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vendredi 2 janvier 2015 à 09:05

Société

Les bonnes résolutions du 1er janvierqu’on ne tient jamais



 

Les bonnes résolutions du 1er janvier

 

qu’on ne tient jamais

 

« A partir de demain, j’arrête de fumer » vous entendez-vous dire lors de cette belle soirée de réveillon du 31 décembre. Et en tirant avec délectation sur la cigarette que vous venez d’allumer avec le bout de la précédente !

 

 

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Combien de bonnes résolutions avons-nous prises en cette veille de nouvelle année ? Et combien d’entre elles ont été tenues ? Hum ! Hum ! Voyons voir…

 

« C’est décidé, j’arrête de cloper, mais pas avant d’avoir éclusé les dix cartouches que j’ai en stock ! Faut pas déconner non plus, je vais pas gâcher la marchandise ! ». Et pour être bien sûr de mettre en application ma bonne résolution le plus rapidement possible, je consomme en double ou en triple ce délicieux poison…Avec une totale bonne conscience, hein, puisqu’il faut éliminer les réserves fissa !
Trois mois plus tard, vous êtes fièr(e) de vous : vos réserves de tabac sont enfin épuisées et vous ne touchez plus une cigarette depuis quinze jours. Waouhhhh !!! Super ! Mais (parce qu’il y a un mais) par contre, privé(e)de nicotine, votre appétit a décuplé. Un petit tour sur la balance le confirme : vous avez pris cinq kilos !

 

Et vous avez les nerfs en pelote, houspillant tout ce qui se trouve sur votre passage avec, imprimée sur vos pupilles, une clope géante qui semble vous narguer.

 

Que faire ? Ben, on reprend nos bonnes habitudes pardi ! Et on reprend le chemin de notre buraliste préféré, pour le plus grand plaisir de celui-ci. Fumer ou ressembler à une knacki, le choix est vite fait, n’est-ce pas ?

 

La seconde résolution, qui revient de façon récurrente est : « demain, j’arrête de m’empiffrer, de boire moult apéros et je fais du sport ». Devant l’ampleur des dégâts (vous avez pris sans vraiment vous en apercevoir une dizaine de kilos) il n’y a pas trente six mille solutions. Il faut se prendre en main. Et le plus tôt sera le mieux. Tout d’abord dire non aux invitations des copains (ou les accepter et boire un apéritif sans alcool, accompagné de brindilles de chou-fleur cru ou de bâtonnets de carottes ou de céleri) et se lever aux aurores deux fois par semaine pour faire un jogging avant de se rendre au travail. Parce qu’après, ça risque d’être plus dur…

 

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Et là encore, vous êtes de bonne foi quand vous dites que vous allez vous y tenir. D’ailleurs, la première semaine, tout se passe à merveille. Il faut dire que « ragoué(e) » de foie gras, d’escargots, de dinde aux marrons et de bûche au beurre praliné, il vous est facile de vous « dégraisser » un peu les dents avec des haricots verts- jambon blanc ! Idem pour le jogging matinal où vous rencontrez d’autres personnes avec les mêmes motivations que vous.

 

Et puis, vient très rapidement le temps des galettes des Rois ou vous ne pouvez pas faire votre mijaurée en en refusant une part. Ca ne se fait pas, n’est-ce pas ? Régime d’accord, mais pas asocial hein ? De toute façon, ce n’est pas cela qui va vous faire reprendre les 250g que vous avez perdus depuis le jour de l’An ! Quant au jogging, il est rapidement passé de bi-hebdomaire à bimensuel. Ben voui ! Manque de temps, météo capricieuse, neige même ! Faut pas exagérer non plus. Maigrir oui, mais pas au prix d’une grippe carabinée…On verra au printemps.

 

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1er janvier « Je cherche un boulot mieux payé, où je serai considéré(e) à ma juste valeur ». En voilà une bonne résolution ! Il est venu le temps, non pas des cathédrales, comme le chantait Patrick Fiori dans Notre Dame de Paris, mais celui de la rébellion et on va tout faire pour changer les choses. Envoi de CV en masse (jamais de réponses, même négatives), entretiens stériles et joués d’avance (en fait, le poste est déjà pourvu, mais les recruteurs ont le devoir de rencontrer tous les candidats) et l’âge aidant, vous vous rendez compte que le « jeunisme » fait encore des ravages dans ce monde professionnel sans pitié. Là encore, vous vous acharnez (un peu), avant de lâcher, défaitiste : « Pfff ! A quoi bon ? ». Et voilà encore une bonne intention qui part en sucette.

 

 

Autre promesse : « A partir de ce premier jour de l’année, je ne me laisse plus stresser à mort par mon patron ». Ce « gueulard » pourra bien se retourner la peau des fesses sur la tête, cela ne me fera ni chaud, ni froid. Il en aura marre avant moi. Quoique cela fait déjà quelques années que cela dure…Et le bougre n’a pas l’air de vouloir s’adoucir ! Qu’à cela ne tienne, je vais rester stoïque et laisser glisser ses remarques comme glisse la pluie sur les ailes d’un oiseau.

 

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Bon, d’accord, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais je tiens bon… une seule journée. Celui qui se prend pour le calife mégote sur tout : votre travail, votre tenue vestimentaire, votre temps de pause…Vous craquez et vous envoyez dans le cornet une bonne dose de caféine, accompagnée d’un petit anxiolytique. Vos bonnes résolutions ? Envolées devant la duplicité du taulier.

 

1er janvier « Je ne me laisse plus harceler moralement par la hyène (chef de service) qui a juré ma perte. A noter (et cela s’est confirmé à plusieurs reprises) qu’il vaut encore mieux avoir affaire à un supérieur masculin qu’à son homologue féminin. Avec le premier, le litige se règle à coups de poing et on en parle plus. Avec le second, le laminage est plus subtil, plus sournois et ô combien plus pervers !

 

Si vous êtes concerné(e)s par ce problème, dîtes stop immédiatement ! Si d’un seul coup, alors qu’on vous a encensé(e) depuis des mois, voire des années, vous devenez brusquement celui ou celle qui ne comprend pas ce qu’on lui demande, qui ne sait pas gérer une situation d’urgence (sic), qui refuse les formations (quand elles sont inutiles puisque vous êtes déjà formé(e) et diplômé(e) dans le domaine) et qui est beaucoup moins motivé(e) qu’avant (entendez faire des heures supplémentaires non rémunérées), alors oui ! le harcèlement est avéré.

 

A fortiori si on vous laisse volontairement sans travail, qu’on vous évite et qu’on fait passer les informations par des intermédiaires ! Et la bonne résolution dans ce cas, c’est quoi ? C’est bien évidemment de se rebeller, de s’entourer, de se faire aider et si la médiation n’est pas possible, aller devant les tribunaux. Pour vous, et pour tous ceux et celles qui ont été ou seront un jour harcelé(e)s moralement par ces individus. Car les harceleurs en sont rarement à leur coup d’essai !

 

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Et si, contrairement aux autres bonnes résolutions du premier de l’An, vous teniez celle-ci ? Au lieu de nous lamenter sur notre poids, nos addictions, nos conditions de travail, le temps qu’il fait, les factures qui déboulent plus vite que la neige annoncée, soyons positifs et réalistes ! Voyons plutôt le verre à moitié plein que le verre à moitié vide !

 

Vous avez grossi ? Il n’y a pas mort d’homme. Prenez le temps de mieux manger, à votre rythme et sans vous mettre la pression. Se fixer des objectifs inatteignables ne sert qu’à stresser encore plus.

 

Vous fumez encore beaucoup ? Réduisez petit à petit votre consommation et faîtes une ou deux petites séances d’hypnose pour vous aider. Oui ! Oui ! Ça marche du tonnerre, on a essayé !

 

 

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Votre patron vous pourrit la vie ? Restez imperturbable, même si ça vous coûte ! Ne dit-on pas que la roue tourne ? Il suffit d’attendre…
Alors, s’il y a une bonne résolution à prendre en cette année 2015, c’est celle de raisonner positivement. Et de faire les choses à notre rythme !

 

Pourquoi s’imposer des choses non réalisables ? Plus facile à dire qu’à faire, encore une fois ? Pas sûr…

 

 

 

 

 

 

 

 



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