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samedi 30 janvier 2016 à 09:47

Portrait d’un créateur d’art graphique de Saône-et-Loire…

...le dessinateur officiel de…Goldorak !



 

 

Philippe Dessoly, dessinateur officiel de Goldorak, est aussi le créateur, entre autres, du jeu vidéo du célèbre écureuil Mr Nutz.

 

 

C’est un homme plus que discret que votre serviteur a rencontré, un peu par hasard. Mais quel homme, et surtout quel artiste ! Philippe Dessoly est un illustrateur de talent, qui habite Saint-Vallier et qui pourrait s’enorgueillir de son succès. Car cet artiste est connu jusqu’au Japon, alors que presque personne ne sait dans les environs, quelles œuvres sont les siennes. Nous allons donc remédier à cela sans tarder.

 

Lorsque j’arrive chez Philippe, alias Golgoth71, je suis accueillie avec un large sourire par le maître des lieux et par son adorable chien qui me gratifie d’un baiser mouillé. Au premier abord, rien ne me dit que je me trouve chez le dessinateur officiel de…Goldorak ! Par contre, un peu plus tard, en parcourant les pièces dévolues au travail de l’artiste, je me sens comme un enfant dans un magasin de jouets.

 

Philippe me confie qu’effectivement, il évolue dans l’univers des mangas et des comics, avec un plaisir jamais émoussé. Et pourtant, à 45 ans, l’artiste se souvient que depuis tout gosse, il savait déjà ce qu’il allait faire de sa vie professionnelle.

 

Philippe a trois ans lorsque ses parents, qui habitent à Saint-Vallier, décident de déménager à Paris. Le papa est boulanger et désire travailler dans la capitale. Au terme d’études des plus classiques, comme il le raconte, Philippe entre à Corvisart, une école de graphisme parisienne. L’enseignement y est technique, ce qui plait moyennement au lycéen. Mais comme il le livre : «J’ai choisi cette école parce que c’était la seule qui dispensait autant d’heures de dessin ! ». A savoir une vingtaine d’heures hebdomadaires, toutes techniques confondues. Et ce qu’il veut, le jeune homme, c’est s’adonner à sa passion.

 

Et ses modèles de prédilection sont Albator, Iron Man ou encore Spider Man. Mais son préféré reste Goldorak. Diffusé pour la première fois au Japon le 5 octobre 1975, Goldorak est sorti tout droit de l’imagination de l’auteur de manga Go Nagai (que l’on voit sur une des photos ci-dessous avec le dessin de Philippe Dessoly), et a été adapté sur le petit écran par les studios Toei Animation. Ce héros est apparu en France en 1978, sur « Antenne 2 », comme on disait alors, dans l’émission Récré A 2, présentée par Dorothée.

 

Philippe reste donc 3 ans à Corvisart, et fait quelques mois supplémentaires en perfectionnement. Puis, en 1986, il tente d’entrer à l’école des Gobelins à Paris, une école de la création de l’image fixe ou animée, du print au web, de sa conception à sa production. En bref, une école où on apprend à créer des dessins animés, entre autres. Las ! Philippe est recalé… Qu’à cela ne tienne, le garçon a plusieurs cordes à son arc et une détermination à toute épreuve.

 

En 1989, il commence donc à travailler pour Océan Software, une société britannique d’édition et de développement de jeux vidéo.

 

Philippe participera à la réalisation de nombreux titres dont « Toki » et « Snow Bros ». En 1992, il devient freelance, avec la création de Mr Nutz, un jeu vidéo qui obtiendra le prix du meilleur espoir et du meilleur jeu de plateforme.

 

Et puis, n’abandonnant pas son idée première, il devient illustrateur. En 2003, il est contacté par High-Dream, une société japonaise de fabrication de jouets sous licence, afin d’y travailler sur plusieurs projets. A ce moment, il devient aussi, durant 5 ans, le dessinateur officiel de Goldorak ! Avant de dessiner également Albator, avec l’autorisation de son créateur Leiji Matsumoto. Excusez du peu !

 

Le dessinateur a aussi travaillé pour Planète Japon, un magazine français dédié au Japon. De son imagination sont nées des figurines, des mascottes, des packagings pour les jouets japonais etc.

 

Concernant les jeux vidéo, Philippe commence à en créer sur AtariST et Amiga, avec les jeux Océan Beach Volley, Ivhanoé, Toki, Snow Bros etc. Des jeux que les passionnés connaissent bien. Puis, le parisien d’adoption décide de se mettre à son compte. Il créé environ 70 jeux, qui s’adressent aux enfants entre 6 et 14 ans. Détail important : pas de jeux de combat ni de violence dans ces jeux vidéo là. Philippe y tient, ce qui explique ce créneau restreint d’âge. Parmi ces jeux : Arthur et les Minimoys, Toki etc. A ce jour, il travaille sur la suite très attendue du jeu vidéo avec le célèbre écureuil Mr Nutz.

 

A voir sur

 

https://www.facebook.com/mrnutzhd/

 

Depuis 1998, date de son retour au pays, le désormais Valloirien travaille chez lui, tranquille. Enfin, tranquille n’est peut-être pas le mot, puisqu’il bosse environ 10 h par jour ! En ce moment, il travaille sur un dessin en commande et termine un jeu qui va sortir prochainement sur PC. A noter que Philippe Dessoly a obtenu le prix du meilleur jeu de plateforme « Tilt d’or » et le prix du meilleur espoir jeu de plateforme « Gen d’Or ».

 

Et cerise sur le gâteau, il a crée une publicité à l’instar de Babybel (pour ne pas le citer) ou plutôt « Super Cheese ». Sans jeu de mots, un vrai régal à suivre ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=x1UcBfXCr-U

 

Entouré de ses ordinateurs, de son encre de Chine et de ses quelques 300 marqueurs de toutes les couleurs, Philippe baigne dans l’univers des mangas. Et bien qu’il y soit très attaché, il rêve de travailler dans les comics, ces bandes dessinées américaines. Et surtout, marcher dans les pas de ses dessinateurs préférés tels que Bob Layton, John Byrne, Arthur Adams, John Buscema, Sal Buscema, Jean et Thomas Frisano, Steve Ditko, Mike Esposito, Frank Frazetta, Gil Kane, Jack Kirby, John Romita, Jr., Alex Ross et bien d’autres encore.

 

Lorsqu’on demande à l’artiste si on gagne super bien sa vie en faisant son métier, voici la réponse : « On gagne bien pendant un temps, puis on peut être des mois sans travailler, alors… ». La création d’un jeu prend environ un an, mais Toki lui a pris…3 ans.

 

Enfin, son pire souvenir : la création d’Arthur et les Minimoys ! « Le client était plus qu’exigeant sur tous les points et cela a bien failli tourner à l’affrontement » rigole Philippe.

 

Pour découvrir l’intégralité des œuvres de Golgoth71, il suffit d’aller sur

 

www.golgoth71arts.com

 

ou sur son profil facebook.

 

 

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