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mardi 26 juin 2012 à 22:25

École supérieure internationale des métiers de l’aérien à Saint-Yan

Des formations pour des métiers en pleine croissance



 

On peut avoir dix-huit ans ou vingt ans, avoir la tête dans les nuages et regarder le ciel en rêvant… sans pour autant manquer d’ambition ! Parce qu’à Saint-Yan depuis peu, l’ESIMA (École supérieure internationale des métiers de l’aérien) propose des formations aux jeunes qui veulent devenir hôtesse de l’air, steward ou agent d’escale ou de sûreté.




 

 

 

 

 

 

Implantée sur le site de l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon depuis neuf ans, l’ESIMA est aussi aujourd’hui à Saint-Yan. Cette école supérieure technique privée (Centre de formation conventionné Aviation civile) forme aux métiers de l’aérien. Les formations diplômantes sont dispensées par des spécialistes agréés par le rectorat de Lyon et bientôt de Dijon, qui apportent leur expertise chacun dans leur domaine de compétence. 

 


Le transport aérien emploie près de 120 000 personnes en emplois directs et quatre fois plus d’emplois indirects : personnel navigant, systèmes d’information, supports, exploitation, maintenance, commercial.
Il regroupe notamment : les activités régulières avec le transport de personnes, de marchandises et de courrier sur des lignes régulières et selon des horaires déterminés (hors vols charters) et les activités non régulières avec le transport de personnes et de marchandises réalisés par les charters, les avions-taxis, les locations d’avions avec pilote, les excursions aériennes, la formation au pilotage, les hélicoptères…

 

 

 

Des métiers en pleine croissance au niveau mondial

 

 

Le transport aérien s’appuie sur des activités d’assistance aéroportuaire (assistance à l’avion et aux passagers, assistance administrative au sol et assistance opérationnelle), des activités de maintenance aéronautique : entretien en ligne des aéronefs, maintenance, ainsi que des services aéroportuaires.


La croissance du transport aérien a connu et connaîtra des inflexions liées aux évènements géopolitiques, à la conjoncture économique, notamment au prix du pétrole, ce qui jusqu’à présent n’a pas remis en cause les tendances à moyen terme.

 

Toujours est il que l’on se trouve aujourd’hui face à des métiers en pleine croissance au niveau mondial (+ 6,8 %). 2,5 milliards de passagers sont transportés chaque année dans le monde. 


Même si rien n’est annoncé pour le moment, ESIMA se tient donc toujours prête aux vagues de recrutement. « Nous devons être en avance, signale Gisèle Araque, directrice d’ESIMA. Parce que le jour où une compagnie aérienne demande 10 ou 100 personnes, il faut les lui fournir, tout de suite. »

Tant en France qu’à l’étranger : « L’emploi c’est aussi l’Europe. On respecte toutes les procédures, la réglementation internationale est la même. Les métiers auxquels nous formons peuvent donc s’exercer hors des frontières. Une seule condition : la pratique de l’anglais est indispensable. »

 

 

 

« Formater les jeunes et les avertir des contraintes des métiers de l’aérien »

 

 

 

Les métiers de l’aérien sont très divers : si on ne voit souvent que les pilotes et les hôtesses, il faut savoir qu’il existe 52 métiers au sol. Des métiers également très difficiles pour lesquels les contraintes sont importantes : « Ce sont des métiers très endurants. Et les jeunes seront très vite usés s’ils ne sont pas passionnés, prévient Gisèle Araque. Nous devons avertir les personnes intéressées des contraintes de ce secteur de l’aérien. Comme nous devons également les formater en 17 semaines, en les faisant passer du survêtement au costume. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Les formations dispensées


 

 

Agent d’escale, mention complémentaire accueil dans les transports : 17 semaines de cours, 17 semaines en stage en milieu professionnel de septembre à mai
L’agent d’escale/assistance aux passagers assure l’accueil et la prise en charge des voyageurs utilisant un ou plusieurs modes de transports, au départ, à l’arrivée, en correspondance ou en accompagnement (aérien, maritime, ferroviaire).

Les agents d’escale/assisteurs peuvent évoluer vers des postes d’encadrement de personnel d’accueil, ou vers d’autres postes plus techniques comme agent de trafic.


Il faut être titulaire, au minimum, d’un bac toutes séries, , avoir une bonne maîtrise de l’anglais et d’une deuxième algue, avoir une excellente présentation, un goût du travail en équipe et des horaires décalés, être mobile géographiquement (prévoir des frais d’hébergement), avoir une carte nationale d’identité ou un passeport valide, et n’avoir aucun antécédent judiciaire.

 


L’agent d’escale accueille, informe et oriente les passagers, gère les problèmes, enregistre les passagers et les bagages, réalise les contrôles de sûreté et fait l’embarquement. 
Les emplois concernés par cette formation : Métiers opérationnels des compagnies de transport de voyageurs, des aéroports, des gares maritimes, des gares ferroviaires, des organisateurs de voyages ou des entreprises proposant des services complémentaires.

 

 

Agent de sûreté aéroportuaire (300 h : 160 en centre de formation, 140 en entreprise).

L’ASA assure l’inspection filtrage, c’est-à-dire le contrôle d’accès, l’inspection filtrage des personnes, de objets transportés, des bagages en cabine, des bagages en soute, du fret, des véhicules, des avions et leur surveillance. Tout ce qui monte dans un avion doit être filtré. L’ASA utilise divers matériels : le contrôleur radioscopique (images RX), le portique détecteur de métaux, le scanner de bagages de soute, et le détecteur de traces d’explosifs.

Ce métier présente des contraintes : horaires décalés, station debout, exposition à des tests fréquents de la part des autorités afin de maintenir la vigilance opérationnelle et le niveau de performance des agents de sûreté.
Les employeurs peuvent être des gestionnaires d’aéroports, des compagnies aériennes, des sociétés d’assistance passagers, piste, fret.

 

Hôtesse de l’air et steward (Cycle de formation au Certificat de Formation à la Sécurité – N° Approbation DGAC : F CFS 10-22). Ce métier peut permettre d’évoluer vers un poste de chef de cabine : c’est le responsable des PNC et l’interlocuteur privilégié du commandant de bord, ce qui implique plus de responsabilités.

 

Les PNC accueillent les passagers à bord de l’avion et veillent à leur confort. Ils veillent à leur sécurité et sont capables de leur, porter secours et de donner les premiers soins aux passagers le nécessitant.

Tenue impeccable, excellente éducation, maîtrise parfaite de l’anglais… l’attitude des PNC doit être irréprochable pour fidéliser le client. Il/elle est l’image de la compagnie aérienne.

Les PNC sont les garants de la sécurité à bord de l’appareil. Ils sont responsables, sous l’égide du commandant de bord, du bon déroulement du vol.

 

Prérequis
– TOEIC anglais : 750 maîtrise parfaite de la langue française. L’anglais est requis pour les sélections des compagnies aériennes

– Tout public : aucune restriction de nationalité


– Avoir entre 18 et 30 ans à la date d’inscription à l’examen


- Niveau baccalauréat ou titulaire du baccalauréat
- N’avoir aucun antécédent judiciaire, problème de moralité, de comportement, en rapport avec l’environnement professionnel concerné


– Avoir une excellente présentation et le goût du travail en équipe

– être mobile, disponible, adaptable


– Savoir nager 50 mètres en moins de 2 minutes : attestation requise

– sportif/ve


- Certificat d’aptitude mentale et physique : visite médicale

 

 

 

Renseignements : Saint-Yan air’e business à l’aérogare de Saint-Yan. Tél. 04 72 22 48 16. Mail : accueil@esima.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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