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jeudi 12 février 2015 à 07:51

C’est arrivé un 12 février…. (Voir la vidéo)

1894 : l'attentat d'Emile Henri (anarchiste) au café Terminus à Paris !



Toujours et encore merci à Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous a rappelé que c’est un 12 février que :

 

 

 

 

1202152

 

 

 

 

Photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Henry_(anarchiste)

 

« Émile Henry (Barcelone, 26 septembre 1872 – Paris, 21 mai 1894) est un anarchiste français, guillotiné pour avoir commis plusieurs attentats, dont le dernier visait les clients d’un café.

 

 

Comme la plupart des anarchistes, Henry était un intellectuel. Mais contrairement à la plupart d’entre eux, il poursuivit ses études. Il fit des études brillantes comme boursier à l’école Jean-Baptiste Say où l’un de ses professeurs le dépeignit comme « un enfant parfait, le plus honnête qu’on puisse rencontrer ». Promis à une brillante carrière, il échoue néanmoins à l’oral du concours d’entrée à Polytechnique.« 

 

C’est ainsi que commence l’histoire de cet anarchiste pur et dur mais continuons par :

 

Actes

 

 

« Le 8 novembre 1892, une bombe destinée à faire sauter les bureaux de la compagnie des mines de Carmaux est amenée par le concierge du bâtiment au commissariat de police de la rue des Bons-Enfants (Paris). Elle y explose tuant cinq personnes ; une sixième sera victime d’une crise cardiaque.

 

 

Cette action a d’ailleurs donné lieu à une chanson de Guy Debord : La Java des Bons-Enfants.

 

 

Fin 1892, il loue un appartement dans la villa Faucheur dans le 20e arrondissement de Paris sous le nom d’emprunt de Louis Dubois ; il y prépare ses prochains attentats. Le12 février 1894, à 9 heures du soir, un garçon blond pénétra dans le café Terminus, à la gare Saint-Lazare. S’étant assis à un guéridon libre, Henry tira soudain d’une poche de son paletot une petite marmite de fer blanc bourrée d’explosifs et la lança en l’air. Elle se heurta à un lustre, éclata et pulvérisa toutes les glaces ainsi que quelques tables de marbre. Ce fut un sauve-qui-peut général. Il y eut une vingtaine de blessés dont un devait succomber à ses blessures. Émile Henry prit la fuite, poursuivi par un agent de police et un garçon de café, auxquels se joignit un cheminot sur lequel il tira, mais en le manquant. Un peu plus loin, il blessa sérieusement un agent, avant de se faire prendre.

 

 

Procès

 

 

Interrogatoire d’Émile Henry

 

« Le 27 avril 1894, Émile Henry comparait devant la cour d’assises de la Seine. Il est condamné à mort. En sortant, il s’écrie : « Camarades, courage ! Vive l’anarchie. »

 

 

À l’audience de la cour d’assises, il eut de cinglantes répliques : Le président de la cour d’assises. – « Vous avez tendu cette main […] que nous voyons aujourd’hui couverte de sang. » Émile Henry. – « Mes mains sont couvertes de sang, comme votre robe rouge.»

 

 

Un juge lui reprochant de s’en être pris à des innocents lors de son attentat contre le café Terminus, l’accusé répliqua : « Il n’y a pas de bourgeois innocents ! »

 

 

Au jury, il lut une déclaration célèbre…

 

 

Il fut guillotiné le 21 mai 1894 à l’âge de vingt et un ans. Assistèrent à son exécution Maurice Barrès et Georges Clemenceau qui, bien que tous deux peu suspects de sympathie pour l’anarchisme, se montrèrent émus du sort du jeune homme. La foule salua le fourgon qui transportait le corps d’Émile Henry ainsi que le relata le même Barrès dans l’édition du journal Le Matin du 22 mai 1894.

 

 

Opposé à la peine de mort, Clemenceau écrira à son sujet:

 

 

« Je sens en moi l’inexprimable dégoût de cette tuerie administrative, faite sans conviction par des fonctionnaires corrects. […] Le forfait d’Henry est d’un sauvage. L’acte de la société m’apparaît comme une basse vengeance3. »

Maurice Barrès l’évoque :

 

 

« J’ai regardé mourir Émile Henry ; je fus le seul, je crois à lui sauver l’honneur, en affirmant comme j’avais vu , qu’il était mort avec une âme brave dans un corps qui claquait de froid. Mais si j’avais détourné la tête ou si j’avais menti ? Le pauvre exalté demeurait sans honneur. Les Amitiés françaises, Paris, éditions Émile-Paul-Frères, 1918 p. 250-251. »…

 

Pour lire l’article complet et surtout sa déclaration, cliquez sur : 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Henry_(anarchiste)

 

Signé : un anarcho-libertaire mais opposé, farouchement, à toute forme de violence(s) !

 

RECONSTITUTION 11 02 15

 

 

 

Reconstitution : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2008/12/les-freres-henry-de-la-bombe-en-politique/

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La java des bons enfants

 

 

 



 

 



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