« Une trentaine d’enseignants de la voie technologique industrielle de lycée (STI) s’est rassemblée ce jeudi 27 septembre devant la maison des syndicats de Chalon.

Ils souhaitaient attirer l’attention de l’opinion publique et alerter les autorités  académiques et ministérielles  des dégâts causés par la réforme de la voie technologique : Initialement prévue pour augmenter son attractivité et donc d’augmenter les effectifs de la voie technologique industrielle, avec un objectif de plus 35%, cette réforme est en passe d’échouer car après 2 ans de mise en œuvre on ne retrouve toujours pas les effectifs immédiatement antérieurs à la réforme. De plus elle met en péril toute la voie technologique notamment au niveau de la formation des techniciens supérieurs en asséchant le vivier de recrutement des BTS avec pour conséquence, la réduction dramatique d’une voie de formation essentielle au redressement de l’industrie française.

Les enseignants demandent une mise à plat de cette réforme dans le cadre de la loi d’orientation sur l’Ecole qui va être élaborée par le nouveau gouvernement et Ils exigent le respect de leur discipline de formation. En effet, le ministère leur impose un changement de discipline ne correspondant pas à leur formation initiale et ils n’ont pas pu profiter d’une formation continue suffisante pour atteindre le niveau nécessaire à la pratique de l’enseignement que l’on souhaite leur imposer.  (42 spécialités seraient rassemblées en 4 disciplines).

La plupart de ces enseignants refusent ce changement, le considère arbitraire et contraire aux procédures de changement de discipline. Ils se réservent le droit de le contester devant les tribunaux si le Ministère et le Rectorat essayaient de passer en force.

Entendu par le Rectorat de Dijon, ils ont obtenu que leurs représentants syndicaux (FSU, UNSA, FO, SNALC, CFDT, SUD, CGT)  tous unis autour de cette question STI, soient reçus le 8 octobre par le recteur de Dijon.
L’affaire est donc à suivre. »