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samedi 16 février 2013 à 18:30

Fabrice Luchini chez Jérôme Brochot à Montceau-les-Mines (Voir notre vidéo)

Du grand Luchini : aussi dithyrambique qu’intarissable !



 

 

 Du grand Luchini : aussi dithyrambique qu’intarissable !

 

 

C’est devenu une tradition : l’acteur et génial comédien passe au moins une fois par an chez son ami Jérôme Brochot, 1 étoile au guide Michelin, à la tête du France à Montceau-les-Mines. Difficile, voire impossible retranscrire son discours mais notre vidéo va vous permettre ‘en savourer la substantifique moelle.

 

 

 

 


Fabrice Lucchini et la gastronomie chez Jérôme… par montceaunews

 

 

 

 

Il est arrivé en compagnie de son ami Alain Suguenot, député de cette circonscription de Cöte-d’Or, mais aussi de nombre de journalistes de la presse nationale et spécialisée, pour saluer son ami Montcellien.

 

« En province, les restaurants sont fermés à 21 h 30 mais lui, même à 23 h, il rallume ses fourneaux… il fait un filet de boeuf de génie, je n’en n’ai jamais mangé d’aussi bon, c’est unique… » Et le voilà parti dans une longue tirade , un peu célinienne (excusez cette référence, M. Luchini mais elle nous a échappé), à la gloire du jeune chef de Montceau. « La grande cuisine, c’est un éblouissement… » mais de déplorer « il travaille dans une ville pas facile… Jérôme n’est pas un assisté. Il faudrait qu’un Lagerfeld ou un photographe branché s’intéresse à cette ville, que les gens viennent voir... »

 

 

 

 

 

Lors de cette entrevue, il a rappelé qu’il avait apporté un soutien financier : un prêt de 50 000 € à Jérôme pour réaliser des travaux dans son établissement car les banques ne le suivaient pas : « les banques pensent que Montceau c’est mort mais c’est faux ! » et d’expliquer que même lui, pour acheter une chambre de bonne à Paris, tout Luchini qu’il est, il a du patienter trois mois : « Je me mets à la place de ceux qui n’ont pas une tune... »

 

Et le revoilà reparti sur le « sujet » du jour : « il n’y a pas d’un côté, les vers de Molière et de l’autre, les verres de Bourgogne, les deux se retrouvent, c’est cela la France qui gagne… »

 

Et de conclure : « Il faut partager et quand il ny aura plus rien à partager, tout ira bien » dit-il, sybilin, avant de se mettre à table et avant de rejoindre la capitale où il répète une pièce de Florian Zeller.

 

 Texte, photos et vidéo : Annabelle Berthier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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