Ce jeudi soir, le préfet de Saône-et-Loire, François Philizot, a visité la Maison de Saint Vincent de Paul, lieu d’hébergement et d’accueil de nuit, situé 20 rue du 11 Novembre à Paray-le-Monial… Cette visite était surtout organisée pour voir si le dispositif de la campagne hivernale dans le département est bien en place avec l’arrivée de l’hiver.

François Philizot était accompagné du sous-préfet de Charolles, Jean-Philippe Trioulaire, du maire de Paray, Jean-Marc Nesme, du président de la Communauté de communes de Paray-le-Monial, André Accary, de Martine Charrier, directrice départementale de la Cohésion sociale , d’Evelyne Berille, et bien sûr du président de l’association de Saint Vincent de Paul, Bernard Comte.

La maison, composée de deux étages, est un des points d’accueil de nuit sur le département, avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon, Charolles, Chauffailles, La Clayette, Cluny, Le Creusot, Digoin, Génelard, Gueugnon, Louhans, Mâcon, Marcigny, Montceau, Montchanin, Pierre-de-Bresse, et Saint-Marcel.

« Une chaîne de solidarité où chaque maillon est important »

Ce dispositif départemental de premier accueil et d’hébergement en Saône-et-Loire repose sur une vingtaine de lieux gérés par des associations de bénévoles, ce qu’a souligné le préfet : « On a besoin des bénévoles et des associations pour que cela puisse exister. C’est une chaîne de solidarité et chaque personne est un maillon important de la chaîne. »

Dans le Charolais-Brionnais, ce dispositif est constitué de huit petites structures gérées pour cinq d’entre elles, par quatre du secours catholique et par une association la Maison Saint Vincent de Paul, et les trois autres par des Centres Communaux (Digoin, Gueugnn et Marcigny).

50 bénévoles et 2 salariés à Paray

À Paray, l’association se compose de cinquante bénévoles et de deux salariés en CDI, les veilleurs de nuit (Daniel et Denis) pour que la maison d’accueil tourne toutes les nuits, 7 jours sur 7. Il s’agit d’un accueil de dix lits dont six en permanence.
Ils peuvent être appelés par le 115 pour savoir s’il y a une place de libre. Les repas sont confectionnés par l’hôpital. Car sur les 3528 nuitées en 2012 (1087 séjours) dans le Charolais-Brionnais, cela représente par personne : une douche, des draps, un repas le soir et un petit déjeuner le matin. Les personnes peuvent rester jusqu’à trois jours consécutifs dans le même lieu.

L’État accompagne ces structures à hauteur de 73 000 euros, auxquels s’ajoutent les financements dédiés aux opérateurs de l’État, tels ceux concernant, par exemple,  le 115 ainsi que les services d’accueil, d’orientation, d’accompagnement et d’insertion, coordonnés par le SIAO (Service Intégration d’Accueil et d’Orientation par vocation départementale), le SAO (Service d’Accueil et d’Orientation, pour les droits sociaux CMU et RSA), le SARS (Service d’Accompagnement et de Réinsertion Sociale) et même l’association Le Pont.

Chaque représentant des lieux d’accueil du Charolais-Brionnais était là pour présenter son établissement. Comme la Croix Rouge locale qui dépanne certaines associations en lits et autres aides…
Cette visite s’est conclue par le verre de l’amitié dans la salle du restaurant de la Résidence Parodienne.

Antoine DARNAND

Contact : Maison Saint Vincent de Paul, 20 Rue du 11 Nombre, 71600 Paray-le-Monial. Tél : 03 85 81 06 99.