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mercredi 30 juillet 2014 à 11:34

« La Planète des Singes » à Digoin et Paray-le-Monial

Un affrontement primate qui a comblé les attentes des spectateurs venus en nombre



Il était très attendu, il est enfin arrivé dans les salles obscures ! Le nouvel opus de la Planète des Singes a, dès le premier jour, attiré la foule des grands soirs aux cinémas Les Plessis à Montceau. La file d’attente conséquence de ce mardi soir en attestant.

Mais revenons à l’origine de cette saga d’exception. La Planète des Singes est un film américain réalisé par Franklin J. Schaffner, sorti en 1968, et le premier volet inspiré par le roman de Pierre Boulle, publié en 1963. Il y a deux ans, le film de Rupert Wyatt, La Planète des singes : les origines, a relancé de jolie manière ce premier opus qui a rapporté la modeste somme de 480 millions de dollars !

Dans le livre de Pierre Boulle, les singes sont réduits à l’état d’esclaves, avant de se révolter et de dominer les hommes. Rappelons-nous qu’à cette époque, les noirs américains se battent pour l’égalité des droits… En faisant son fameux discours face à la Statue de la Liberté dévastée, Heston dénonce clairement le racisme ambiant de cette période. Depuis, sont nés « La Planète des Singes : les origines » et « La planète des Singes : l’affrontement ».

Rappelons le début de l’histoire pour les (rares) spectateurs qui l’auraient oubliée. Dix ans ont passé depuis « La planète des singes : les origines », le virus simien a décimé les trois quarts de l’humanité.
Seuls quelques humains ont survécu en se regroupant tandis que les singes, eux, vivent dans la forêt en pensant que l’humanité entière a péri. Entre rancune et instinct de survie, la rencontre des deux espèces ne se passera pas sans heurts…

Ce film est sans conteste très différent du premier. Sa première partie nous fait découvrir les interactions entre les différents personnages. On y a l’impression de cheminer au milieu de scènes limite méditatives. Comment se construit une civilisation, comment démarre un conflit entre deux camps qui au départ disposent de toutes les cartes pour faire régner une bonne entente ?

 

Et puis, soudain, les scènes d’action s’enchainent, jusqu’à la fin du film. On découvre une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, et menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
Durant le tournage, les « singes » étant incarnés par de véritables acteurs grâce à la technologie de capture de mouvement, un dispositif important a été mis en place pour suivre les déplacements des comédiens. Grâce à cette technologie de la Motion Captur, qui permet de saisir les expressions de vrais acteurs pour les transférer ensuite sur les singes, faits eux en images de synthèse, le résultat est sidérant. Et d’autant plus réaliste que cette technique a nettement progressé depuis le premier opus. C’est encore une fois l’acteur Andy Serkis, habitué à ce procédé depuis son rôle de Gollum dans Le Seigneur des anneaux, qui prête ses traits au singe César.
Trente-cinq personnes étaient affectées dans chaque équipe, une cinquantaine de caméras mo-cap et huit caméras témoins tournaient constamment pour filmer tout ce qui touchait aux personnages-singes. « Impressionnant ! » a-t-on entendu à l’issue de la séance, de la part de spectateurs bluffés.
Et les fans (ou non) de ce film l’ont dit haut et fort : génial !

 

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 Annette

Annette : « Pour moi, la planète des singes c’était Charlton Heston et des acteurs maquillés, voir masqués. Or ici, grâce à la technologie du Motion Captur, on ressent avec force les sentiments des singes : la tendresse, la colère, la tristesse…. C’est totalement différent. Le film traite de sujets complexes comme l’effet de masse, mais aussi la violence et le pacifisme … que ce soit chez les singes ou les humains. Les effets spéciaux sont bluffants. Bref, j’ai beaucoup apprécié ce second volet et j’ai hâte de voir la suite ».

 

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Mélanie et Simon

 

Mélanie et Simon : « Nous avons tous les deux adoré le film. Nous avions déjà vu le premier opus et celui-ci est assez différent : il y a plus d’action mais toujours autant d’émotions. Les effets spéciaux sont super. Cependant, la fin est un peu trop ouverte à notre goût. Ce qui ne nous empêchera pas d’aller voir le troisième opus! »

Quelques secrets de tournage :

Le mari de l’actrice Judy Greer, qui joue Cornélia dans le film, est un très grand fan de La Planète des singes (1968). Elle raconta, qu’à leur mariage, le gâteau était en forme de chimpanzé, et que le film original ainsi que La Planète des singes, les origines étaient diffusés au bar sur deux écrans distincts, alors que les invités étaient servis en cocktails !

Quant à Judy Greer et Toby Kebbell, ils durent apprendre, avant de pouvoir incarner leur personnage simiesque, à se déplacer et à se comporter physiquement comme des chimpanzés, de façon à rendre leur alter-ego numérique ultra réaliste à l’écran.
Ils furent personnellement coachés pendant plusieurs semaines et utilisèrent notamment des béquilles, pour simuler la longueur de leurs bras dont ils devaient se servir différemment, surtout pour marcher. Greer considérait qu’elle devait se mouvoir instinctivement, et ne pas trop réfléchir à son jeu d’actrice pour entrer au mieux dans la peau du personnage, encore plus intuitif que réfléchi.
En bref, vous l’avez compris : courez aux prochaines séances, qui auront lieu :

 

Le Majestic (Digoin) :  En 3D :16:30 | 21:00

 

 

L’Empire (Paray) :
Mer 30/07Jeu 31/07Ven 01/08Sam 02/08Dim 03/08Lun 04/08Mar 05/08Mer 06/08

– 14:30
– En 3D  : 21:00

 

 

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