Un poème d’Anna Peste
Par H. Ruben
Notre ami H. Ruben, nous a adressé un texte où il fait toujours autant preuve d’humour décalé mais non dénué d’un certain bon sens ; jugez-en par vous même.
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« De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur. »
Pourquoi ne pas amplifier le cri de désespoir d’une partie de notre population ?
Anna Peste n’hésite pas. Toujours prompte à glorifier la veuve, l’orphelin, l’opprimé, elle se fait chambre d’écho pour une petite fille riche, sonnée par les annonces des nouveaux chefs de la France. Quelle naïveté sincère !
H. RUBEN
PAUVRE PETITE FILLE RICHE (Sonnet)
Mais pourquoi nous en veulent-ils, à nous, les riches ?
N’avons-nous pas assez de soucis actuellement ?
Je recherche un pays aimable et accueillant
Aux impôts légers et aux confortables niches.
Taxer Loulous, Chihuahuas, Bichons ou Caniches
Vous n’y pensez pas, cela serait infamant
Pourrais-je encore être accompagnée d’un amant
A Enghien, à Deauville, quand courent les pouliches ?
Et puis cette obsession qui taraude les manants
Ils ont un vrai complexe vis-à-vis de l’argent.
Mère le répétait sans cesse : « Profitez bien ma fille
La vie est difficile, il faut être prudent.
Ne pas dilapider nos bijoux de famille. »
Mère avait bien raison. Pitié bon Président !
Anna PESTE