Dans le cadre de sa session de formation à l’export, la CCI 71 a invité deux entreprises à parler de leur expérience sur les marchés étrangers. Une grosse entreprise, une plus petite… mais la même hargne pour conquérir les clients.

Des stagiaires attentifs aux conseils prodigués

Durant les huit mois qui vont ponctuer ce stage, dont quatre sur le terrain, les stagiaires de la CCI profitent des expériences accumulées par les chefs d’entreprises. Invités par la responsable de la formation, Anne Colin,  deux témoins sont venus apporter une réflexion sur le métier d’assistant à l’export.
Des représentants de deux entreprises très différentes. L’une, creusotine, est dans une phase de montée en puissance sur les marchés extérieurs, sur un produit très particulier, la musique comme forme thérapeutique. Notamment pour le troisième âge. Marc Boudot, dirigeant de Onze-Plus, couronné par de nombreux oscars à l’innovation entend bien mettre ses juke-boxes un peu partout en Europe, le marché est immense. Et sa création  fera, d’ailleurs, l’objet d’une thèse universitaire et de communications dans les revues médicales : la musique comme thérapie contre la maladie d’Alzheimer…ce n’est pas une utopie. L’entreprise est de dimension familiale et veut s’affirmer, d’où la nécessité pour elle de recruter des compétences à l’exportation. Et celles délivrées par la formation de la CCI lui conviennent parfaitement.

Marc Boudot de Onze-Plus et Anne Colin, en charge de la formation à l’export

Autre facette des métiers de l’exportation, Abraservice. L’entreprise chalonnaise est présente sur tous les continents. Elle est leader européen dans la distribution d’aciers résistants à l’abrasion et d’aciers à Haute Limite d’Elasticité. Un must qui séduit…mais rien n’est joué d’avance, il faut vendre parce que la concurrence existe. La directrice des activités « export », Stéphanie Michaud est venue expliquer ce en quoi consistait son métier et prodiguer quelques conseils pratiques aux stagiaires. « L’export est une philosophie, gérer un tel service nécessite une pensée différente, une approche plus fine de l’entreprise face aux marchés ».

On a parlé salaires, horaires de travail (il ne faut pas craindre de travailler tôt le matin ou tard le soir en fonction du décalage horaire du client), de l’art de négocier et rédiger des contrats commerciaux et de valoriser l’entreprise.

La matinée a été animée et très fructueuse pour tous.

                 
   
                Stéphanie Michaud, d’Abraservice en conférence