Autres journaux :


vendredi 2 janvier 2015 à 08:51

C’est arrivé un 2 janvier… (Voir la vidéo)

1912 : la naissance d'Henri Vincenot !



C’est, une fois encore, Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous rappelle cet anniversaire, cher aux Bourguignons puisque nous allons voyus parler de :

 

henri vincenot 1 01 15

 

Photo : http://www.babelio.com/auteur/Henri-Vincenot/5473/photos

 

« Henri Vincenot, né le 2 janvier 1912 à Dijon et mort dans la même ville le 21 novembre 1985, est un écrivain, peintre et sculpteur français. »

 

C’est ainsi que commence le très long et fort documenté article consacré à cette « star » de notre belle et grande région et de poursuivre;

 

Biographie

 

« Né à Dijon, dans le quartier cheminot, 8 rue des Perrières, près de la gare, Henri Vincenot passe son enfance dans une famille d’employés du chemin de fer. Son père est dessinateur-projeteur à la Voie, dans les bureaux du PLM (ligne Paris-Lyon-Marseille) en gare de Dijon, son grand-père paternel, d’abord compagnon-forgeron à Châteauneuf, s’était engagé comme mécanicien de locomotives à vapeur sur le dépôt de Dijon. Son grand-père maternel étant lui aussi compagnon-sellier-bourrelier, ses deux grands-pères, Compagnons-Passants-du-Devoir, l’initient à l’esprit compagnonnique.

 

Il passe ses vacances d’enfant et d’adolescent chez ses grands-parents maternels à Commarin. Là, son grand-père Joseph (le Tremblot de La Billebaude, best-seller des années 1970-80) lui enseigne la vie de la nature, la faune, la flore, l’apiculture et la chasse (tous des thèmes de ses nombreux romans). Lors d’une battue au sanglier, le jeune Vincenot (17 ans) s’égare en pleine forêt et découvre un petit hameau en ruines : il se jure qu’un jour il le fera renaître et y finir sa vie. Il s’agit du lieu-dit la Peurrie (ou Pourrie, ou Peût riot : petit ruisseau, en patois). Avec son épouse et ses enfants, il tiendra parole et parlera de cette aventure comme de « la folie de [sa] vie jusqu’à [sa] mort ».

 

Après des études secondaires au lycée Saint-Joseph, il intègre l’ESC de Dijon où il rencontre Andrée Baroin qui deviendra sa femme. Parallèlement, il étudie le piano, fréquente les Beaux-Arts (sculpture, dessin, peinture) et le Conservatoire (Théâtre). Il est reçu au concours d’entrée à HEC, à Paris en 1931. Son diplôme en poche, Henri part au Maroc pour y effectuer son service militaire. Blessé lors d’une embuscade dans le Haut-Atlas, il séjourne en maison de convalescence à Salé : il y réalise alors de nombreux croquis et aquarelles.

 

À son retour en France, il entre à la SNCF au titre d’ingénieur à Louhans et à Saint-Jean-de-Losne. Le travail de bureaucrate ne lui plaît guère. Il réalise alors un reportage sur le transport et l’expédition des poulets de Bresse, à Notre métier, journal ferroviaire parisien. Cela lui ouvrira plus tard les portes du journalisme….

 

Bibliographie

– Je fus un saint (1953). Roman en compétition pour le prix Goncourt 1953.

 

– Walter, ce boche mon ami (1954). Walter Linz était un soldat allemand, professeur de français et de philosophie, passionné par les Celtes, avec qui il se lia d’amitié pendant la guerre.

 

– La Pie saoûle (1956).

 

– Les Chevaliers du chaudron (1958).

 

– Les Yeux en face des trous (1959). L’écologie réelle si différente de l’écologie légale.

 

– A rebrousse-poil (1962).

 

– Pierre, le Chef de gare, éd. Nathan, 1967.

 

– La Princesse du rail, éd. Denoël, 1969, écrit pour la télévision.

 

– Les Voyages du Professeur Lorgnon, N.M., 1967. Réédité en 2 vol. en 1983 chez Denoël. Chroniques sur la France et les Français.
Robert, le Boulanger, éd. Nathan, 1971.

 

– Le Pape des escargots (1972), Prix Sully-Olivier-de-Serres. Adapté à la télévision en 1979.

 

– Le Sang de l’Atlas, éd. Denoël, 1975.

 

– La Vie quotidienne dans les chemins de fer au xixe siècle, éd. Hachette, 1975. Bourse Goncourt et Prix de la revue indépendante

 

– La Vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine, éd. Hachette, 1976. Réédition en 2000 sous le titre Hommes et terres de Bourgogne.

 

– Locographie (1976).

 

– La Billebaude, éd. Denoël, 1978. Son plus grand succès.

 

– Psaumes à Notre-Dame en faveur de notre fils, poèmes, éd. Denoël, 1979.

 

– Famille Vincenot : La Cuisine de Bourgogne.

 

– Terres de mémoire, livre d’entretiens, éd. Delarge, 1979.

 

– L’Âge du chemin de fer, éd. Denoël, 1980.

 

– Mémoires d’un enfant du rail, éd. Hachette, 1980. Réédité sous le nom : Rempart de la Miséricorde, éd. Anne Carrière

 

– Les Étoiles de Compostelle, éd. Denoël, 1982.

 

– Les Canaux de Bourgogne (1982).

 

– L’Œuvre de chair (1984)….

 

 Lisez cet excellent article, bourré de références, en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Vincenot

 

 

 

 

Henri Vincenot (Youtube)

 

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer