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jeudi 21 août 2014 à 07:27

Activité novatrice

Des photos et vidéos par drone pour donner de la hauteur à vos évènements



 

 

Des photos et vidéos par drone

pour donner de la hauteur à vos évènements

 

 

Régis Didier, à la fois Parisien et Nivernais, vient de lancer une activité novatrice à Marzy (Nièvre) en matière de photos et vidéos d’exception. A la base, l’homme a une formation de chimiste, mais c’est en qualité de technicien qualité dans les certifications aéronautiques d’un grand groupe qu’il a officié jusqu’en décembre 2013.

 

 

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En janvier de l’année suivante, il décide de créer son entreprise, dans un domaine très particulier : la photo et la vidéo par drone. Le départ pour Régis d’un véritable parcours du combattant, puisque toutes les exigences requises pour exercer ce métier sont nombreuses et fastidieuses. De quoi décourager les bonnes volontés. Et pourtant, ce passionné se lance dans la bagarre avec détermination. La bagarre ou plutôt la course aux diverses autorisations…

 

En premier lieu, l’aspirant télépilote doit constituer un solide dossier, car piloter un drone ne s’improvise pas. Tout d’abord, l’appareil doit être autorisé par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). En effet, cette activité particulière est mise en œuvre dans le respect de la réglementation relative aux drones civils.

 

Bien évidemment, il n’est pas question de mettre le maniement des drones dans n’importe quelles mains ! Il faut savoir que des compétences techniques sont indispensables pour faire voler ces aéronefs. Mais pas que : il s’agit également d’éviter tout risque de chute ou de collison de l’engin précité. Imaginez qu’en revenant de chez votre boulanger, vous preniez un drone sur la tête ! Pas cool, hein ? 
Pour que nos lecteurs comprennent bien, voici une explication succincte. La réglementation d’avril 2012, encadrant l’utilisation des drones civils définit quatre scénarios de vol. Mais dans le cas de l’activité de Régis Didier, seuls les S1 et S3 nous intéressent. Ils concernent les vols à vue, limités à 100 m d’éloignement du télépilote et ce, hors d’une zone peuplée ou en agglomération.

 

Pour ce genre de vol, Régis a dû tout d’abord obtenir un certificat d’aptitude théorique de pilote d’ULM, et déposer un manuel d’activité particulière (MAP) auprès de la DGAC. Ce manuel permet d’exposer le cadre dans lequel le futur télépilote va évoluer pour réaliser ses travaux aériens.

 

Epreuve redoutable s’il en est, mais indispensable pour entrer en conformité avec la réglementation. Là encore, les talents de rédacteur de Régis lui ont été bien utiles pour cette épreuve. Enfin, un autre dossier doit être constitué eu égard de la technologie du drone proprement dit. « Entre le dépôt du dossier et la réponse, il s’est écoulé six mois » livre Régis. Ajoutant : « De plus, j’ai attendu un mois supplémentaire pour obtenir les autorisations préfectorales… ». Par ailleurs, la proximité d’un aérodrome exige une réglementation spécifique. L’homme exerce son métier sur les départements suivants : la Nièvre, le Cher, la Côte d’Or, l’Yonne, la Saône-et-Loire, le Puy de Dôme, l’Allier, le Loiret, l’Indre, l’Indre et Loire. Mais il peut intervenir partout en France. Enfin, le futur télépilote a effectué un stage pratique dans une structure de formation de la région parisienne.

 

Mi-juin 2014, Régis est fin prêt à démarrer son activité. Car entre-temps, il a construit lui-même son drone ! Environ 20 h ont été nécessaires, mises au point et réglages compris. Son « bébé » pèse 2 kilos. C’est un quadricoptère (4 rotors) qui est équipé d’un capteur barométrique et d’un système de stabilisation GPS. Sa caméra embarquée (positionnée sur une nacelle stabilisée pour un rendu exceptionnel) permet des modes de vidéos en haute résolution. « Les fréquences d’images élevées permettent d’enregistrer des films de qualité professionnelle » se réjouit le pilote. La batterie du drone pèse 500 g et possède une autonomie de dix minutes. Autant dire qu’il faut toujours avoir une batterie de rechange si les opérations sont plus longues. Cerise sur le gâteau et malgré le fait qu’il n’est pas obligatoire pour ce genre de drone, Régis a équipé son engin volant d’un parachute déclenchable à tout moment par le télépilote. En cas d’urgence seulement…

 

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Je vous imagine, chers lecteurs bouillonner et me dire : « Mais pour qui travaille M. Didier et pour quelle sorte de travaux ? ». Pas d’impatience, nous y arrivons.

 

Comme le précise Régis Didier, le drone civil permet d’effectuer des prises de vue aériennes de façon écologique et économiques (peu de bruit et pas d’émission de CO2). Déclic-Drone (c’est le nom de l’entreprise) réalise donc des visites virtuelles et des reportages photos pour les entreprises et les particuliers. Et ce, pour illustrer des outils de communication, qu’ils soient sur papier ou sur Internet. 
Ainsi, les offices de tourisme peuvent faire la promotion d’un site touristique, d’un monument ou encore mettre en valeur des chambres d’hôtes, des gîtes, des campings etc. Dans l’industrie, les dirigeants pourront contrôler leurs installations (surtout celles qui sont difficilement accessibles) en minimisant les risques humains. Par exemple, contrôler les lignes électriques, les éoliennes, les antennes, les pylônes, les ponts, les barrages. En immobilier, les agences valoriseront les biens à vendre en se démarquant facilement de la concurrence !

 

Plus globalement, Régis peut réaliser de superbes clichés ou vidéos pour les manifestations sportives ou associatives. Il est aussi capable de livrer de magnifiques photos de groupe lors d’un mariage. « Surtout si le groupe pose dans un cadre enchanteur, comme par exemple vers un château. Vous êtes ainsi assurés de bénéficier d’angles de vue inédits ! ».

 

Moins festives, mais tout aussi utiles, ces photos peuvent représenter des suivis de chantiers urbains ou routiers et être d’un grand secours aux agriculteurs. Ah bon ? Oui, oui… En optimisant les intrants et l’arrosage des cultures et en surveillant régulièrement la croissance de la végétation.

 

Enfin, des prises de vue aériennes peuvent être demandées suite à des dommages tels que sur les toitures ou encore dans des zones sinistrées suite à des inondations.

 

Régis propose également des visites virtuelles à 360°. Elles permettent aux internautes de visiter un lieu en pleine immersion. Parcourir un établissement, un site, en toute quiétude et de manière interactive, avec bien évidemment une vision à 360°, en se déplaçant dans toutes les directions. A noter que la visite virtuelle peut-être aérienne, mais aussi réalisée au sol.

 

Une activité très innovante et en plein développement donc puisque, comme le dit le télépilote « nous sommes environ 700 télépilotes de drones civils en France et celle-ci est pionnière en la matière. D’ailleurs, les USA n’ouvriront cette activité commerciale qu’en 2015… ». C’est dire !

 

Alors, amis lecteurs, prêts pour le décollage ? Personne à 30 m autour de l’aire de décollage et d’atterrissage du drone ? Check-list en cours : hélices bien fixées ? Pas de jeu dans les différentes pièces ? Pas de vibrations ? Batterie bien chargée ? Ok ! C’est parti pour de belles images…

 


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