte aux entreprises de poursuivre des États dont la politique entraverait leur activité commerciale, même s’il s’agit d’une politique de santé publique.

 

Comme des entreprises ont déjà dans d’autres cadres poursuivi des États au nom du respect d’accords commerciaux internationaux, les critiques supposent que le traité permettra de faire de même en Europe comme aux États-Unis. Par exemple un cigarettier pourra s’en prendre à un État pour sa législation anti-tabac, un marchand d’OGM pourra mettre la France à l’amende pour son refus de ces produits … Cela reviendrait, pour les écologistes, à donner un blanc-sein aux multinationales et à enlever tout pouvoir aux états.

 

C’est pour cela et bien d’autres combats à mener pour « donner vie à l’Europe des citoyens » que Sandrine Bélier a en fin de meeting exhorté ses troupes à voter et faire voter pour la liste EELV.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 




 

 



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