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mardi 16 octobre 2012 à 21:15

Santé et sécurité

Thème d'un colloque avec ACSES à Paray-le-Monial



 

 

 

Thème d’un colloque avec ACSES à Paray-le-Monial

 

 

 

L’association des chargés de sécurité des établissement des soins, en partenariat avec le Centre hospitalier de Paray, a tenu son colloque régional de la sécurité en milieu hospitalier ce mardi à Paray-le-Monial.

 

 

 

 

 


 

C’est le directeur de l’hôpital, Jean-Marc Herman, qui a ouvert ce colloque, en souhaitant la bienvenue aux soixante participants représentants des entités dans le domaine des soins sur une trentaine de département. Il a excusé le maire Jean-Marc Nesme, hospitalisé et en convalescence quelques jours.

 

 

 

 

 

Le commissaire de police, Rachel Ferrari, a expliqué le protocole tripartite relatif à la sécurisation des établissements de santé, et présenté l’observatoire national des violences en milieu de santé.

 

 

Puis, c’était au tour de Jean-Pierre Marcelko de présenter l’expérience de la mise en application de la sécurité dans les établissements.

 

 

 

 

 

 

Un point important a été présenté par l’adjudant José Tranquille de la gendarmerie de Paray, sur la police technique et scientifique : préserver les traces et indices, protéger une zone, éviter les pollutions… tout cela sur un lieu de sinistre ou de mort ou même suite aux agressions sexuel en hôpital.

 

 

 

 

 

 

Puis ce fut le tour à la cybercriminalité et de la protection des données sensibles, par Muriel Frety, responsable du système d’information du CH de Paray : protection, sécurité d’accès, secret des données, codages des données pour les transferts via Internet, sauvegardes et externalités, formation des agents.

 

D’autres thématiques étaient au programme de cette journée d’information telles que :

– l’approche pour la réduction des risques  liés aux actes malveillants

– l’application de la méthodologie de réduction des risques

– l’étude de sûreté et de sécurité publique

– les textes règlementaires incendie et malveillance

– la formation continue et la gestion des situations d’agression et de violence.

 

 

 

 

 

 

Rolland Chaussy, enseignant au Lycée du Sacré Cœur de Paray-le-Monial, était invité avec toute sa classe de formation d’agent de prévention et de sécurité. Cette classe mixte prépare un CAP en deux ans.

 

 

 

 

 

Quelques partenaires soutenaient le colloque et tenaient un stand de présentation de leurs produits : Siemens, Abloy, CNPP, Gevolys et Siemens Finances.

Le cocktail et le repas a été confié à la Résidence Parodienne, et le service aux élèves de l’hôtellerie du Sacré Cœur de Paray-le-Monial.

 

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Entretien avec Jean-Pierre Marcelko, responsable de la sécurité de l’hôpital de Paray, et membre de l’ACSES :

 

 

 

 

 

 

Charolais-News : Présentez-nous votre association ?

Jean-Pierre Marcelko : L’association a été créée en 1994 par de nombreuses structures venant de plusieurs départements en France. Son siège social est situé au CH de Soissons, dans l’Aisne. Elle est composée de 480 adhérents repartis sur l’ensemble du territoire français. Chaque année environ 70 nouveaux membres nous rejoignent.

 

C. N. : Quels sont ses objectifs ?

J.-P. M. : Regrouper les chargés de sécurité des établissements de soins (publics ou privés) pour sensibiliser dans plusieurs domaines aux problèmes de la sécurité. Mettre nos connaissances en commun pour trouver les meilleures solutions aux problèmes en matière de sécurité. Être reconnu par les pouvoirs publics et  mettre en place un statut adapté à notre fonction, ainsi qu’une formation continue. Enfin, promouvoir la sécurité en générale.

 

C. N. : Quel est le but de cette journée à Paray ?

J.-P. M. : Informer et conseiller nos adhérents, les chefs d’établissement de soins.

 

C. N. : Qui a été invité à y participer ?

J.-P. M. : 70 personnes d’établissement de France de centres hospitalier de : Rennes, Colmar, Chaumont, Dijon, Dijon, Mâcon, Paray-le-Monial, La Clayette, Digoin, Charolles, La Guiche, et Mardor de Couches (rééducation).

 

C. N. : Quelle est, par exemple, l’organisation de la sécurité dans un hôpital local ?

J.-P. M. : Suivre toutes les procédures de sécurité vers les personnes, être en relation permanente avec la gendarmerie locale, assurer le suivi des accès aux ordinateurs et des données pour que chaque agent hospitalier fasse attention de ne pas laisser les données ou papiers au vu du public.

 

C. N. : Y a-t-il une différence avec une maison de retraite ?

J.-P. M. : Non, c’est le même problème à tous les niveaux de la sécurité des personnes, des biens et des données personnelles informatisées.

 

C. N. : Quels sont les risques rencontrés dans les établissements de soins ?

J.-P. M. : Agression verbale ou physique, les vols dans les chambres, les enlèvements d’enfant, etc…

 

C. N. : Les risques augmentent-ils avec le temps ?

J.-P. M. : Oui il y en a de plus en plus et cela va avec les évolutions de la société. Beaucoup d’établissements de soins disposent donc d’un pôle de sécurité interne à leur centre. Nous sommes confrontés à de plus en plus aux problèmes de sécurité, surtout dans les établissements où beaucoup de monde circulent.

 

Antoine DARNAND

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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