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mardi 13 novembre 2012 à 01:13

Conseil général de Saône-et-Loire

Soixante-dix emplois d'avenir soutenus par le Département



 

Soixante-dix emplois d’avenir soutenus par le Département

 

 

Le Conseil général va continuer à s’engager aux côtés des jeunes. L’emploi et l’insertion font partie de ses priorités, preuve en est une nouvelle fois avec le soutien à soixante dix emplois d’avenir dans les mois à venir, comme l’a annoncé ce lundi matin Rémi Chaintron.

 

 

 

 

Le 22 octobre dernier, les Départements ont eu la reconnaissance de l’État pour leurs missions de proximité et de solidarité. Elle s’est traduite par dix engagements réciproques pour encourager la croissance, l’emploi et les solidarités. « Le Président de la République, le Premier ministre et six ministres se sont, notamment, engagés sur le dernier point à régler le problème du financement de la dépendance dès 2014, précise le président du Conseil général. Cette réforme du financement de la dépendance avait déjà été annoncée par le précédent gouvernement, qui n’avait pas tenu ses promesses. Cet engagement est très important pour un département comme le nôtre, où nos besoins sont galopants. Où l’importance du reste à charge nous met en difficulté. »

 

En contre partie, et pour contribuer au redressent du pays, les départements se sont engagés à travailler aux côtés du gouvernement sur des thématiques particulières, comme l’emploi des jeunes. Une catégorie touchée par un fort taux de chômage surtout chez les personnes peu diplômées ou habitant en zone rurale.

Cette aide passe par les emplois d’avenir, qui s’adressent aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, sans diplôme ou peu qualifiés, et originaires des zones urbaines dites sensibles ou des zones rurales.

 

Tous les départements se sont donc engagés à créer 7 000 emplois d’avenir en 2013, la Saône-et-Loire en soutiendra, de son côté, 70 : 20 en direct dans ses services avec des formations individualisées et accompagnées ; 50 cofinancés en direction des petites communes, des intercommunalités et du monde associatif.

 

L’État subventionnera chaque emploi à hauteur de 75 % du Smic, pour une durée d’un à trois ans (CCD ou CDI), généralement à temps plein. Restera donc 25 % à la charge des employeurs, soit 6 000 euros par an environ. Pour les cinquante emplois d’avenir co-financés, le Conseil prendra 50 % de ce reste à charge (donc des 25 %) par le biais d’une subvention directe aux associations et collectivités locales.

 

« Cela entre dans notre politique d’attractivité et de compétitivité. Nous entendons donc prendre notre part dans l’emploi économique », déclare Rémi Chaintron qui précise également que l’objectif de ces emplois est bien de former les jeunes pour les embaucher ensuite en CDI. 

« Il s’agit d’un véritable accompagnement des jeunes dans l’emploi, et pas simplement de financer un emploi, poursuit Nathalie Leblanc, vice-présidente en charge de l’insertion. Il y a derrière toute une logistique pour assurer un emploi pérenne, en CDI, et maintenir ainsi nos jeunes sur leur territoire en fonction des besoins locaux. »

 

Ces emplois d’avenir seront créés progressivement, en fonction des besoins. Il ne s’agit pas là de remplacer des personnes partant à la retraite. Des annonces seront passées via Pôle emploi. Plusieurs secteurs d’activités sont concernés : la culture, le tourisme, la précarité énergétique, le sportif, l’aide aux personnes…

 

 

D. C.

 

 

 

 

 

 



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