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lundi 5 janvier 2015 à 06:49

C’est arrivé un 5 janvier… (Voir LA vidéo)

Charlie Mingus, un grand du Jazz contemporain



Note de la rédaction : un chef d’orchestre ‘Blanc » mécontent de voir ce qu’il appelait un « nègre », donner, enfin, de la couleur à la « soupe qu’il servait à son auditoire » avait qualifié  » de « Under dog » ! « Moins qu’un chien » l’immense Mingus, est qui quelques années plus tard en a fait, littéralement, un « tube » !

 

Un dernier mot avant que vous ne regardiez la vidéo au pied de cet article : chapeau l’artiste ! 

 

Une fois encore, un grand MERCI à Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous permet, aujourd’hui, d’évoquer un GRAND du Jazz contemporain, nous voulons parler de:

 

MINGUS 04 01 15

 

Photo : 

 

http://peconicpublicbroadcasting.org/post/celebrating-birth-charles-mingus-and-others-week-urban-jazz-experience

 

« Charlie Mingus (22 avril 1922 – 5 janvier 1979) était un contrebassiste, compositeur, et pianiste de jazz américain. Il était aussi connu pour son activisme contre le racisme.

 

Il a apporté une contribution majeure au jazz, à la fois en qualité de compositeur et chef d’orchestre, mais aussi en tant qu’instrumentiste. De nombreux musiciens sont passés par ses différentes formations pour ensuite se lancer dans des carrières impressionnantes. Ses compositions, bien que mélodiques et marquantes, ne sont pas souvent reprises, ce qui est peut-être dû à leur caractère non conventionnel.

 

Son tempérament excentrique et souvent effrayant est presque aussi connu que sa musique. Son refus de compromettre son intégrité artistique et un certain nombre d’expériences traumatisantes liées au racisme ont provoqué de nombreuses éruptions de colère sur scène et ailleurs.

 

Une grande partie de la musique de Mingus est basée sur l’énergie du bebop et du hard bop, avec une forte influence du gospel. Mingus utilise aussi fréquemment des éléments du Third Stream, du free jazz, du jazz Nouvelle-Orléans et même de la musique classique, tout en évitant toujours les catégories et en créant une musique personnelle. Il s’intéresse à l’improvisation collective et est très attentif à l’interaction de chaque musicien avec la formation entière. Il écrit des parties instrumentales en tenant compte des spécificités de ses musiciens, ce qui le rapproche des méthodes de Duke Ellington pour qui il a une admiration sans limites.

 

Atteint par la sclérose latérale amyotrophique, il passe la fin de sa vie dans un fauteuil roulant. Les premiers symptômes de paralysie apparaissent au printemps 1977, et le diagnostic est établi le 23 novembre 1977. Sa dernière apparition sur scène a lieu au State University Theater à Phoenix, Arizona pendant l’automne 1977. Il est reçu par le président Jimmy Carter à la Maison-Blanche le 18 juin 1978 et décède six mois plus tard à Cuernavaca au Mexique.

 

Le Mingus Big Band, qui continue de donner des concerts, a été créé par Sue Mingus (en) après la mort de son mari dont l’objectif est de jouer la musique de Mingus y compris les nombreuses compositions qui ont été découvertes après sa mort. »

 

C’est ainsi que commence lde long panégyrique consacré à ce musicien « hors norme », article dont voici quelques extraits mais, comme à l’habitude, nous vous donnerons le lien sur l’article complet en fin de cet « hommage » plus que mérité !

 

Retenons, déjà :

 

Biographie rapide…

 

Enfance

« Charles Mingus naît le 22 avril 1922 dans une base de l’armée américaine à Nogales en Arizona. Sa mère, Harriet Sophia Mingus, est d’ascendance chinoise, anglaise, et afro-américaine, et son père, le sergent Charles Mingus, d’ascendance suédoise et afro-américaine. Après le déménagement de la famille Mingus dans le quartier de Watts à Los Angeles en Californie, Harriet Mingus meurt le 7 septembre 1922 de la myocardite. Charles Mingus père épouse alors Mamie Newton Carson le 1er juillet 19233.

 

Sa belle-mère ne permet à la maison que la musique d’église mais Mingus développe très jeune l’amour du jazz, particulièrement pour la musique d’Ellington. Il étudie le trombone puis le violoncelle. Une partie de la technique de violoncelle qu’il apprend est applicable à la contrebasse quand il choisit cet instrument au lycée. À 17 ans, Mingus prend des cours avec le contrebassiste Red Callender, puis avec Herman Rheinschagen, un musicien classique, anciennement membre du New York Philharmonic. Parallèlement à ses études classiques, il participe aux sessions hebdomadaires de Lloyd Reese (en), l’un des premiers pédagogues du jazz.

 

Déjà à l’adolescence, Mingus écrit un nombre considérable de morceaux plutôt avancés; beaucoup sont semblables au « Third Stream Jazz » (tentative de « fusion » entre classique et jazz). Un certain nombre sont enregistrés en 1960 sous la conduite de Gunther Schuller dans l’album Pre Bird (en référence à Charlie Parker). »

 

Début de carrière

« Le premier engagement professionnel de Mingus est avec Louis Armstrong, au début des années 1940. Pendant cette période, il travaille aussi dans la région de Los Angeles avec le trompettiste Howard McGhee, le saxophoniste Illinois Jacquet, et la chanteuse Dinah Washington. Il dirige aussi sa propre formation, sous le nom de « Baron » Mingus, à la manière de Duke Ellington. Un enregistrement de 1946, Baron Mingus & His Octet révèle la forte affinité de Mingus pour la musique d’Ellington, et le jeu de contrebasse de Jimmy Blanton.

 

En 1947, il est engagé par Lionel Hampton. L’orchestre de Hampton enregistre la composition Mingus Fingers de Mingus qui acquiert rapidement une réputation de contrebassiste talentueux, et de compositeur prometteur. Mais Mingus ne reste pas longtemps chez Hampton, et le manque de travail à Los Angeles l’oblige à quitter temporairement la musique pour travailler en tant que facteur.

 

En 1949, le vibraphoniste Red Norvo l’engage dans son trio, dont l’autre membre est le guitariste Tal Farlow. Cet ensemble bebop virtuose se distingue par l’originalité du format vibraphone / guitare / contrebasse, et connaît un succès considérable en 1950 et 1951.

 

Pour lire l’article complet, cliquez ici :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Mingus

 

Signé : un fan absolu mais si vous regardez la vidéo sous la disco vous comprendrez mieux !

 

Mais « sautons » à sa discographie :

 

– As bandleader

 

– Baron Mingus – West Coast 1945–49 (1949, Uptown)

 

– Strings and Keys (duo with Spaulding Givens) (1951, Debut)

 

– The Young Rebel (1952, Swingtime)

 

– The Charles Mingus Duo and Trio (1953, Fantasy)

 

– Charles Mingus Octet (1953, Debut)

 

– Jazz Composers Workshop (1954-55, Savoy)

 

– The Jazz Experiments of Charlie Mingus (1954, Bethlehem, originally issued as Jazzical Moods Vol. 1 & 2)

 

 – Mingus at the Bohemia (1955, Debut)

 

– The Charles Mingus Quintet & Max Roach (1955, Debut)

 

– Pithecanthropus Erectus (1956, Atlantic)

 

– The Clown (1957, Atlantic)

 

– Mingus Three (1957, Jubilee)

 

– Tijuana Moods (RCA, 1957 [1962])

 

– East Coasting (1957, Bethlehem)

 

– A Modern Jazz Symposium of Music and Poetry (1957, Bethlehem)

 

– Jazz Portraits: Mingus in Wonderland (1959, United Artists)

 

– Blues & Roots (1959, Atlantic)

 

– Mingus Ah Um (1959, Columbia)

 

– Mingus Dynasty (1959, Columbia)

 

– Pre-Bird (aka Mingus Revisited) (1960, Mercury)

 

– Mingus at Antibes (1960, Atlantic)

 

– Charles Mingus Presents Charles Mingus (1960, Candid)

 

– Mingus! (1960, Candid)

 

– Reincarnation of a Lovebird (1960, Candid)

 

– Tonight at Noon (1961, Atlantic)

 

– Oh Yeah (1961, Atlantic)

 

– The Complete Town Hall Concert (Blue Note, 1962 [1994]) contains all tracks released on Town Hall Concert (United Artists, 1962)

 

– The Black Saint and the Sinner Lady (1963, Impulse!)

 

– Mingus Mingus Mingus Mingus Mingus (1963, Impulse!; sometimes referred to as Five Mingus)

 

– Mingus Plays Piano (1963, Impulse!)

 

– Charles Mingus Sextet with Eric Dolphy Cornell 1964 (Blue Note, 1964 [2007])

 

– Town Hall Concert (Jazz Workshop, 1964)

 

– Revenge! (live 1964 Paris performance with Eric Dolphy, 32 Jazz; previously issued by Prestige as The Great Concert of Charles Mingus)

 

– Concertgebouw Amsterdam, Vol. 1 (1964, Ulysse Musique)

 

– Charles Mingus Live In Oslo 1964 Featuring Eric Dolphy (1964, Jazz Up)

 

– Charles Mingus Sextet Live In Stockholm 1964 (1964, Royal Jazz)

 

– Charles Mingus Sextet Live In Europe (1964, Unique Jazz)

 

– The Great Concert of Charles Mingus (1964, America)

 

– Mingus In Europe (Volume 1 & 2 1964, Enja)

 

– Mingus In Stuttgart, April 28, 1964 Concert (1964, Unique Jazz)

 

Right Now: Live at the Jazz Workshop (Fantasy, 1964)

 

– Mingus at Monterey (Jazz Workshop, 1964)

 

– Music Written for Monterey 1965 (Jazz Workshop, 1965)

 

– Charles Mingus – Cecil Taylor (1966, Ozone)

 

– Statements (1969, Joker)

 

– Paris TNP (1970, Ulysse Musique)

 

– Charles Mingus in Paris: The Complete America Session (Sunnyside, 1970 [2006]) contains all tracks released on Blue Bird (America, 1970) and Pithycathropus Erectus (America, 1970)

 

– Charles Mingus Sextet In Berlin (1970, Beppo)

 

– Charles Mingus with Orchestra (Denon, 1971)

 

– Let My Children Hear Music (Columbia, 1972)

 

– Charles Mingus and Friends in Concert (1972, Columbia)

 

– Mingus Moves (1973, Atlantic)

 

– Mingus at Carnegie Hall (1974, Atlantic)

 

– Changes One (1974, Atlantic)

 

– Changes Two (1974, Atlantic)

 

– Village Vanguard 1975 (1975, Blue Mark Music)

 

– The Music Of Charles Mingus (1977, Baystate)

 

– Stormy & Funky Blues (1977)

 

– Cumbia & Jazz Fusion (1977, Atlantic)

 

– Three or Four Shades of Blues (1977)

 

– His Final Work (1977)

 

 

 

Charles Mingus Triumph of the Underdog

 

 

 

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