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lundi 16 juillet 2012 à 10:12

L’innovation au programme d’un système performant

A Sennecey-le-Grand, les directeurs généraux du Réseau Galilé, autour de leur président, Éric Michoux ont donné leur vision du concept de l'innovation en entreprise



 

A l’initiative d’Oseo qui a classé le Réseau Galilé parmi les 1000 entreprises qui font l’économie française, les éditions Pearson ont publié « Le rebond de la France » qui compile une centaine d’expériences réussies en termes d’innovation en entreprise. Éric Michoux et Jean-Claude Boyer en ont signé la préface, rappelant notamment que l’innovation en entreprise est un moteur de développement incontestable dont le retour sur investissement se paye cash.

 

 

La spécificité du Réseau c’est d’aligner plusieurs métiers, en mécanique de précision, dans le nucléaire ou dans la manutention. « Et chacune des entreprises est un cas spécifique qui développe sa propre vision de l’innovation » explique Jean-Claude Boyer, le numéro deux du Réseau et qu’on voit, ces derniers mois, aux avant-postes de l’export. Parce que l’innovation conduit à « pousser les murs ». C’est ainsi que  chez Provea, à Vénarey-les-Laumes, Gregory Fricou explique « que c’est en étant à l’écoute du client qu’on avance. Les Russes sont venus nous solliciter sur des marchés de niche et nous avons de belles perspectives en Allemagne et en Roumanie, c’est notre avenir. » Avec cinq ingénieurs sur dix-neuf salariés, l’entreprise est un concentré de matière grise. 

 

 

Tout comme chez CLM Industrie, à Chevigny-saint-Sauveur où l’on développe les outils de demain à destination du nucléaire. Son directeur général, Renaud Gaudillière, a deux fers au feu, avec la Chine et l’Angleterre pour la réalisation d’équipements pointus destinés aux EPR chinois avec des perspectives sur les équipements anglais à venir et ceux de Flamanville.  Quant au chalonnais Escofier, plus que d’innovation, c’est de révolution dont il faut parler. Dans les ateliers, aujourd’hui, on teste une machine qui va bouleverser la taille des pignons pour les boites à vitesses de l’industrie automobile. L’outil fonctionne dans les ateliers chalonnais et les premiers contacts avec les pros de l’auto sont plus qu’encourageants. Au fil des salons internationaux, en quelques mois, le concept s’est imposé. On ne taillera plus dans la ferraille, on moulera des produits de synthèse, dix fois plus résistants  et plus légers. Là, on est dans le développement durable et le but est de se hisser sur le podium des leaders mondiaux de la machine outils.

 

 

Côté manutention, chez Siem à Mâcon, dirigée par Richard Devevey, Manustra Lyon par Patrick Mathevon, B2M Avignon avec à sa tête Frédéric Sofflichi et Coloc Provence que dirige Romain Bellon, le management est à l’identique, tourné vers une idée majeure, le service de proximité. « On est sur des petites idées, des petits aménagements mais qui, mis bout à bout, font la différence » note Richard Devevey. Selon Frederic Sofflichi qui, avec Romain Bellon représente Nissan Forklift sur le Sud de la France « on est des alchimistes qui faisons la synthèse des opportunités d’un grand groupe international face aux impératifs d’un service de proximité dédié à nos clients. » Chez Manustra on joue la carte du chinois Hangsha « car ce sont des gens qui vont vite et sont à notre écoute » précise Patrick Mathevon qui fera, en septembre stand commun sur le salon de la manutention de Lyon.

 

 

Parce que c’est dans ses gènes, le Réseau Galilé, qui est déjà, à lui seul et de par son concept une belle innovation industrielle, va continuer à enfoncer le clou et faire face à la complexité des marchés mondiaux en apportant des solutions qui n’empruntent pas forcément des chemins convenus. 

 

 

 

 

 

 



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