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samedi 27 décembre 2014 à 05:45

C’est arrivé un 27 décembre…. (Voir la vidéo)

Le 27 décembre 1974, il y a eu 42 morts dans la fosse Saint-Amé



L’inépuisable (ou presque) encyclopédie libre Wikipédia nous rappelle su’en 1974 à ;

 

levin 26 12 14

 

Photo :

 

 http://www.croixdunord.com/catastrophe-miniere-de-lievin-une-conference-dune-historienne-nordiste-et-deux-hommages-29663.html

 

A Lievin s’est produit une catastrophe qui à marqué la fin du charbon dans cette région ; l’encyclopédie nous rappelle également l’histoire des drames causés par  cette activité dans cette région : 

 

– Le 28 novembre 1861, il y a eu 2 morts dans la fosse 1

 

– Le 13 août 1882, il y a eu 8 morts dans la fosse 3

 

– Le 14 janvier 1885, il y a eu 28 morts dans la fosse 1

 

– Le 16 mars 1957, il y a eu 10 morts dans la fosse 3

 

– Le 27 décembre 1974, il y a eu 42 morts dans la fosse Saint-Amé.

 

Parallèlement, la récession de l’industrie minière s’amorce. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. La fermeture du dernier puits fait suite à l’accident de la fosse Saint-Amé. Cet événement marque l’arrêt définitif de l’activité minière à Liévin. »

 

Mais, pour être complet, nous avons fait un « mix » de différentes articles « puisés » dans celui ci et dont vous retrouverez l’adresse en fin d’article :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Li%C3%A9vin

 

Grisou

 

« Le grisou (le mot vient de grégeois) est l’une des formes de carbone fossile. Il se distingue du gaz naturel par sa composition et sa formation. Il est composé à plus de 90% de méthane. Ce gaz invisible et inodore se dégage des couches de charbon et des terrains encaissant lors de leur exploitation. Comme le radon, à très faible dose, il fait partie de l’atmosphère normale des mines profondes et il dégaze d’autant plus que le charbon est fracturé ou exploité.

 

Entre 5 et 15 % dans l’air, le grisou devient dangereux car, en de telles proportions, le mélange air-grisou est très explosif. Très redoutées des mineurs, les explosions, appelées « coups de grisou », ont causé de nombreuses victimes dans les mines profondes du monde entier. Les compagnies minières préviennent les risques par la ventilation primaire et secondaire des chantiers de taille, puits et galeries, mais il existe toujours un risque de rupture d’une poche de grisou accumulée dans un système de failles.

 

On prête différents noms au grisou comme : le brisou, le cronin, la mouflette, la manflette, le feu grieux, le grioux… »

 

Utilisations de la houille

Histoire

« La houille est utilisée depuis le xie siècle comme combustible pour le chauffage et même la cuisson (ce qui peut s’avérer toxique).

 

Ainsi dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers : « Le charbon de terre est d’une grande utilité dans les usages de la vie. Dans les pays où le bois n’est pas commun, comme en Angleterre et en Écosse, on s’en sert pour le chauffage & pour cuire les aliments ; et même bien des gens prétendent que les Viandes rôties à un pareil feu, sont meilleures ; il est certain qu’elles sont plus succulentes, parce que le jus y est plus concentré. (…) Pour le ménager, les pauvres gens le réduisent en une poudre grossière qu’ils mêlent avec de la terre glaise ; ils travaillent ce mélange, comme on feroit du mortier ; ils en forment ensuite des boules ou des espèces de gâteaux, qu’on fait sécher au soleil pendant l’été. On brûle ces boules avec du charbon de terre ordinaire ; et quand elles sont rougies, elles donnent pendant fort long-temps une chaleur douce et moins âpre que celle du charbon de terre tout seul. (…) Plusieurs Arts & Métiers font, outre cela, un très grand usage du charbon de terre. Les Maréchaux et Serruriers, et tous ceux qui travaillent en fer, lui donnent la préférence sur le charbon de bois ; parce qu’il échauffe plus vivement que ce dernier, et conserve la chaleur plus long-temps. En Angleterre, on s’en sert dans les Verreries de verre ordinaire, et même de cristal ; on en vante sur-tout l’usage pour cuire les briques & les tuiles ; & dans beaucoup d’endroits on s’en sert avec succès pour chauffer les fours à chaux. »

 

En Angleterre, le risque de pénurie de charbon de bois, initialement utilisé dans les fonderies oblige l’industrie métallurgique anglaise à rechercher une autre matière première pour son industrie : le charbon de terre, la houille. À l’état brut, celui-ci est impropre aux utilisations de cette industrie et nécessite une « distillation » dans des cornues, regroupées en batteries, dans une usine appelée cokerie. Le produit obtenu est le coke.

 

La date de l’invention du coke n’est pas réellement connue. Le métallurgiste allemand du xixe siècle, Ledebur (Adolf Ledebur), mentionne un dépôt de brevet par l’anglais Dudd Dudley en 1619. Le développement réel de la production de coke aura lieu à la fin du xviiie siècle. C’est notamment le remplacement du charbon de bois par le coke par Abraham Darby qui lança son utilisation industrielle.

 

La « distillation » (en fait une pyrolyse) de la houille permettra par la suite d’obtenir le gaz de houille à des fins d’éclairage. Le gaz de houille contient 50 % de dihydrogène, 32 % de méthane et 8 % de monoxyde de carbone. La propriété de la découverte du gaz d’hydrogène carburé (Lebon) ou gas light (Murdoch), ou gaz de houille, (mais aussi gaz d’éclairage, gaz manufacturé, gaz de ville, etc.) aux alentours de 1800 a fait débat à l’époque. Elle se trouve partagée entre le français Philippe Lebon, l’anglais William Murdoch, l’allemand Frédéric-Albert Winsor, le limbourgeois Jan Pieter Minckelers qui est le seul à ne lui a pas avoir donné de suites industrielles. À partir de 1812, la diffusion du gaz de houille comme gaz d’éclairage se fait à Londres d’abord, à Paris ensuite, sous l’impulsion de Frédéric-Albert Winsor à une époque où l’on s’éclaire encore à l’huile. Dans la foulées, diverses sociétés sont fondées dans le but d’équiper les grandes villes européennes, parmi lesquelles la société anglaise Imperial Continental Gas Association, qui seront à l’origine des grands groupes énergétiques modernes.

 

Dans un premier temps des usines à gaz sont construites pour produire le gaz de houille (d’où son nom de gaz manufacturé) ; la revente du coke, sous-produit de la fabrication du gaz, est suffisant à payer la houille. Dans un second temps, l’approvisionnement en gaz se fait auprès des cokeries. Le gaz devient sous-produit de la fabrication du coke. Ce développement des cokeries est favorisé par l’essor de la carbochimie à partir de 1920 et la valorisation de nouveaux sous-produits du coke : benzol, hydrogène, éthylène, etc.

 

D’autres sources d’approvisionnement en énergie apparaissent en concurrence de la houille. On les désigne à l’aune de la houille qui est à ce moment omniprésente, un peu comme à notre époque, on désigne le pétrole brut sous le terme d’« or noir ». La formule « houille blanche » par exemple, développée à Grenoble à partir de 1878 au cours de réunions locales, puis à la foire de Lyon en 1887 par Aristide Bergès, est définitivement popularisée lors de l’Exposition universelle de Paris de 1889, où il en fait l’expression populaire pour caractériser la puissance hydraulique sous toutes ses formes. On distingue :

 

 

houille noire, désigne la houille ;

 

houille blanche, désigne l’énergie hydroélectrique ;

 

houille bleue, désigne l’énergie marémotrice et l’énergie des vagues ;

 

houille d’or, désigne l’énergie solaire ;

 

houille incolore, désigne l’énergie éolienne ;

 

houille rouge, désigne la géothermie ;

 

houille verte, désigne l’énergie des cours d’eau.

 

Les gaz manufacturés sont remplacés, pour l’éclairage urbain par l’électricité à partir de 1880, et pour ses différents usages domestiques et industriels, notamment le chauffage et la cuisson, par le gaz naturel, surtout à partir de la crise de 1929, plus largement à partir de la fin de Seconde Guerre mondiale.

 

La transformation du charbon en gaz suscite un regain d’intérêt avec la découverte en 1926 du procédé Fischer-Tropsch (permettant de générer un carburant liquide synthétique appelé synfuel). À l’occasion l’appellation gaz de synthèse ou syngas (abréviation de synthetic gas) fait son apparition qui englobe les gaz manufacturés ainsi que les expériences modernes pour créer des gaz synthétiques. L’utilisation du charbon, après le regain d’intérêt au milieu des années 1980, reste totalement marginale. Milieu années 1980, les hydrocarbures (gaz naturel ou coupes pétrolières) sont la source principale des gaz de synthèse. L’utilisation du charbon, devient totalement marginale.

 

L’exploitation souterraine ou à ciel ouvert du charbon (ici à Bielszowice, en Pologne) a toujours des impacts sur le paysage, l’environnement et la santé. Le charbon est aussi une source de CO2, gaz à effet de serre, de même que le méthane qui dégaze des veines à l’air libre sous forme de grisou ou de gaz très dilué.

 

Des millions de tonnes de charbons ont alimenté des milliers de centrales thermiques de par le monde, en étant source de gaz à effet de serre d’une importante pollution de l’air et de crassiers de cendres et mâchefers pollués.

 

Houille

La houille est surtout utilisée actuellement :

 

– dans les centrales thermiques utilisées pour la production d’électricité ou le chauffage urbain ;

 

– dans la sidérurgie, essentiellement pour la fabrication du coke utilisé dans les hauts-fourneaux ; entre 600 et 700 kg de charbon sont nécessaires pour produire une tonne d’acier ;

 

– le chauffage individuel au charbon est en recul par rapport à d’autres sources d’énergie. »

 

 

Catastrophe de Liévin : les événements

 

 

 

 

 

 



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