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jeudi 21 juin 2012 à 02:59

Exercice de sécurité civile SNCF en gare de Chagny

Notre reportage photo



 

 

Le scénario catastrophe en images

 

 

Ce mercredi soir, la préfecture de Saône-et-Loire organisait un exercice de sécurité civile à la gare de Chagny pour tester la mise en œuvre des procédures d’alerte et de gestion de crise entre les différents partenaires (SNCF, SDIS, SMU, gendarmerie…), la mise en œuvre du dispositif ORSEC « nombreuses victimes » et la communication de crise…

 

 

 

 

Jean-Yves Ledemé, chef du service interministériel de défense et de protection civile, explique ici les raisons de cet exercice et ses objectifs. 

 

Charolais news était sur place pour suivre le déroulement de cette soirée…

 

 

 

 

Mercredi 20 juin, 20 h 30, une voiture tombe d’un pont sur les rails SNCF au moment même où un TER entre en gare de Chagny. Le véhicule est traîné sur 200 mètres.

Cet accident fait de nombreuses victimes dans le train et la voiture. L’alerte est aussitôt donnée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une trentaine de voyageurs se trouvent à l’intérieur du train. Certains sont blessés gravement, d’autres plus légérement. Deux personnes sont tuées dans l’accident. Une femme, sur le point d’accoucher, est bloquée dans les toilettes.

Ce sont les élèves de l’IFSI Chalon qui se prêtent au jeu. Tous ont un rôle bien particulier et possède une fiche sur leur état de santé. Sachant que cette fiche évolue au fil de la soirée en fonction de la rapidité de l’intervention des secours.

 

 

 

 

Moins d’un quart d’heure après l’alerte, les premiers secours sont sur place. Les sapeurs-pompiers de Chagny sont les premiers sur les lieux et constatent l’étendue de la catastrophe. Ils sont chargés de faire un premier état des lieux et de prodiguer les premiers secours…

 

 

 

 

Une famille se trouve à bord du véhicule accidenté…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dispositif ORSEC (Organisation de la réponse de sécurité civile) « nombreuses victimes » est activé par le préfet, sur proposition du SDIS ou du SAMU. Ce dispositif prévoit « les procédures de secours d’urgence à engager en vue de remédier aux conséquences d’un accident catastrophique pouvant entraîner de nombreuses victimes. Il détermine les moyens, notamment médicaux, à affecter à cette mission. »

 

 

 

 

 

L’exercice est contrôlé par les différents partenaires pour permettre de voir les problèmes de coordination, par exemple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les sapeurs-pompiers des autres centres du département arrivent au fur et à mesure. Chalon, Mâcon, Digoin rejoignent ceux de Chagny. Les arrivées sont décalées, le dispositif monte en puissance. Ce rythme d’intervention permet de mieux répartir les secours et de ne pas voir arriver cinquante ambulances en même temps. Pareil cas rendrait la tache plus délicate et les interventions confuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce genre d’exercice permet de faire travailler en gestion de crise le réseau sécurité civile avec les différents partenaires concernés.

 

 

 

 

Les équipes de la Croix rouge, ainsi que d’autres associations de protection civile comme l’association départementale de protection civile ou l’ADRASEC, association départementale des radioamateurs au service de la sécurité civile, sont également sur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins d’une heure plus tard, les médecins du SAMU et leurs équipes arrivent sur les lieux de la catastrophe. Les blessés vont commencer à être pris en charge. Pour ce genre d’accident, il s’agit de médecine de catastrophe, ce qui veut dire que l’objectif est d’en sauver un plus grand nombre. Dans le cas de la médecine classique, on essaie de sauver tout le monde. L’exercice est de telle ampleur en effet que les moyens sont dans l’immédiat insuffisant pour sauver tout le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les premières victimes commencent à être sorties du train. Direction le PMA (poste médical avancé) installée dans le restaurant désaffecté de la gare.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au PCO (poste de commandement opérationnel, la situation tactique permet avec un dessin d’expliquer la situation. Plus clair qu’un long discours ce schéma permet de comprendre ce qui se passe plus clairement. À côté, un tableau de gestion des moyens (les véhicules et équipes sur place) et un autre présentant qui s’occupe de quoi complètent ce dispositif.

 

 

 

 

 

 

La direction des opérations revient au sous-préfet, ici le sous-préfet de Chalon, Jacques Havard Duclos. C’est ensuite le commandant des opérations de secours qui coordonne l’ensemble des opérations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au PMA, on s’organise. Il y a une entrée et une sortie. Les victimes sont enregistrées à l’entrée, un médecin de tri les envoie dans une zone ou une autre en fonction de leur état de santé. On parle d’urgence absolue ou relative.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque victime a une fiche une fois que le médecin du Samu l’a consultée. En fonction des résultats de l’examen, le médecin régulateur du Samu dit dans quel hôpital on envoie telle ou telle personne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premier point presse à 22 h 30. Comme en situation réelle, le sous-préfet fait un état des lieux de la situation : 34 personnes concernées, 3 décès, 12 blessés graves, 18 légers et une personne choquée. 60 pompiers sont engagés, 25 gendarmes pour la circulation et l’accueil autour de la gare, 25 secouristes sont là également, ainsi que les équipes de la SNCF.

La circulation des trains n’est pas perturbée puisque aucun train n’est arrêté sur les voies à l’arrière de l’accident. L’électricité a été coupée pour éviter tout risque d’incendie. Le train et la voiture sont également hors de danger question incendie.

Prochain point presse dans une heure… à la fin de l’opération.

À savoir également, cet exercice s’arrête aux portes de l’hôpital.

 

 

 

 

 

 

 

Textes et photos : Delphine CRESSON

 

 

 

 



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