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mardi 23 décembre 2014 à 08:27

C’est arrivé un 23 décembre… (Voir la vidéo)

2013 : la libération des Pussy Riot !



 

 

2013 : la libération des Pussy Riot !

 

Une fois n’est pas coutume mais, aujourd’hui, nous allons « traiter » l’événement du jour en deux parties ! Un explication s’impose : il s’agit de la libération des Pussy Riot en 2013 donc nous allons vous présenter cet article en deux parties : l’une consacrée à :

 

« Nadejda Andreyevna Tolokonnikova (en russe Надeжда Андрeевна Толокoнникова), née le 7 novembre 1989 à Norilsk dans le kraï de Krasnoïarsk, est une étudiante en philosophie, artiste et activiste politique russe. »

 

V’est par cette phrase que commence l’article consacré par Wikipédia à cette militante de la cause des femmes !

 

Et de poursuivre : 

 

Biographie

 

« Étudiante en philosophie à l’université d’État de Moscou, elle réalise de nombreuses performances artistiques parfois engagées politiquement avec son mari Piotr Verzilov et avec le groupe de Punk rock féministe russe Pussy Riot. En 2008, elle fait scandale pour avoir réalisé une performance dans un musée moscovite en organisant des relations sexuelles à plusieurs afin de protester contre l’élection de Dmitri Medvedev.

 

En mars 2012, elle est placée en détention provisoire pour « hooliganisme » à la suite d’une « prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou le 21 février 2012. Cette « prière punk », intitulée Marie mère de Dieu — chasse Poutine !, contient entre autres les paroles « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur », « la Gay Pride est envoyée en Sibérie » et « chasse Poutine ». Elle est finalement condamnée à deux ans de camp de travail.

 

Fin septembre 2013, Nadejda Tolokonnikova annonce le début d’une grève de la faim dans la colonie IK-14, en Mordovie, où elle purge sa peine. Certains médias russes publient sa lettre ouverte dénonçant les conditions de détention et de travail des femmes dans la colonie.

 

En novembre 2013, elle est envoyée par l’administration pénitentiaire dans un camp à Krasnoïarsk en Sibérie orientale, d’où elle est libérée le 23 décembre suivant en vertu d’une loi d’amnistie. »

 


 

Maintenant passons aux :

 

« Pussy Riot (signifiant littéralement « émeute de chattes », en anglais) est un groupe de punk-rock féministe russe, formé en 2011. Le collectif organise à Moscou des performances artistiques non autorisées pour promouvoir les droits des femmes en Russie et, en 2012, pour s’opposer à la campagne du Premier ministre Vladimir Poutine en vue de l’élection présidentielle.

 

À la suite d’une exhibition jugée profanatoire (« prière punk ») dans une église orthodoxe, trois d’entre elles sont condamnées le 17 août 2012 à deux ans d’emprisonnement en camp de travail1 pour vandalisme et incitation à la haine religieuse.

 

Ekaterina Samoutsevitch est libérée en septembre 2012. Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina retrouvent la liberté en décembre 2013. »

 

Protestation et condamnation

 

Arrestation et procès

 

Les Pussy Riots au tribunal, de gauche à droite : Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina, et Ekaterina Samoutsevitch. Les Pussy Riots au tribunal, de gauche à droite : Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina, et Ekaterina Samoutsevitch. Les Pussy Riots au tribunal, de gauche à droite : Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina, et Ekaterina Samoutsevitch.

 

Trois jeunes femmes de ce groupe sont placées en détention provisoire en mars 2012 pour avoir, selon la justice russe, profané l’autel de la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou le 21 février 2012, en exécutant, encagoulées, avec guitares et sonorisation, un « Te Deum punk » particulièrement iconoclaste, intitulé Marie mère de Dieu — chasse Poutine !. Les paroles de la chanson sont entre autres « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur », « la Gay Pride est envoyée en Sibérie » et « chasse Poutine ».

 

Cinq femmes du groupe ont participé à cette action, mais seules trois d’entre elles ont été arrêtées par la police (les deux autres étant toujours recherchées) : Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina, âgées respectivement de 22, 29 et 24 ans au moment des faits. Elles encouraient jusqu’à sept ans de détention pour « hooliganisme ». Le 17 août 2012, elles ont toutes les trois été condamnées à deux ans de détention en camp pour « vandalisme motivé par la haine religieuse », le juge ayant conclu que « leurs actes étaient sacrilèges, blasphématoires, qu’ils avaient violé les règles de l’Église » et qu’ils avaient également été prémédités. Garry Kasparov, membre de l’opposition au gouvernement, présent à l’extérieur du tribunal, a été arrêté par la police. Les trois condamnées ont refusé de demander la grâce présidentielle16 mais ont fait appel le 27 août 2012. Au terme de cet appel, Ekaterina Samoutsevitch, dont la peine est transformée en condamnation avec sursis, est libérée, les deux autres femmes voient leur condamnation confirmée. Le 19 décembre 2013, le président russe Vladimir Poutine annonce la libération prochaine des deux dernières prisonnières.

 

Un sondage effectué au moment du procès et alors que le verdict n’était pas connu (entre le 10 et le 13 août 2012) par le Centre Levada indique que 44 % des Russes interrogés considéraient ce procès comme étant juste, impartial et objectif, 17 % pensaient le contraire et 39 % ne se prononçaient pas… »

 

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Photo de  Nadejda Tolokonnikova : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nadejda_Tolokonnikova

 

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Et de Ekaterina Samoutsevitch : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ekaterina_Samoutsevitch

 

Signé : un mécréant, punk qui plus est féministe donc : quasiment tous les défauts…

 

 

 

Pussy Riot gig at Christ the Savior Cathedral (original video)

 

 

 




 

 



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