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mercredi 24 décembre 2014 à 07:19

Avec la Maison d’Ecole de Montceau-les-Mines…

... retrouvez trois fois par semaine



 

… retrouvez trois fois par semaine

 

des documents rares !

 

 

Et cela, dans un premier temps durant ces vacances de Noël !

 

Voici le premier envoi de notre ami  Patrick PLUCHOT,  président de la Maison d’Ecole, Collection Ecomusée de la CUCM-Musée de France !

 

Des textes et des illustrations rares que vous pourrez retrouver au musée dont vous trouverez, ci-dessous, les dates et heures d’ouverture !

 

musee ecole acte 1 2412144

 

le bataillon scolaire (collection particulière)

 

L’accent mis sur l’importance de l’armée dans l’école publique de la fin du XIXème siècle ne saurait être réduit qu’à un quelconque militarisme.

 

Cependant, dans la France de la Troisième République, l’armée, c’est la Nation. Jules Ferry, ministre de l’Instruction Publique, prescrivit les « exercices gymnastiques et militaires » pour les garçons grâce à l’emploi de fusils scolaires qui n’étaient « pas susceptibles de faire feu » mais qui devaient « comporter tout le mécanisme du fusil de guerre ». Ces derniers furent doublés d’une dotation de trois fusils scolaires par école pour le tir à balles réelles, destinés aux élèves de 14 ans (1882) puis de 10 ans (1895). Ces fusils de tir étaient une réplique du fusil de guerre réglementaire Lebel en usage dans l’armée française mais réduit aux 2/3 et de calibre 6 mm.

 

C’était là l’indice d’un nationalisme nouveau en France traduisant le sentiment de protestation et de revanche contre l’annexion de territoires français par l’Allemagne en 1871 : l’Alsace et une partie de la Lorraine,. Cette agressivité cependant s’atténua dès 1886 et disparut avec les bataillons scolaires vers 1895.

 

Devant la baisse de l’enthousiasme militariste de 1882, R. Poincaré en 1895 ou A. Briand en 1907, préconisèrent de réaliser l’enseignement militaire légalement prévu par les lois scolaires dans un cadre associatif périscolaire, d’où le développement des sociétés de gymnastique.
Très vraisemblablement, on omit d’exécuter les maniements d’armes dans les écoles élémentaires publiques du Bassin minier de Blanzy-Montceau dès 1895 et surtout après les mouvements sociaux de 1899. Seules les écoles de la Mine, que dirigeaient les frères congréganistes, continuèrent jusqu’à leur départ, en utilisant pour cela des bâtons.

 

Officiellement,, en Saône-et-Loire, les exercices et un concours départemental de tir scolaire perdurèrent jusqu’en 1918.

 

 

Patrick PLUCHOT
Président de la Maison d’Ecole
Collection Ecomusée de la CUCM-Musée de France

 

 musee ecole acte 1 2412143

 

Le fusil scolaire (collection musée de la Maison d’Ecole)

 

 

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