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vendredi 9 janvier 2015 à 08:49

Réactualisé – C’est arrivé un 9 janvier… (Voir la vidéo)

1941 : la naissance de Joan Baez !



Réactualisé parce que, après coup, nous nous sommes souvenus que Sacco et Vanzetti étaient eux-aussi morts pour leurs idées ! Des anarchistes condamnés à mort aussi injustement que l’ont été nos « amis » de Charlie que nous ne connaissions pas directement mais que nous suivions régulièrement depuis la création de Charlie et Hara Kiri ensuite !

 

C’est encore et toujours la fidèle Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous rappelle que c’est un 9 janvier qu’est née :

 

JOAN BAEZ 08 01 15

 

Photo ; 

 

http://www.eventim.de/joan-baez-tickets.html?affiliate=EVE&doc=artistPages/overview&fun=artist&action=overview&kuid=1022

 

« Joan Baez (née Joan Chandos Baez ; se prononce en français /ʒɔn bɛz/, en anglais /dʒoʊn baiɛz/) est une chanteuse américaine de musique folk, née à New York le 9 janvier 1941.

 

Joan Baez est l’une des voix des années 1960 et 1970. Cette soprano, souvent surnommée « la reine du folk », « la madone des pauvres gens », impose Bob Dylan et ses chansons au public américain ainsi qu’au monde entier. Elle chante des ballades anglo-irlandaises adaptées en folk américain au gospel. Son titre le plus connu en France est Here’s to you, sorti en 1971. Très présente sur les scènes mondiales, elle participe à des événements musicaux tels le Festival de folk de Newport, festival de Woodstock et le Live Aid de 1985.

 

Soucieuse de son rôle d’artiste engagée à délivrer un message de paix et de liberté, contre la guerre et l’injustice, elle est notamment une amie et supportrice du pasteur Martin Luther King, elle multiplie les apparitions sur toute la planète. On peut citer les marches pour les droits civiques sur Washington, les manifestations antiségrégationnistes de l’Alabama, ou encore la visite de camp de prisonniers de guerre américains sous le feu des bombardements pendant la guerre du Viêt Nam. »

 

Carrière musicale

Début de carrière

« Un ami du père de Joan lui offre un ukulele. Elle apprend ainsi à jouer avec 4 cordes, ce qui lui permet de jouer des morceaux de rhythm and blues, musique qu’elle écoute pendant cette période. Ses parents étaient cependant soucieux qu’elle ne tombe pas dans une vie d’artiste pleine de toutes sortes d’addictions. À 13 ans, elle assiste à un concert du musicien folk Pete Seeger, elle est fortement attirée par cette musique et commence rapidement à jouer son répertoire en public. En 1957, Baez achète sa première guitare acoustique Gibson.

 

En 1958, Albert Baez accepte un poste d’enseignant au Massachusetts Institute of Technology. La famille s’installe à Belmont dans la banlieue de Boston. Cet endroit est alors le centre de la scène émergente folk. Joan Baez se produit en public comme artiste de rue à Boston et aux alentours de Cambridge. On peut l’écouter dans des cafés et elle fréquente l’Université de Boston. Elle enregistre en juin 1958 à San Francisco La Bamba. Toujours la même année, elle donne son premier concert au Club 47 à Cambridge. Elle pense à prendre un pseudonyme hésitant entre Rachel Sandperl ou Mariah. Cependant elle opte finalement pour son nom réel, soucieuse à l’idée qu’on lui reproche l’abandon de son nom d’origine espagnole. Malgré une audience confidentielle, elle est engagée 2 fois par semaine pour 20 dollars le concert.

 

Quelques mois plus tard, Joan Baez et deux autres passionnés de musique folk enregistrent un album dans le sous-sol de la maison d’un ami. Il sort sous le titre ‘Folksingers Round Harvard Square. Plus tard, Baez assiste à un concert du musicien Bob Gibson et de la star de la musique folk, Odetta, ceux-ci l’encouragent à poursuivre dans cette voie. En 1959, Gibson invite Joan à chanter 2 duos avec lui au Festival de folk de Newport, Virgin Mary Had One Son et We Are Crossing Jordan River9. La performance de Baez est saluée, et amène la chanteuse à signer avec la maison de disques Vanguard Records, bien qu’elle ait été approchée par Columbia Records. »

Révélation

« Ce concert et cette signature lancent sa carrière professionnelle, à la suite de quoi elle enregistre son premier album pour un label de musique : Joan Baez en 1960. Le disque est produit par Fred Hellerman du groupe the Weavers. Ce premier disque, recueil de ballades traditionnelles folks, blues et complaintes se vend très bien9. L’album contient des ballades de Francis James Child telle Mary Hamilton. On peut aussi noter la chanson El Preso Numero Nueve, entièrement chantée en espagnol.

 

En 1961, son second album, Joan Baez, Vol. 2, obtient un Disque d’or. Le contenu de l’album est toujours dans la veine folk traditionnelle. Les deux albums suivants Joan Baez in Concert, Part 1 (1962) et Joan Baez in Concert, Part 2 (1963) feront de même. On peut noter que ces deux derniers albums live contiennent uniquement des chansons inédites contrairement à la plupart des albums de concert. C’est sur Joan Baez in Concert, Part 2 qu’apparaît pour la première fois Bob Dylan. La première partie des années 1960 voit ainsi Joan Baez émerger à la tête de l’American roots revival où elle introduit l’inconnu Dylan et fait des émules tels que Judy Collins, Emmylou Harris, Joni Mitchell et Bonnie Raitt.

 

De son album Joan Baez/5, le cinquième, sorti en 1964, la chanson There but for Fortune, reprise du titre de Phil Ochs atteint la 50e place dans le classement Billboard. En 1965, pour enregistrer le sixième album Farewell Angelina, Baez fait entrer d’autres instruments telle une guitare électrique. Plusieurs chansons sont issues de compositions de Dylan ; on peut citer les titres It’s All Over Now, Baby Blue et Farewell Angelina. Les chansons de folk traditionnelles sont toujours de mise avec notamment le titre Wild Mountain Thyme.

Pour les trois albums suivants Noël, Joan et Baptism: A Journey Through Our Time, sortis respectivement en 1966, 1967 et 1968, elle fait appel au compositeur classique Peter Schickele qui propose une orchestration classique. Si l’album Noël a un contenu traditionnel, Baptism est proche de l’album concept se distinguant par Baez lisant et chantant des poèmes12 écrits par de célèbres poètes tels James Joyce, Federico García Lorca et ou encore Arthur Rimbaud.

 

En 1968, Joan Baez part pour Nashville dans le Tennessee où elle fait une session d’enregistrement « marathon » qui donnera naissance à deux albums. Le premier Any Day Now sorti en 1968, est constitué uniquement de reprises de chansons de Bob Dylan. Le second, David’s Album est dédié à son mari David Harris, un activiste antiguerre, opposé à la guerre du Viêt Nam, sur le point d’être emprisonné pour non présentation au service militaire. À la fin de l’année 1968, elle publie ses premières mémoires Daybreak. En 1969, son apparition au Festival de Woodstock confirme sa notoriété internationale tant sur le plan musical que politique. À la fin des années 1960, Joan Baez commence à écrire la plupart de ses chansons. On peut citer Sweet Sir Galahad, ou encore A Song For David écrite pour son mari en prison. »

Les années 1970 et la fin des années Vanguard

« En 1971, après sept années passées chez le label Vanguard, Joan Baez rompt avec le label qui édite tous ses albums depuis 1960. Pendant cette dernière année, elle conclut cette association par l’album disque d’or Blessed Are… La reprise du titre de Robbie Robertson The Night They Drove Old Dixie Down obtient un grand succès et se classe cinquième au Hit-parade. Avec Come from the Shadows en 1972, c’est A&M Records qui reprend l’édition des albums de la chanteuse. À la fin de l’année 1971, elle retrouve le compositeur Peter Schickele pour l’enregistrement de deux chansons de la bande originale du film de science-fiction sortie l’année suivante Silent Running : Silent Running et Rejoice in the Sun.

 

En 1973, Joan Baez sort l’album Where Are You Now, My Son? qui contient notamment une unique chanson de 23 minutes sur la face B. Cette chanson se compose de Spoken word et bruits enregistrés lors des bombardements de Hanoï16. Avec Gracias a la Vida en 1974, Joan Baez sort son premier album entièrement en langue espagnole. Le titre fait référence à la chanson (reprise dans l’album) de l’artiste folk chilienne Violeta Parra ; l’album obtient du succès aux États-Unis ainsi qu’en Amérique latine. Il inclut aussi une reprise du titre mexicain Cucurrucucu paloma.

 

Flirtant avec la musique pop, elle conçoit l’album Diamonds and Rust en 1975. C’est un succès commercial, le plus grand de Baez. Le titre principal Diamonds and Rust atteint le top 10 des singles. Après l’album studio Gulf Winds et le live From Every Stage en 1976, Joan Baez change à nouveau de label. Elle signe chez CBS Records et enregistre Blowin’ Away en 1977 et Honest Lullaby en 1979 avec cette maison de disques. »

 

Nous vous recommandons de lire l’article complet en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joan_Baez

 

Evidement la vidéo c’est :

 

 

Joan Baez – Here’s To You Live Düsseldorf 2010-03

 

 

 

 

 

 

 



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