Lors du lancement officiel du festival dimanche dernier, élus, responsables associatifs, photographes et organisateurs ont unanimement salué la nouvelle dimension de l’Été des portraits. Depuis 2004, ce festival de plein air, populaire et gratuit, a grandi. Sans renier ses bases ni son concept d’origine, mais en s’ouvrant à d’autres lieux, à d’autres manifestations.

Grâce à l’énorme travail des services techniques de la ville, la mise en scène va plus loin changeant quelque peu la physionomie des rues deux mois durant. On retrouve aussi, aux côtés des 1 500 portraits de photographes, neuf expositions de prestige qui offrent un panorama complet sur l’Art du portrait. Reflet de la vie, à la fois émouvant et symbole du temps qui passe. 

Dominique Launay, président du GNPP (Groupement national de la photographie professionnelle), s’est dit fier du travail réalisé à Bourbon-Lancy : « Notre mission principale est d’aller au devant du public, de promouvoir le portrait et tout ce qui est fait ici va en ce sens. »

Tout en se félicitant de la dimension internationale et européenne prise par cette 5e édition, il a émis le souhait de voir la photographie s’inscrire au patrimoine national de l’UNESCO. Une demande directement adressée à Édith Gueugneau. La députée, pour qui « la culture doit rester dans nos territoires ruraux parce que c’est un des enjeux pour garder nos population », a pris acte et fera passer le message au ministère de la Culture. Elle a également promis de faire son maximum pour que la ministre de la Culture soit présente à Bourbon, dans deux ans pour le lancement de la 6e édition. 

Guy Raymond, le directeur du festival, est, avec l’initiateur du projet,

Gérard Cimetière, la cheville ouvrière et un des grands artisans de la réussite

de l’Été des portraits depuis dix ans

Rémi Chaintron, le nouveau président du Conseil général, n’a pas hésité à faire

deux heures de route depuis la Bresse pour découvrir Bourbon-Lancy

au fil des portraits : « Il faut beaucoup de valeurs humaines et de travail

pour organiser une évènement comme celui-ci. La photo est un art qui a encore

une longue vie devant lui, parce que c’est l’instant T, qui nous ramène

à nos souvenirs, nos expériences et nous fait réfléchir. »

Jean-Paul Drapier a salué la très belle collaboration entre Gérard Cimetière,

les photographes et la ville depuis 2004 :

« Tout le monde se mobilise pour l’accueil et de faire de cet évènement populaire

un festival de rêve. Entre élus, nous travaillons également ensemble

pour valoriser le Charolais-Brionnais ».

L’été des portraits s’inscrivant dans la même logique que Les Arts à la fête

à La Clayette et la Biennale d’art contemporain de Marcigny.

D. C.