« Thomas Thévenoud s’émeut. « J’ai le droit constitutionnel de déposer un amendement ou un texte de loi », s’exclame-t-il pour justifier son action en faveur de la PMA. Invoquer le droit constitutionnel est culotté venant d’un député qui a voté la permission à Bruxelles de contrôler notre Budget !

Mais la question n’est pas là. Il défend la procréation médicalement assistée tout en distinguant GPA/PMA, car il n’est pas favorable à la gestation pour autrui. Pourtant l’un ne va pas sans l’autre. Invoquer l’égalité des droits « réels » interdit de refuser aux gays ce que les lesbiennes auraient. Monsieur Thévenoud se rend-il compte que, par cette distinction, il viole les « principes socialistes » qui fondent son élection ? Voudrait-il être l’auteur d’une nouvelle discrimination homme/femme ?

Le recul du gouvernement, sur ce projet ambiguë et provocateur sur les questions de filiation, n’a pas seulement pour motif la peur de la rue. C’est l’aveu implicite que le projet GPA/PMA était un « joujou électoraliste » pour ramener des voix !

De plus, le Président Hollande n’avait pas intérêt à diviser artificiellement les Français à l’approche des municipales. Son bilan est tellement catastrophique qu’il ne veut pas voir ses amis socialistes locaux payer les pots cassés… Monsieur Thévenoud ajoute que pour gagner en mars prochain, il vaut mieux éviter de reculer. En réalité, il vaut mieux éviter de se planter… Il serait candidat, il le saurait !

Mais je tiens à rassurer notre cher député mâconnais. Lui qui aime voir la France soumise à l’union européenne verra prochainement cette dernière nous imposer le néfaste rapport Lunacek. Un rapport qui consacre sa chère PMA… alors, qu’il ne s’inquiète pas. »

Maxime Thiébaut
Délégué national à la Génération de la Reconquête (Debout la République)
Secrétaire départemental DLR de Saône-et-Loire